Sommaire
- L’agriculture conventionnelle n’est pas durable
- Nous consommons beaucoup d’énergie à travers notre alimentation
- Notre agriculture appauvrit les sols
- L’élevage animal, une importante source d’émissions de CO2
- La pression sur l’eau : épuisement et pollution des nappes
- Effondrement de la biodiversité, quand l’agriculture nuit au vivant
- L’agriculture subit les conséquences de ces dégradations de l’environnement
- L’agriculture durable : un tournant indispensable
- Zoom sur l'agroforesterie
- Et la permaculture ?
- Un nouvel horizon agricole
- L'essentiel à retenir
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Depuis la sédentarisation de l’espère humaine, l’agriculture est au cœur du fonctionnement de nos sociétés : c’est elle qui nous permet de nous nourrir chaque jour, en cultivant les sols et en élevant les animaux que nous consommons.
Aujourd’hui, l’agriculture occupe à peu près la moitié des zones habitables de la planète et utilise 70% des ressources en eau douce. C’est aussi un secteur très fortement carboné et source de pollutions. L'empreinte carbone du secteur est énorme : 24% des émissions de CO2 mondiales (selon le rapport du GIEC). Cela est lié, entre autres, à l’élevage bovin et à la déforestation qui en découle. Mais ce n'est pas tout, les ressources naturelles consommées par l'agriculture conventionnelle sont aussi très importantes et l'utilisation intensive des pesticides détruit les écosystèmes naturels et contribue à la destruction des sols.
Enfin, c’est un secteur qui s’est progressivement intensifié : la motorisation du secteur en France date des années 1950 avec les premiers tracteurs. Deux innovations dans les années 1960 et 1970 permettent d’augmenter drastiquement les rendements de nos champs : ce sont les développements des moissonneuses-batteuses et des engrais. Cette période marque le début de l’agriculture intensive où l’on est passé de 10 millions d’agriculteurs en France en 1945 à seulement 500 000 aujourd’hui !
Depuis la fin de la Seconde Guerre Mondiale, à l’image de notre société, l’agriculture est devenue accro aux énergies fossiles et à la chimie. Une bien mauvaise nouvelle pour la planète, mais qui nous a tout de même permis d’augmenter considérablement nos volumes de production agricole. Au moins à court terme.
L’ironie de cette histoire, c’est qu’en 2021, plus de 800 millions de personnes sont sous-alimentées dans le monde (presque deux fois la population de l’Union Européenne) alors que nous produisons suffisamment de calories pour nourrir 12 milliards d’hommes et de femmes. Pire encore, 40% de la nourriture produite est gaspillée d’après une étude du WWF sortie en 2021.
Changer de modèle agricole pour développer une agriculture durable est une nécessité pour protéger la planète, le vivant et notre santé. Mais pour que ça marche, il faudra aussi changer notre alimentation. C’est là un des principaux enjeux des prochaines années si l'on veut réussir la transition. Enquête sur un pilier de la transition aussi essentiel que méconnu.
L’agriculture conventionnelle n’est pas durable
Nous consommons beaucoup d’énergie à travers notre alimentation
Pour chaque calorie de nourriture produite, 7 calories d’énergie ont été nécessaires. Semer, désherber, moissonner, battre, récolter, transformer : toutes ces actions demandent l’utilisation d’énergie.
Or, ce sont encore en majorité les énergies fossiles qui sont utilisées pour produire notre nourriture comme le montre ce graphique. Même si les énergies renouvelables progressent, l’agriculture, en particulier l’agriculture intensive, est profondément liée aux énergies fossiles, fortement émettrices de gaz à effet de serre.
Au-delà de l’énergie nécessaire pour faire fonctionner les nombreuses machines agricoles, une grande part de l’énergie est utilisée afin de produire les intrants chimiques à partir soit d’une combustion de gaz ou de la production de produits chimiques à base de pétrole. Le procédé Haber-Bosch qui permet la fixation de l’azote atmosphérique pour produire des engrais artificiels, consomme à lui seul plus de 1% de l’énergie mondiale. Puis il faut acheminer ces produits jusqu’au champ.
