Sommaire
- Le conseil scientifique de Green-Got
- Notre méthodologie : 5 étapes pour une sélection rigoureuse et exigeante
- 1. Pré-sélectionner les fonds avec les labels et le SFDR
- 🔖 Les labels
- 🔎 Le SFDR
- 2. Analyser les secteurs d’activité
- ⚡️ Énergie - 34% des émissions mondiales
- 🏭 Industrie - 23% des émissions mondiales
- 🚄 Transports - 17% des émissions mondiales
- 🏠 Bâtiments - 11% des émissions mondiales
- 3. Performance financière
- 📈 La gestion des risques et la diversification
- 💶 La liquidité
- 📊 Le rendement
- 4. Mesurer la trajectoire climat d’un fonds et son impact carbone
- 🌡️ La trajectoire climat
- ☁️ L’impact carbone
- 5. Exclure l’exposition aux activités d’expansion des énergies fossiles
- ⛽️ Nos politiques fossiles
- 6. Vérifier l’exposition à la déforestation [en cours de mise en place]
- Concrètement, cela donne quoi ?
- Lexique des termes
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La transition écologique et énergétique vers une économie décarbonée et régénérative exige une mobilisation financière sans précédent. Tous les secteurs sont concernés : énergie, transports, industrie, bâtiments. Or, les financements requis — 125 000 milliards de dollars selon l'ONU d'ici 2050 — dépassent les seules capacités de financement public.
Cette transformation systémique implique une réorientation radicale des flux de capitaux mondiaux. La finance sera donc le catalyseur déterminant : elle sera de la partie, ou la transition ne sera pas.
Les acteurs financiers sont appelés à devenir des acteurs clés de la décarbonation de nos économies, transformant le risque climatique en opportunité d’investissement dans les champions de demain et de création de valeur durable.
Notre mission chez Green-Got est d’ouvrir la voie. De montrer qu’il est possible de construire une finance durable, transparente, exigeante et performante.
Et pour nos membres d’offrir un double bénéfice : celui de faire grandir leur épargne pour s’occuper d’eux et de leurs proches, tout en choisissant le monde qu’ils contribuent à construire chaque jour.
4 200 milliards d’euros
c’est la somme de l’épargne financière des Français selon la Banque de France, soit environ deux fois le PIB de la France.
Cette épargne peut et doit nous permettre d’agir au niveau global pour financer la transition. Car quand il s’agit de climat, nous sommes toutes et tous dans le même bateau : nous ne pouvons pas agir seul·e et préserver seulement notre région, l’action doit être globale. La finance est donc un outil indispensable pour agir en priorité dans des régions où la transition est la plus urgente, par exemple les pays avec un mix électrique fortement carboné ou les pays dont le développement économique est rapide et la consommation accélère fortement. Cela permet également d’agir pour financer la décarbonation de grandes multinationales, tout comme soutenir des projets écologiques au niveau local.
Nous ré-orientons l’épargne pour freiner le développement des énergies fossiles et préparer la transition.
Le conseil scientifique de Green-Got
Voici les premières personnes qui composent notre conseil scientifique, qui comprendra à terme une quinzaine de membres du milieu scientifique, mais aussi culturel, économique et journalistique. Ce conseil se réunit pour échanger sur les grandes questions qui jalonnent notre chemin afin d’éclairer nos choix et avoir toujours plus d’impact.
À l'image de notre équipe et de nos membres, nous cherchons à créer un conseil diversifié autant sur les compétences que les profils de ses membres.

Notre méthodologie : 5 étapes pour une sélection rigoureuse et exigeante
“Il est entre vos mains de créer un monde meilleur pour tous ceux qui y vivent” - Nelson Mandela
Tout le monde a entendu parler du monde d’après : une société durable, écologique, juste. Pour qu’il existe, il ne suffit pas d’en parler, il faut le bâtir et donc il faut de l’argent. Nous savons ce que nous devons faire : réduire de 45% nos émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030 et atteindre le zéro émissions nettes en 2050. Aujourd’hui, l’humanité émet 51 milliards de tonnes (ou giga tonnes) de CO2e chaque année. Nous devons arriver à nous déplacer, à fabriquer, à produire de l’énergie, à construire différemment en réduisant nos émissions.

