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Pour nous chauffer, nous éclairer, nous déplacer ou pour communiquer, nous utilisons de l’énergie à chaque instant. Elle est vitale pour nous et c’est d’ailleurs son utilisation et sa disponibilité en abondance qui ont permis à l’humanité d’entrer dans la modernité et de profiter du confort qui l’accompagne.
Mais le revers de la médaille, c’est que notre consommation d’énergie est notre principale source d’émission de CO2. En tenant compte des émissions relatives à l’extraction et à la transformation, le secteur de la production d’énergie représente plus du tiers des émissions mondiales de GES (gaz à effet de serre), soit environ 34 % en 2010 selon le GIEC.
Si nous voulons conserver une chance de maintenir le réchauffement climatique à un niveau acceptable pour la planète, ses habitants et habitantes, il est urgent d’apprendre à consommer moins d’énergie en adoptant une consommation plus sobre, en modifiant nos habitudes de transports et en isolant mieux nos bâtiments.
Mais notre consommation énergétique ne pourra jamais devenir totalement nulle, il faut donc aussi produire de l’énergie à faible intensité carbone comme c’est le cas des énergies renouvelables (encore plus vrai quand on les compare au pétrole ou au charbon).
C’est pour cette raison que Green-Got permet à ses membres d'épargner durablement et de financer grâce à leurs comptes la construction de centrales solaires et de parcs d’éoliennes en Inde et en Turquie. En plus de décarboner le mix électrique et donc de limiter le changement climatique pour l’ensemble de la population mondiale (donc nous inclus), ces projets ont pour co-bénéfice l’amélioration de la qualité de l’air pour les populations locales, la création d’emplois et la transmission de compétences.
Pourquoi dans ces pays ?
L’Inde et la Turquie ont un des mix électriques les plus carbonés au monde. Cela s’explique par le fait que les centrales thermiques à flammes (utilisant du charbon, du gaz ou du fioul) restent encore la source de production d’énergie majoritaire dans ces pays, avec l’utilisation d’énergies fossiles, fortement émettrices de gaz à effet de serre.
Ils utilisent notamment énormément de charbon pour alimenter leur production et leur consommation. Leurs consommations augmentent d’ailleurs très vite, tirées par une population jeune (en forte augmentation) et désireuse d’augmenter son niveau de vie et son confort. Sans parler des industries textiles de ces pays qui alimentent le monde entier et consomment énormément de charbon.
Investir dans les énergies renouvelables dans ces pays apparaît donc indispensable pour remplacer de vieilles centrales électriques polluantes mais aussi pour empêcher que de nouvelles ne voient le jour. L’impact des énergies renouvelables y est donc encore plus important qu’en France ou en Europe où les mix électriques sont moins fortement carbonés.
Inde
La consommation électrique indienne
Pour ce qui est de l’Inde, le charbon comptait pour près de 75% de la production d’électricité du pays en 2018 selon l’Agence Internationale de l’Énergie. Il émet en moyenne plus de 1 000g de CO₂eq par kWh produit. Le dilemme est important pour ce pays, puisqu’une partie de la population n’a toujours pas accès à l’électricité, population qui est également fortement impactée par la pollution de l’air aux particules fines (notamment liées au charbon). Le savoir-faire technique et l'argent manquent encore pour contribuer davantage à la production d'énergie à partir de sources renouvelables.
Le projet que nous finançons
Guttilogi est le nom d’un village situé dans l’État de Karnataka (l’Inde est un État fédéral comme les États-Unis) dans le Sud-Ouest du pays et peuplé de 60 millions d’habitants et d'habitantes et dont la capitale est le Bengalore.
Le Karnataka est une des régions leaders en Inde dans la production industrielle pour le secteur public. De nombreux sièges d’entreprises et de centres de recherche se trouvent à Bangalore. L’État de Karnataka est également reconnu en Inde pour être pionnier dans le secteur informatique, des biotechnologies et pour être le berceau de grandes banques indiennes. Et plus de 50% de la population de cet État travaille dans le secteur agricole.
En mars 2018, grâce à Climate Partner, une centrale solaire de 100 MW a été installée. Cette centrale permet de fournir une électricité bas carbone à des milliers de personnes dans la région.
Turquie
La consommation électrique turque
Poussée par une forte augmentation de sa population et un développement économique important (il est vrai, ralenti depuis quelques années), la consommation électrique par habitant et habitante en Turquie a été multipliée par deux en 15 ans.
La Turquie a émis en moyenne 400g de CO₂eq par kWh d’électricité produit sur les 12 derniers mois. Cela est principalement dû aux centrales à charbon et au gaz qui représentent presque 50% du mix électrique turc en 2019, selon l’AIE.
Si l’on constate que la consommation de gaz est en nette baisse depuis quelques années (remplacée il semblerait par les énergies hydroélectriques 🎉) celle du charbon continue d’augmenter et ce n’est a priori pas près de s’arrêter puisque le gouvernement turc continue de massivement subventionner le charbon.
Le projet que nous finançons
Le projet est situé dans la province de Balıkesir en Turquie. La province de Balıkesir se trouve au Nord-Ouest de la Turquie avec des côtes à la fois sur la mer de Marmara et sur la mer Égée.
La région est connue notamment pour être un bassin industriel et pour ses terres agricoles.
Les populations locales cultivent entre autres du blé, des tournesols, des betteraves à sucre, du melon et du raisin.
Grâce aux 52 éoliennes en place, la capacité installée est de 142,5 MW. La production totale d'électricité du projet a été calculée à 404 125 MWh/an.
Comment finançons-nous ces projets avec Green-Got ?
Chez Green-Got nous n’investissons pas directement l’argent des comptes courants car cet argent est par définition très liquide : vous devez pouvoir tout retirer rapidement auprès de votre banque.
Votre banque ne peut donc l’investir, d’un point de vue réglementaire, que dans des actifs très liquides : des véhicules financiers très peu sains et/ou carbonés c'est à dire liés aux énergies fossiles. Or, cela n’est pas compatible avec notre mission de financer des projets à impact.
Nous finançons donc les projets à impact du compte courant grâce aux frais d'interchange. Cela nous permet de ne risquer aucun centime des dépôts de nos membres et de n’attendre aucun retour sur investissement des projets que l’on finance.
PS : C’est quoi les frais d’interchange ?
Dès que vous payez par carte bancaire en magasin ou en ligne, les commerçants et commerçantes reversent à votre banque une commission, appelée « frais d’interchange ».
Cette commission peut varier entre 0,2% et 0,3% selon votre type de carte (débit ou crédit). C’est un système de longue date qui se déroule en arrière-plan, entre votre banque et les commerçants et commerçantes. En tant que client ou cliente, vous ne le remarquez pas du tout et n’en payez aucun centime. La plupart des banques conservent ces frais pour augmenter leurs profits.
Chez Green-Got, nous préférons que cet argent soit alloué à la protection de la planète. Ainsi, nous reversons directement ces frais pour des projets de préservation de notre environnement.
PS :
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