Le saviez-vous : Qu’est-ce-que les intrants chimiques ? Un intrant chimique est un produit appliqué à la terre et aux cultures pour améliorer leur rendement et qui n’est pas présent naturellement dans la terre. Cela correspond donc à “l'ensemble des produits qui ne sont pas naturellement présents dans le sol et qui y sont rajoutés afin d'améliorer le rendement de la culture”. Les plus connus sont les engrais azotés issus de la transformation du gaz et les produits phytosanitaires pour lutter contre les ravageurs. Leur utilisation intensive a des impacts sur la qualité des sols et de l’eau, mais aussi sur la biodiversité et la santé humaine.
Les fossiles ont permis de mettre en place tout un parc de machines agricoles, de produire des pesticides et autres engrais chimiques. Nous avons pu augmenter les rendements de production et nous avons diminué la pénibilité du travail des agriculteurs et agricultrices. Nous sommes passés d’une agriculture intensive en travail, à une agriculture intensive en énergies fossiles. Sauf que ces évolutions ont eu pour conséquence d’augmenter les émissions de gaz à effet de serre, de nuire à la biodiversité et d’appauvrir les sols.
Notre agriculture appauvrit les sols
Pour intensifier les cultures, nous avons eu massivement recours aux intrants. Au-delà de l’impact sur le climat, ces intrants chimiques, qui ont pour but premier d’enrichir les sols et d’améliorer les rendements, abiment et appauvrissent les sols.
L’appauvrissement des sols en phosphore et en biodiversité découle, entres autres, de leur surexploitation et de la monoculture. Les plantes pompent tout le phosphore du sol sans qu’il puisse se renouveler alors qu’il est un minéral essentiel à la photosynthèse. Sans diversité de cultures, l’équilibre des interactions entre les différentes plantes, les micro-organismes et les autres espèces animales et d’insectes est perturbé. Certaines espèces se trouvent dans l’impossibilité de se nourrir, de se reproduire et finissent par disparaître. Le déséquilibre créé justifie un recours encore plus important aux intrants pour y pallier : les sols appauvris ont besoin de plus d’engrais pour nourrir les plantes et la vulnérabilité accrue face aux maladies et aux ravageurs (campagnols, criquets…) justifie d’utiliser encore plus de produits phytosanitaires.
La nature est donc devenue un simple élément à exploiter, où l’on joue sur des facteurs pour produire plus, sans prendre en compte les conséquences de l’ajout d’un nouvel élément sur la santé et l’équilibre du système écologique. Alors même que le métier d’agriculteur est à l’origine un métier en harmonie avec la nature, où l’un et l’autre se rendent mutuellement des services.
L’élevage animal, une importante source d’émissions de CO2
Cette augmentation des rendements vient répondre à une augmentation croissante de la demande en alimentation ainsi que des niveaux de vie. En cause notamment, la demande de plus en plus forte en viande au fur et à mesure que le niveau de vie augmente. Or, que ce soit un poulet, un porc ou un bœuf, cette viande qui finira dans nos assiettes a besoin d’être élevée et alimentée pendant plusieurs mois voire plusieurs années avant de fournir des calories.
Beaucoup d’animaux sont engraissés avec du maïs, du blé ou du soja OGM. Or pour produire 1 kg de viande, il faut entre 7 et 12 kg de céréales (cela dépend de l’animal élevé).
Résultat ?
Entre 70 et 80% de la production agricole mondiale est destinée à nourrir les animaux que nous consommons (d’après WWF). Et cette production requiert beaucoup d’eau. Pour produire 1 kg de bœuf, il faut 15 500 L d’eau, l’équivalent d’une petite piscine, pour irriguer les céréales et le fourrage. 1 kg de porc nécessite quant à lui 4 900 L d’eau et 1 kg de poulet nécessite en moyenne 4000 L d’eau. L’élevage actuel est donc intensif en eau, en surface (l’Amazonie est déforestée pour mettre des terres à disposition des terres agricoles pour le bétail ou l’alimentation du bétail) et les conditions d’élevage et d’abattage de ces animaux sont aujourd’hui fortement critiquées.