Avec Green-Got, nous avons voulu construire une méthodologie qui passe de ce que nous devons faire à comment le faire concrètement. Investir dans le monde de demain, ce n’est pas juste une belle promesse pour nous. C’est aussi une décision pragmatique : la transition est un investissement durable, moins risqué et rentable.
Constat : Il n’y a ni méthode ni label existant aujourd’hui qui garantissent de financer ou d’investir dans la transition. Nous avons donc du développer notre propre méthodologie pour s’assurer de l’impact des investissements.
Nous avons donc construit notre méthodologie pour atteindre un triple objectif :
- Cesser de soutenir l’expansion des énergies fossiles
- Rediriger l’épargne vers les champions de la transition de demain
- Tout en permettant à nos membres d’investir pour leur avenir.
L’investissement côté et le non-côté
L’assurance-vie de Green-Got est composée de fonds “côtés” à 90% et de “non côtés” à hauteur de 10%.
Pour les fonds côtés, nous appliquons le cahier des charges financier et extra-financier que vous trouverez plus bas.
Pour les fonds non-côtés, nous avons analysé individuellement les projets soutenus dans les fonds non-côtés que nous avons intégré à notre Assurance-Vie pour s’assurer qu’ils soutiennent la transition écologique et énergétique.

Avantages et limites de l’investissement côté
Nous avons choisi de proposer pour commencer une assurance-vie composée majoritairement de fonds côté et ce pour plusieurs raisons :
Aucun des Fonds Euros présents sur le marché à ce jour, ne passe nos critères d’exigence. Nous nous sommes donc concentrés sur des investissements en Unités de Compte (UC), donc principalement sur des marchés financiers secondaires. Ce type d’investissement présente de nombreux avantages pour l’épargnant, notamment en terme de liquidité et convient parfaitement aux patrimoines financiers intermédiaires (moins de 100 000€) comme ceux dont disposent nos membres. Il est perçu comme moins risqué que l’investissement non-côté.
En revanche, il exclut des entreprises de plus petites tailles (qui ne sont pas côtées), pourtant indispensables à la réussite de la transition et ne permet pas de financement direct de l’économie. C’est un financement indirect.
Il s’agit d’une première étape efficace pour inciter les épargnants à investir dans des entreprises utiles à la transition.
Et l’investissement non-côté ?
L’investissement en non-côté permet un investissement direct dans tout type d’entreprise et permet de flécher efficacement des investissements vers des entreprises et des projets liés à la transition.
Il présente cependant de nombreux inconvénients, notamment un manque de liquidité, les investisseurs ne pouvant récupérer leur investissement qu’à son terme (sauf en cas de marché secondaire, ce qui demeure rare dans le secteur) et est perçu comme plus risqué que l’investissement côté.
De plus, de nombreuses règles l’encadrent et il reste encore très peu accessible aux patrimoines financiers de moins de 100 000€ et souvent réservé aux professionnels du secteur.
Nous souhaitons cependant participer à sa démocratisation pour le grand public et nous en proposerons davantage dans le futur car il est indispensable pour un fléchage de l’épargne vers la transition. Le financement non côté d’entreprises à impact permet de garantir l'additionnalité de l’investissement, c’est-à-dire un impact positif ou à un résultat positif qui n'aurait pas eu lieu sans ce dernier.
1. Pré-sélectionner les fonds avec les labels et le SFDR
Aujourd’hui, il est impossible de dire qu’un investissement ou un financement a un impact nul ou “neutre” sur le climat et la biodiversité. Toute activité émet des gaz à effet de serre et utilise des ressources. Sauf que toutes ne le font pas à la même hauteur et que certaines permettent de remplacer des activités fortement émettrices.
Pour composer notre assurance-vie, nous nous basons sur l’univers de fonds disponible soit plus de 4 200 fonds. Nous avons analysé en priorité les fonds classés article 9 du SFDR et les fonds labellisés Greenfin. Puis dans un second temps, les fonds labellisés Finansol et Towards Sustainability et des fonds article 8.
🔖 Les labels
Les labels de la finance responsable et la catégorisation SFDR ont été créés avec l’objectif d’identifier plus facilement les fonds “verts” pour les épargnants. En France, les trois principaux labels de la finance responsable sont le label Finansol, Greenfin et ISR.
Malheureusement, les labels verts ou responsables sont souvent trop permissifs ou comportent des écueils, ce qui ne permet pas toujours de garantir que les fonds soutiennent réellement des projets et entreprises de la transition. Ils restent également peu connus, parfois mal compris du grand public.
Ainsi, pour notre sélection, nous ne pouvons pas seulement nous en remettre aux labels. Si le label Greenfin, ISR et Finansol nous permettent de faire une première sélection, nous les passons ensuite individuellement en revue pour analyser leur composition et leur impact.
🔎 Le SFDR
Le SFDR n’est pas un label (comme le label Greenfin) mais une classification qui repose sur le « Sustainable Finance Disclosure Regulation », le règlement européen SFDR - censé clarifier l’engagement de durabilité des fonds pour les articles 8 et 9. Son but principal est d’amener à une plus grande transparence, aussi bien au niveau des fonds que des sociétés de gestion.
Selon le SFDR, un investissement durable est “un investissement dans une activité économique qui contribue à un objectif environnemental, mesuré par exemple au moyen d’indicateurs clés en matière d’utilisation efficace des ressources concernant l’utilisation d’énergie, d’énergies renouvelables, de matières premières, d’eau et de terres, en matière de production de déchets et d’émissions de gaz à effet de serre ou en matière d’effets sur la biodiversité et l’économie circulaire (…)”.
Cartographie des fonds analysés

Ce graphique indique la répartition du nombre de fonds dans l’étude en fonction de la classification SFDR (une réglementation européenne qui propose une classification pour mieux identifier les actifs relevant de la finance durable et divisée en 3 articles : Articles 6, 8 et 9).
Dans le cadre de notre composition d’assurance-vie nous nous sommes concentré·es en priorité sur les fonds article 9 qui ont un objectif d’investissement durable ou de réduction des émissions de gaz à effet de serre, puis pour compléter les portefeuilles sur des fonds article 8 et des fonds immobiliers.

Voici les labels et le SFDR de chacun de nos fonds investis :
ㅤ | Greenfin | ISR | Finansol | Toward Sustainability | SFDR |
Mirova Euro Short Term Sust Bond | 🅧 | 🅧 | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
Dorval European Climate Initiative | ✅ | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
Mandarine Impact Green Bonds | ✅ | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
BNPP Easy Low Cbn 100 | 🅧 | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 8 |
Mandarine Global Transition | ✅ | 🅧 | 🅧 | ✅ | Article 9 |
RobecoSAM Smart Energy Equities | 🅧 | 🅧 | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
Sycomore Europe Eco Solutions | ✅ | ✅ | 🅧 | ✅ | Article 9 |
Mandarine Credit Opportunities | 🅧 | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
Pictet Gbl Env Opp | 🅧 | 🅧 | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
BNP Paribas Funds Aqua | 🅧 | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
Novaxia R | 🅧 | ✅ | ✅ | 🅧 | Article 9 |
Perial Euro Carbone | 🅧 | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
Mirova Private Equity | ✅ | 🅧 | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
Eiffel Infrastructures Vertes | ✅ | 🅧 | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
Green-Got Sustainable Future | ✅ | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
2. Analyser les secteurs d’activité
Tous les secteurs de l’économie ont un rôle à jouer dans la transition écologique et énergétique. Mais certains sont encore plus importants que les autres, du fait de leur poids dans les émissions de gaz à effet de serre mondiales ou de leur utilité pour pouvoir réaliser la transition écologique. Quatre secteurs représentent à la fois les principales sources des émissions mondiales actuelles de gaz à effet de serre et des possibilités d’investir dans des solutions pour demain :
⚡️ Énergie - 34% des émissions mondiales
La transition écologique est avant tout une transition énergétique : il nous faut passer d’énergies fossiles intensives en carbone, à des énergies décarbonées, mais aussi réduire notre demande avec des biens et services sobres en énergie et en répartir équitablement l’accès.