En plus, l’élevage est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre d’après la FAO et 9,7%, donc les deux tiers des émissions sont liées à l’élevage des bovins.
Ce n’est pas une mauvaise blague : les rots des vaches émettent beaucoup de méthane.
L’agriculture est responsable de 50% des émissions mondiales de protoxyde d’azote et de méthane. Ces deux gaz ont un potentiel de réchauffement de 25 et 300 fois supérieur à celui du CO2. Au-delà de l’élevage, le secteur émet du méthane à travers certaines cultures comme le riz, du protoxyde d’azote à travers l’épandage d’engrais azotés, et du CO2 via les machines et certaines pratiques comme les feux de forêt.
L’élevage pose donc de nombreux problèmes sur le climat et le vivant comme la consommation importante d’eau, les émissions de gaz à effet de serre et les pollutions engendrées.
La pression sur l’eau : épuisement et pollution des nappes
L’agriculture représente 70% de la consommation d’eau douce dans le monde. Nous consommons déjà beaucoup trop d’eau par rapport à la ressource disponible et ce phénomène tend à s’aggraver. Chaque été, en France, des restrictions sont mises en place pour pallier cet épuisement des ressources en eau. Le secteur agricole en est la première cause.
Du fait de l’appauvrissement des sols et de leur surexploitation, les plantes ont de plus en plus de mal à s’hydrater, leurs racines doivent descendre de plus en plus profondément et épuisent les ressources des sols. En parallèle, les agriculteurs pompent de plus en plus dans les nappes phréatiques.
De plus, l’agriculture intensive pollue les cours d’eau. Le lisier et le fumier utilisés en épandage industriel sont à l’origine de la pollution de l’eau en nitrates et en phosphore et les rejets de pesticides et d’engrais contaminent également l’environnement.
Le saviez vous ? Le phénomène d’eutrophisation C’est un processus où l’excès de nutriments vient stimuler le développement des algues qui peuvent ensuite venir déstabiliser un écosystème aquatique en venant tuer les micro-organismes par la privation de lumière et d’oxygène. Ces nutriments sont issus des engrais chimiques, fumiers et lisiers, dont le surplus vient contaminer les milieux naturels et augmenter les émissions de protoxyde d’azote. Ce processus d’eutrophisation est aussi accentué par le réchauffement climatique et vient favoriser les espèces à croissance rapide par rapport à celles à la croissance lente. Cela peut avoir pour conséquence une dégradation de la qualité de l’eau et la prolifération d’espèces invasives et/ou toxiques comme le cas des algues vertes en Bretagne.
Alors que nous dépendons tous et toutes de l’accès à l’eau potable au quotidien, notre modèle agricole et les pollutions qu’il engendre pose à la fois un problème de quantité disponible et de qualité de la ressource. À ce stade, vous devez vous dire comme nous : ce système agricole est décidément bien trop imparfait.
Effondrement de la biodiversité, quand l’agriculture nuit au vivant
Pourtant, ce n’est pas fini. Parmi les autres impacts du modèle agricole actuels, on observe que les intrants chimiques dans l’agriculture jouent un rôle dans le déclin de la biodiversité.
Trois indicateurs pour illustrer cet effondrement :
- En trente ans, l’Europe a perdu plus de 421 millions d’oiseaux. Les oiseaux boivent de l’eau contaminée ou se nourrissent de vers et d’insectes contaminés, menant à leur mort.
- Entre 1 et 2% des insectes disparaissent chaque année. Les terres agricoles sont de plus en plus toxiques, tuant directement ou indirectement de nombreux insectes, alors même que ces derniers ont un rôle essentiel, notamment dans la pollinisation des plantes. En 2017, une étude révélait que plus de 75% de la biomasse des insectes volants avait disparu en 27 ans dans les zones protégées allemandes.