Parmi les énergies décarbonées, on peut lister l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’énergie hydraulique, la géothermie, la bioénergie ou encore l’énergie nucléaire. Aucune de ces énergies n’est parfaite, elles ont toutes un impact sur l’environnement, mais elles sont nécessaires pour limiter le changement climatique tout en continuant d’assurer les services essentiels à nos sociétés. Au-delà de la production d’énergie décarbonée, il est aussi important de développer le stockage de l’énergie (notamment pour gérer l’intermittence), la capture du carbone et les infrastructures de distribution et de gestion de la consommation d’énergie.
🏭 Industrie - 23% des émissions mondiales
L’industrie est un secteur critique pour la transition puisqu’elle permet la transformation des ressources brutes en substances et produits utilisés par les autres secteurs comme la production d’acier. Elle représente 21% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, dont une majorité est liée à l’industrie lourde. Après des décennies de délocalisation notamment en Asie, il y a une volonté de relocaliser une partie des filières industrielles en Europe où les exigences réglementaires environnementales sont plus élevées. Pour se transformer, l’industrie doit développer l’efficacité énergétique de ses processus, réduire les pollutions générées par son activité, développer la production de chaleur renouvelable sur ses installations ou encore poursuivre le progrès technique (ciment bas-carbone, recyclage des métaux,…).
🚄 Transports - 17% des émissions mondiales
Au niveau mondial, le secteur des transports représente 16% de nos émissions de CO₂e, dont la majorité est liée aux véhicules des particuliers. Ce secteur a donc besoin de financements pour faire évoluer les transports routiers (véhicules électriques, plus petits, économes en carburant ou avec un carburant alternatif), développer les moyens de transport alternatifs (ferroviaire, transports en commun et mobilité active) pour réduire la production et l’utilisation de voitures individuelles, ou encore transformer le transport maritime.
🏠 Bâtiments - 11% des émissions mondiales
Le secteur du bâtiment est également clé pour la transition et se trouve au croisement de plusieurs enjeux. Au niveau individuel, c’est en moyenne 25% de notre empreinte carbone qui vient de notre logement.
Pour agir, il faut d’abord prendre en compte la construction, qui est fortement émettrice de CO₂e notamment à cause du ciment. Le ciment représente à lui seul environ 3% des émissions mondiales, les 2/3 des émissions provenant de la réaction chimique lors de la cuisson du ciment et 1/3 des combustibles nécessaires à ce procédé. Il faut donc financer la construction de bâtiments écologiques alignés avec les meilleurs standards thermiques et environnementaux pour les nouvelles constructions. Ensuite, il convient d’examiner et de renforcer l’efficience énergétique des bâtiments et bien sûr la rénovation thermique de ces derniers, le déploiement de systèmes de production et de récupération de chaleur décarbonés ou encore d’équipements électriques efficients et pilotables.
Et l’agriculture ?
L’agriculture (et le changement d’usage des sols) représentent également une part non-négligeable des émissions mondiales : 15%. Néanmoins aujourd’hui, les entreprises agroalimentaires présentes en investissement côté suivent essentiellement un modèle agro-industriel incompatible avec la transition. Nous soutenons la transition agroécologique via la Fondation Green-Got, notamment avec Fermes en Vie.
En savoir plus :
3. Performance financière
Investir et gagner de l’argent pour faire grandir son patrimoine ne doit pas être un tabou.
Pour l’immense majorité, gagner de l’argent en investissant, ce n’est pas pour acheter une Ferrari ni faire le tour du monde en jet.
C’est avant tout une sécurité : un outil qui permet de préparer son futur, ses projets de vie, les études de ses enfants ou encore sa retraite, afin de vivre et de vieillir plus sereinement, sans avoir à se préoccuper des prochaines factures.
C’est pourquoi, chez Green-Got, la performance financière de vos investissements et de votre épargne est au cœur de nos préoccupations.
Nos équipes travaillent quotidiennement pour vous permettre d’investir dans les entreprises championnes des grands secteurs clés de la transition du XXIᵉ siècle des acteurs performants à la fois sur le plan environnemental et financier.
Investir dans l’avenir ne veut pas dire sacrifier la performance au contraire. On vous vous donne l’opportunité d’investir dans les champions de demain, ceux qui construiront l’économie des prochaines décennies.
Parce que la transition ce n'est pas qu'un impératif moral. C'est aussi une opportunité économique.
Nous finançons les entreprises utiles à la transition, qui sont poussées par des réglementations favorables, des technologies révolutionnaires et matures, et une demande macro croissante (électrification, efficacité énergétique)
Résultat : des entreprises qui ont du sens, et qui performent.
Ce n'est pas l'un ou l'autre c'est l'un ET l'autre.
Notre mission : vous aider à reprendre le pouvoir sur votre argent et à faire grandir votre patrimoine tout en faisant du bien à la planète.
C’est le fameux triptyque Risque – Rendement – Liquidité.
📈 La gestion des risques et la diversification
Pour limiter les risques, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier.
C’est la même chose pour votre épargne.
Chez Green-Got, nous diversifions :
- Les entreprises dans lesquelles vous investissez,
- Les secteurs (industrie, transport, énergie, etc.),
- Les zones géographiques (Europe, Asie, Amérique),
- Et les classes d’actifs (actions, obligations, immobilier, infrastructures, private equity).
Cette approche réduit le risque et améliore la stabilité des performances.
Notre assurance-vie propose 5 portefeuilles adaptés à 5 niveaux de risque différents, selon votre profil.
💶 La liquidité
Il n’est pas toujours simple d’avoir son argent bloqué sur une longue durée et de ne pas pouvoir le récupérer en cas de besoin.
C’est pourquoi nous proposons une assurance-vie qui permet de récupérer ses fonds en 72 h en cas de besoin.
L’assurance-vie est la base de notre offre d’investissement, mais nous proposons également d’autres produits, comme le Plan d’Épargne Retraite, qui permettent d’épargner pour des projets à plus long terme, tels que la retraite, avec une liquidité donc plus limitée.
📊 Le rendement
Nous ne promettons pas les rendements du Bitcoin, ni de devenir riche en six mois.
Ce que nous proposons, c’est la possibilité de faire grandir votre patrimoine en l’investissant dans les champions de la transition.
Les secteurs, fonds et entreprises dans lesquels nous investissons sont scrupuleusement sélectionnés par nos analystes pour leur potentiel de développement, de croissance et leur capacité à générer des plus-values.
Nous surveillons attentivement les frais associés à chacun des investissements et optons systématiquement pour les parts les plus avantageuses (Clean Share ou Part I dès que possible).
En plus de l’analyse des frais, nous prenons en compte le score de qualité de rendement (ratio de Sharpe), le score de perte maximum (drawdown), l’alpha, le bêta, ainsi que l’historique du fonds (track record), afin de les prioriser selon leur performance financière globale.
Cependant, la logique des marchés financiers fait qu’il nous est impossible de vous promettre un rendement à l’avance, ni même d’exclure qu’à certaines périodes, un risque de perte en capital puisse exister.
Seules nos performances passées peuvent être communiquées — et elles ne préjugent pas des performances futures.
4. Mesurer la trajectoire climat d’un fonds et son impact carbone
Les institutions financières ont entre les mains le pouvoir d’influer sur l'activité de l'entreprise dans laquelle elles placent l’épargne qui leur est confiée. Elles peuvent poser leurs conditions pour mettre à disposition de l’argent. Chez Green-Got nous regardons deux critères : l’alignement de la trajectoire climatique à l’Accord de Paris sur le Climat et la stratégie de réduction des émissions de CO2e des fonds, en accord avec les recommandations scientifiques et d’organismes internationaux.
Selon l’Accord de Paris sur le Climat, nous devons viser de limiter le réchauffement climatique global à +1,5°C d’ici la fin du siècle, en restant maximum en deçà des 2°C.
Au niveau européen, cet objectif correspond à une réduction de 55 % des émissions de GES d'ici 2030 et la neutralité climatique en 2050.