- Selon la FAO, 75 % des variétés de plantes cultivées ont disparu, et la biodiversité qu’elles apportaient avec. On a sélectionné des plantes à haut rendement, ce qui fait qu’aujourd’hui seules environ 150 espèces sont cultivées, alors qu’il en existait des dizaines de milliers. On est par exemple passé de 73 variétés traditionnelles de melon au début du XXe siècle, à une seule.
L’ironie du sort ? L’agriculture est un secteur qui contribue fortement au dérèglement climatique et à l’effondrement de la biodiversité mais est aussi l’une de ses premières victimes. Elle participe à sa propre déstabilisation.
L’agriculture subit les conséquences de ces dégradations de l’environnement
Le modèle de l’agriculture intensive ne répond donc pas à son but premier qui était de pouvoir nourrir l’entièreté de la population humaine, mais en plus, il contribue à la dégradation de l’environnement. Et cette dégradation de l’environnement est un véritable problème pour l'agriculture elle-même.
Les émissions de gaz à effet de serre qui participent au réchauffement climatique ont pour conséquence la modification du climat et l’augmentation de la fréquence et de l’intensité des événements climatiques extrêmes. Par exemple, le nombre de sécheresse et d’inondations augmente, et lorsqu’elles se produisent, les sols et le vivant étant fragilisés, les terres agricoles sont plus vulnérables à ces événements.
Nous le voyons en France avec les pertes de récoltes dues aux sécheresses ou aux périodes de gels tardifs.
Par ailleurs, le réchauffement climatique diminue l’accès à l’eau alors que l’agriculture est le secteur le plus gourmand en eau. L’élévation des températures favorise également le développement de maladies et de nouveaux ravageurs. En France, le mildiou, une maladie causée par des champignons microscopiques, fait des ravages sur les cultures de tomates et de vignes. Parmi les nouveaux ravageurs qui profitent des conditions climatiques favorables, on peut évoquer la drosophile du cerisier, un moucheron venu d’Asie qui est apparu en Europe en 2010.
Enfin, la modification des climats locaux et de la disponibilité des ressources en eau a un impact sur la nature des cultures elles-mêmes : c’est le cas pour le vin, dont le taux d’alcool augmente avec l’augmentation des températures, pour les huîtres qui ne pourront bientôt plus être produites dans certaines régions à cause de l’acidification des océans ou encore du maïs, trop gourmand en eau.
Il est aussi important de noter que les agriculteurs sont nombreux à subir ce modèle intensif : faiblement rémunérés, fortement endettés, cibles de nombreuses critiques et aux pressions du rendement, exposés aux maladies liées aux produits chimiques, … ils ont un taux de suicide 30% supérieur au reste de la population. Changer de modèle agricole est donc essentiel pour le climat, les sols et le vivant, mais aussi pour les agriculteurs eux-mêmes.
L’agriculture durable : un tournant indispensable
Heureusement pour limiter l'impact de l'agriculture sur la planète et en augmenter la durabilité, des nombreuses initiatives ont récemment vu le jour. C'est le cas de l’agriculture de conservation ou durable, qui sont des systèmes de production inspirés du vivant et qui tentent de relever ce défi.
Pour résumer, l’agriculture durable consiste à produire des aliments de qualité en préservant l’environnement et la biodiversité tout en permettant aux acteurs de la filière de vivre convenablement de leur activité. Pour ça, il est indispensable de repenser les fondements de l'agriculture et s'inspirer davantage de la nature.
Le premier pas est de s’orienter vers une agriculture biologique. Cette conversion, qui n’est pas simple, demande 2 à 3 ans d’adaptation des pratiques culturales ainsi que des investissements.
Plus concrètement, l’agriculture durable consiste surtout à :
- Limiter les émissions de gaz à effet de serre, notamment en favorisant les circuits de consommation courts et le recours aux énergies fossiles et aux produits dérivés de celles-ci.