🌡️ La trajectoire climat
Carbon4 Finance nous fournit pour chaque fonds une trajectoire de réchauffement. L'alignement d'un fonds peut être considéré comme sa contribution à la transition vers une certaine économie, définie par un scénario climatique spécifique, et conduisant à une augmentation implicite de la température d'ici la fin du siècle. Cela nous permet de vérifier que nos allocations sont alignés avec l’Accord de Paris.
Nous sélectionnons des fonds à 2°C ou moins, sauf exception pour certains secteurs utiles à la transition comme l’eau et les déchets, pour lesquels la trajectoire du fonds peut-être supérieure.
La moyenne sur une allocation doit rester en dessous des 2°C de réchauffement.
Aujourd’hui, nos allocations ont une trajectoire située entre +1,8°C et +1,9°C.
ㅤ | Trajectoire climat |
Sage | 1.85°C |
Equilibré | 1.88°C |
Ambitieux | 1.84°C |
Audacieux | 1.89°C |
Intrépide | 1.96°C |
Et les fonds investis dans les allocations ont une trajectoire située entre +1,6°C et +2,4°C. Les deux fonds immobiliers n’ont pas de trajectoire climat mesurable sur C4F (ils sont présentés comme alignés avec une trajectoire 2°C, mais elle est calculée avec des méthodologies différentes de Carbon4 Finance).
ㅤ | Trajectoire climat |
Mirova Euro Short Term Sust Bond | 1.6 |
Dorval European Climate Initiative | 1.6 |
Mandarine Impact Green Bonds | 1.6 |
Green-Got Sustainable Future | 1.7 |
BNPP Easy Low Cbn 100 | 1.7 |
Mandarine Global Transition | 1.7 |
RobecoSAM Smart Energy Equities | 1.9 |
Sycomore Europe Eco Solutions | 2 |
Mandarine Credit Opportunities | 2.2 |
Pictet Gbl Env Opp | 2.4 |
BNP Paribas Funds Aqua | 2.4 |
Novaxia R | N/A |
Perial Euro Carbone | N/A |
Mirova Private Equity | N/A |
Eiffel Infrastructures Vertes | N/A |
Intégration du fonds Pictet Gbl Env
• Fonds qui investit dans des entreprises comme Orsted (leader de l'éolien en mer) ou Waste Management (gestion des déchets). Présence d'entreprises de la gestion des déchets qui augmentent la trajectoire climat mais qui sont utiles pour la transition.
• Faible intensité carbone (88 tCO2e per EURm vs. 158 pour le Stoxx 600).
• Pas d’entreprises liées à l’expansion fossile charbon, upstream et midstream.
Le cas des ETFs
Le manque de transparence et de contrôle des ETFs et de leurs trajectoires climat :
En répliquant synthétiquement un indice, la gestion passive ne permet ni finesse dans la sélection des entreprises, ni communication possible avec les gérants.
Le problème : la majorité des ETFs que nous avons analysés sont soit exposés à l’expansion fossile, ou ne soutiennent pas d’entreprises utiles à la transition, ou ne sont pas alignés avec une trajectoire de +2°C. Les simples filtres ou benchmarks type PAB sont donc inopérants, bien qu’ils soient prépondérants dans les allocations de certains de nos concurrents.
Quelques ETFs se distinguent néanmoins avec une composition plus exigeante excluant l’expansion des énergies fossiles : comme pour les unités de compte, nous espérons que l’univers des ETFs alignés avec nos méthodologies grandira au fil du temps pour répondre aux attentes de ceux qui privilégient les ETFs dans leurs allocations, sans pour autant renoncer à nos exigences.
☁️ L’impact carbone
Pour mesurer la contribution d’un fonds à la transition, nous regardons deux données : les émissions induites et évitées. Ces données nous permettent de comprendre si une activité émet proportionnellement peu ou beaucoup de CO2e, et dans quelle mesure ses produits ou services permettent de construire une économie décarbonée.
Les émissions induites, exprimées en intensité carbone tCO2e/M€ :
Les émissions induites sont des émissions de CO₂e qui sont produites par les activités d'une entité - qu'il s'agisse d'un projet spécifique, d'une entreprise, d’une institution financière, ou d'une entité souveraine. Les émissions induites comprennent à la fois les émissions directes (Scope 1) et indirectes (Scope 2, Scope 3). Elles sont exprimées en tonnes par million d'euro investi.
Les émissions évitées et réduites, exprimées en intensité d’émissions économisées tCO2e/M€ :
Les émissions évitées correspondent à la différence entre les émissions induites et une situation de référence. Il peut s'agir d'émissions évitées grâce à l'utilisation de produits moins émissifs que d'autres produits disponibles sur le marché ou d'émissions évitées grâce aux performances d'une entreprise par rapport à la moyenne d'un secteur.
On comptabilise également les émissions réduites qui correspondent à l’ensemble des propres baisses d’émissions de l’entité par rapport à une année de référence. Pour cela, on calcule l'intensité carbone actuelle de l’entité et on la compare à la même mesure d'il y a cinq ans.
Dans les deux cas, il ne s'agit pas d'émissions négatives, mais de la différence entre les émissions des entreprises et un scénario de référence, comme la moyenne de leur secteur respectif.
Ensemble, elles permettent de mesurer la contribution d'une entité à l'atténuation du changement climatique sur un an. Elles sont exprimées en tonnes par million d'euro investi.
Et la sélection des fonds non-côtés ?
Nous ne disposons pas de données sur l'intensité carbone, les émissions évitées et la trajectoire climat sur les trois fonds non côtés car ces données sont fournies par Carbon4 Finance qui ne dispose pas de ces informations pour les fonds immobiliers et de Private Equity.
Pour réaliser notre sélection nous avons donc directement analysé les projets immobiliers et entreprises soutenus par ces fonds. Nous avons regardé si ces derniers contribuent aux piliers de la transition tels que défini dans cette méthodologie. Le fonds Novaxia R par exemple se concentre sur le “recyclage d’actifs immobiliers obsolètes pour transitionner l’immobilier énergivore en logements performants sur le plan environnemental”.
Nous avons également vérifié que ces projets n’étaient pas en lien avec le secteur fossile et analysé les données climatiques et environnementales fournies par les projets :
- Pour l’immobilier nous avons pu analyser la performance énergétique, la baisse des émissions de GES et l’impact sur la biodiversité des projets.
- Pour le fonds de Private Equity, nous suivons les émissions évitées mais également les économies de ressources en eau, en matières premières ou la réduction de la pollution grâce aux projets financés.
Tous ces éléments nous ont permis de confirmer que ces fonds correspondaient aux critères de l’assurance-vie GG Planet.
5. Exclure l’exposition aux activités d’expansion des énergies fossiles
Il est important de rappeler que pour limiter le changement climatique, il faut émettre moins de gaz à effet de serre. Ça veut donc dire qu’il faut brûler moins d’énergies fossiles, et pas juste produire plus d’énergies bas-carbone. Les énergies bas-carbone que nous développons permettent de garantir une transition pour ne pas nous retrouver à l’âge préindustriel où l’énergie venait des moulins et des bœufs.
Le mécanisme du réchauffement climatique est connu des scientifiques depuis le milieu du 19ème siècle, quand la Révolution Industrielle a commencé à extraire massivement les énergies fossiles de la terre.
Pour respecter le budget carbone restant afin de ne pas dépasser les +1,5°C de réchauffement d’ici la fin du siècle, plus aucun projet fossile ne doit voir le jour selon l’Agence Internationale de l’Énergie et certaines infrastructures existantes devront être fermées prématurément. Le climat n’aura que faire de nos éoliennes ou panneaux solaires, si nous continuons à brûler du pétrole, du gaz et du charbon.
⛽️ Nos politiques fossiles
Pour sélectionner les fonds investis dans GG Planet nous excluons strictement :
- Les entreprises de la Global Coal Exit List (développeurs charbon) en action, obligations et obligations vertes.
- Les entreprises de la Global Oil & Gaz Exit List (développeurs pétrole et gaz) en action, obligations et obligations vertes pour l’upstream* et en action et obligations pour le midstream*.