- Limiter la pollution des milieux, en diminuant l’utilisation des engrais et des pesticides.
- Tracer les produits pour garantir la sécurité alimentaire.
- Maintenir la biodiversité, l’écosystème naturel et le patrimoine génétique des espèces cultivées endémiques.
- Aménager les paysages agricoles et lutter contre la désertification.
- Respecter le bien-être animal.
- Donner une place de choix aux agriculteurs et agricultrices. Respecter les conditions de travail et la santé des travailleurs et travailleuses et des habitant·e·s.
- Développer économiquement les territoires ruraux.
Zoom sur l'agroforesterie
Une pratique qui se développe aussi et va encore plus loin dans l’écologie, c’est l’agroforesterie, démarche qui consiste à replanter des arbres sur des cultures agricoles afin de régénérer les sols et de bénéficier aux espèces animales locales. Cette pratique favorise le retour de matière vivante et d’auxiliaires naturels qui ont chacun une place dans cet écosystème. Cet exemple d’une exploitation dans le Gers illustre bien les vertus de cette méthode.
Pour mieux comprendre cette pratique, on vous conseille le superbe documentaire Tout Est Possible (The Biggest Little Farm) dans lequel un couple se lance dans l'agroforesterie.
Concrètement, ça signifie quoi ?
- Optimiser l’utilisation des ressources, en particulier l’eau.
- Réduire son usage de pesticides en faisant appel à des prédateurs et pollinisateurs naturels.
- Faire tourner les cultures pour enrichir les sols et prévenir les maladies et ravageurs.
- Arrêter le labour pour régénérer la biodiversité du sol.
- Recycler les déchets végétaux et animaux pour fertiliser et maintenir la qualité des sols (compost et fumier).
- Utiliser des déchets verts comme biomasse (combustible, carburant, biogaz) pour créer de l’énergie.
Et la permaculture ?
Une ferme à taille humaine, intégrant des animaux, respectant les équilibres de la nature, favorisant la biodiversité des sols, des plantes et des insectes, optimisant les ressources que peut offrir la nature en limitant l’intervention humaine tout en produisant assez pour nous nourrir, voici les principes de la permaculture.
Ce concept est né dans les années 1970 et intègre l’agriculture dans un système global qui respecte la nature et ses habitants et habitantes. La permaculture compte de nombreux avantages : elle favorise une biodiversité en harmonie avec un environnement riche et donne une place de choix à l’humain qui se trouve au cœur d’un écosystème durable et équilibré.
La ferme du Bec-Hellouin est un bon exemple de ferme en permaculture ayant réussi à trouver un modèle rentable et durable. De nombreux projets tels que celui-ci sont en développement.
Un nouvel horizon agricole
Finalement, l’agriculture durable, c’est l’affaire de tous et toutes : producteurs et productrices comme consommateurs et consommatrices. Car si du côté de la production, il est nécessaire d’adapter les pratiques culturales pour prendre davantage en compte les équilibres de la nature et du vivant pour régénérer les sols et diminuer les émissions de GES, en tant que consommateurs et consommatrices, nous avons aussi le choix d’agir en faveur de l’environnement en choisissant, chaque jour, et dans la mesure de nos moyens, une alimentation respectueuse du climat, du vivant, et aussi des agriculteurs.
L'essentiel à retenir
Quelles sont les émissions de gaz à effet de serre dues à l'élevage ? L’élevage est responsable de 14,5% des émissions de gaz à effet de serre d’après la FAO dont 9,7% rien que pour l’élevage bovin, à cause de la digestion des ruminants. L’agriculture est responsable de 50% des émissions mondiales de protoxyde d’azote et de méthane et utilise 70% des terres habitables.
Quels sont les principes de la permaculture ? La permaculture nécessite que l'exploitation agricole soit à taille humaine, intègre des animaux, respecte les équilibres de la nature, favorise la biodiversité et optimise les ressources que peut offrir la nature en limitant l’intervention humaine.
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