Pour plus de détails voir nos politiques fossiles :
Focus : La rentabilité des énergies fossiles
Ces énergies fossiles sont souvent présentées comme incontournables … et très rentables. La majeure partie des fonds, même parmi ceux dits “verts”, reste exposée aux énergies fossiles. Une récente étude d’Epsor a d’ailleurs montré une augmentation de 30% de l’exposition moyenne aux énergies fossiles pour les fonds labellisés ISR.
Pourtant, sur la rentabilité, il suffit de regarder la performance sur le long terme d’un indice exposé aux énergies fossiles et d’un indice orienté vers les énergies bas-carbone. Sur le long terme, les fonds orientés vers la transition performent significativement mieux que ceux axés sur le pétrole !
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De plus, à l’heure du changement climatique, les investissements dans la transition énergétique sont moins volatiles que les investissements fossiles. Selon l'Agence internationale de l'énergie (AIE), les portefeuilles axés sur les énergies renouvelables présentent une volatilité annualisée inférieure à ceux basés sur les combustibles fossiles.
Ce risque est d’autant moindre, que les investissements fossiles risques de devenir des actifs échoués. Selon la Commission européenne, les secteurs vulnérables à la transition vers une économie bas-carbone peuvent subir des impacts systémiques significatifs. Investir dans des actifs alignés sur la transition énergétique peut aider à éviter ces risques.
Il est donc prioritaire d’exclure toute entreprise impliquée dans l’expansion des énergies fossiles : le charbon, le pétrole et le gaz.
6. Vérifier l’exposition à la déforestation [en cours de mise en place]
Nous travaillons à intégrer de nouvelles données prochainement :
Aujourd’hui, il existe peu de données disponibles pour mesurer l’impact sur la biodiversité d’un investissement qui soient facilement compréhensibles par le grand public. Il n’y a pas non plus de cadre de référence - semblable à la limitation du réchauffement de l’Accord de Paris à +1,5 / + 2°C - qui permettrait de choisir “facilement” un fonds selon cet impact.
L'accord de Kunming-Montréal, signé à la COP 15 sur la biodiversité, demande « la conservation et la gestion efficace d'au moins 30 % des terres, des zones côtières et des océans de la planète » ou encore la suppression des subventions qui nuisent à la biodiversité à hauteur d'au moins 500 milliards de dollars par an. Mais ces objectifs restent encore difficilement transposables à l’échelle d’un investissement.
C’est pourquoi nous prévoyons d’analyser l’impact sur la biodiversité de notre fonds Green-Got en analysant les entreprises présentes et en les comparant à la liste Forest 500. Il s’agit d’une liste de 500 entreprises qui contribuent le plus à la déforestation tropicale, zone critique pour la biodiversité (et le climat).
Concrètement, cela donne quoi ?
La théorie c’est bien, mais pour que vous puissiez mieux comprendre les choix que nous avons faits, nous allons vous montrer quelques exemples de fonds et comment nous les avons ou pas choisis pour notre assurance-vie :

Nos portefeuilles ne seront certes pas parfaits, mais ils permettront de soutenir des entreprises et projets de la transition écologique et d’atténuer les émissions de gaz à effet de serre par rapport aux assurances-vie classiques.
Nous travaillerons à l’amélioration continue de cette assurance-vie et nous avons construit notre propre fonds, Green-Got Sustainable Future, pour aller encore plus loin dans l’exigence et la transparence.
Il nous reste encore un peu de chemin, il aura été plus long que nous l’avions imaginé mais tous ces efforts ont pour seul but de vous proposer ce qui se fait de mieux sur le marché en termes de contribution à la transition avec une assurance-vie.
Lexique des termes
- Midstream : Le secteur midstream de l’industrie pétro-gazière comprend le transport (par pipeline, rail, barge, pétrolier ou camion), le stockage et la commercialisation en gros de produits pétroliers bruts ou raffinés.
- Upstream : Le secteur upstream de l’industrie pétro-gazière comprend la recherche d'éventuels gisements souterrains ou sous-marins de pétrole brut et de gaz naturel, le forage de puits exploratoires et l'exploitation ultérieure des puits qui récupèrent et ramènent le pétrole brut ou le gaz naturel brut à la surface.
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