Sommaire
- Doubler les financements de la transition écologique
- Notre objectif : contribuer massivement au financement des secteurs essentiels à la transition
- ⚡️ Énergies bas-carbone
- Les entreprises financées avec GG Planet
- 🏠 Bâtiments bas-carbone et écologiques
- Les entreprises financées avec GG Planet
- 🔄 Économie circulaire
- 🏭 Industries bas-carbone
- 🚄 Transports bas-carbone
- 📡 Technologies de l’information et la communication
- 🌾 Agriculture durable et préservation des forêts
- 🌍 Adaptation au changement climatique déjà présent
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Les effets du changement climatique coûtent au monde 16 millions de dollars par heure. C’est le résultat d’une étude publiée dans la revue Nature en 2023.
Les auteurs estiment que le coût des dommages causés par les phénomènes météorologiques extrêmes entre 2000 et 2019 s'élève en moyenne à 143 milliards de dollars, soit environ 16,3 millions de dollars par heure. D’ici 2050, les conséquences du changement climatique pourraient atteindre 1 700 à 3 100 milliards de dollars par an. C’est notamment pour limiter les coûts liés au changement climatique, que nous devons faire la transition écologique et énergétique de nos sociétés.
Selon Oxfam France, la transition est “une évolution vers un nouveau modèle économique et social qui apporte une solution globale et pérenne aux grands enjeux environnementaux de notre siècle et aux menaces qui pèsent sur notre planète. Opérant à tous les niveaux, la transition écologique vise à mettre en place un modèle de développement résilient et durable qui repense nos façons de consommer, de produire, de travailler et de vivre ensemble. La transition écologique recouvre plusieurs secteurs”.
Il s’agit donc de passer d’une société dont les activités contribuent fortement à augmenter la température moyenne de la Terre, avec les conséquences que l’on connaît, à une société post-carbone. Cette transition demande une sortie des énergies fossiles. Mais ces énergies sont partout, dans tous les secteurs de la société. Il va donc falloir réinventer nos manières de produire dans ces différents secteurs pour les décarboner et réduire les impacts et pollutions associés.
Et tout cela coûte de l’argent. C’est là que Green-Got intervient : en identifiant les secteurs nécessaires à la transition et en redirigeant les flux financiers vers ceux-ci, nous contribuons à atteindre les objectifs climatiques et à préserver le climat et le vivant.
Doubler les financements de la transition écologique
L’Europe est le continent qui se réchauffe le plus vite sur Terre, deux fois plus vite que la moyenne mondiale. Face à cet enjeu, l’objectif a été fixé de réduire les émissions nettes européennes de gaz à effet de serre (GES) d'au moins 55 % d'ici à 2030, par rapport aux niveaux de 1990, et atteindre la neutralité climatique à l’horizon 2050.
Cependant, le niveau de financement actuel de la transition est trop bas pour atténuer et s’adapter au changement climatique, et atteindre nos objectifs. Selon le rapport Pisani Mahfouz, publié par France Stratégie en 2023, nous pouvons atteindre la neutralité climatique en France, mais à condition de mettre en place “une action d’envergure”. Cette action d’envergure exige notamment d’investir 70 milliards d’euros en plus chaque année dans les secteurs de la transition en France, 400 milliards au niveau européen.
Certes, ces sommes sont importantes, mais il faut les mettre en perspective. Chaque année, les subventions aux énergies fossiles en Europe sont de 250 à 350 milliards d’euros. Et les 60 plus grandes banques mondiales ont investis plus de 700 milliards de dollars dans l’industrie des énergies fossiles.
En même temps, l’épargne des Français et des Françaises représente près de 5 000 milliards d’euros. L’argent est là, il n’est juste pas investi au bon endroit.
Il faut le rediriger vers le secteur du bâtiment pour rénover thermiquement et énergétiquement les logements, dans les transports, pour l’électrification et le développement de la mobilité active et collective, et évidemment dans les énergies bas-carbone.
Notre objectif : contribuer massivement au financement des secteurs essentiels à la transition
Tous les secteurs de l’économie ont un rôle à jouer dans la transition écologique et énergétique. Mais certains sont encore plus importants que les autres, du fait de leur poids dans les émissions de gaz à effet de serre mondiales ou de leur nécessité pour pouvoir réaliser la transition écologique.
Nous en avons identifié 8 qui sont particulièrement essentiels, voici lesquels et pourquoi :
⚡️ Énergies bas-carbone
La transition écologique est avant tout une transition énergétique : il nous faut passer d’énergies fossiles intensives en carbone, à des énergies décarbonées, mais aussi réduire notre demande avec des biens et services sobres en énergie et en répartir équitablement l’accès.
Parmi les énergies décarbonées, on peut lister l’énergie éolienne, l’énergie solaire hydraulique, la géothermie les bioénergies ou encore l’énergie nucléaire. Aucune de ces énergies n’est parfaite, elles ont toutes un impact sur l’environnement, mais elles sont nécessaires pour limiter le changement climatique tout en continuant d’assurer les services essentiels à nos sociétés. Au-delà de la production d’énergie décarbonée, il est aussi important de développer le stockage de l’énergie (notamment pour gérer l’intermittence), la capture du carbone et les infrastructures de distribution et de gestion de la consommation d’énergie.
Les entreprises financées avec GG Planet
Ørsted
Ørsted est une des principales entreprises du secteur énergétique au Danemark. D'abord exclusivement producteur d'énergie fossile, majoritairement détenu par l'État danois le groupe a évolué vers les énergies renouvelables, abandonnant en 2018 les fossiles. Ørsted a ouvert le plus grand parc éolien offshore du monde (en Angleterre).
SunRun
Sunrun Inc. est une société de services énergétiques, de stockage et d'énergie solaire domestique. SunRun a déjà permis l’installation de plus d’un million de panneaux photovoltaïques aux Etats-Unis. L’énergie solaire est l’un de levier de décarbonation les plus efficaces selon le GIEC d’ici à 2030.
🏠 Bâtiments bas-carbone et écologiques
Le secteur du bâtiment est également clé pour la transition et se trouve au croisement de plusieurs enjeux. Au niveau individuel, c’est en moyenne 25% de notre empreinte carbone qui vient de notre logement.
Pour agir, il faut d’abord prendre en compte la construction, qui est fortement émettrice de CO₂e notamment à cause du ciment. Le ciment représente à lui seul environ 3% des émissions mondiales, les 2/3 des émissions provenant de la réaction chimique lors de la cuisson du ciment et 1/3 des combustibles nécessaires à ce procédé. Il faut donc financer la construction de bâtiments écologiques alignés avec les meilleurs standards thermiques et environnementaux pour les nouvelles constructions. Ensuite, il convient d’examiner et de renforcer l’efficience énergétique des bâtiments et bien sûr la rénovation thermique de ces derniers, le déploiement de systèmes de production et de récupération de chaleur décarbonés ou encore d’équipements électriques efficients et pilotables.
Les entreprises financées avec GG Planet
Vestack
Vestack est un pionnier de la conception et de la construction de bâtiments abordables, sains et durables. L’entreprise développe et construit des bâtiments modulaires avec des matériaux biosourcés, pensés pour faire face aux aléas climatiques.
Novaxia
Novaxia est un acteur majeur du recyclage urbain : ils transforment des bâtiments vides, obsolètes en programmes qui répondent aux nouveaux besoins des territoires et des communautés. Ce qui est vu comme un déchet, devient une ressource !
🔄 Économie circulaire
L’économie circulaire se définit en opposition à l’économie linéaire qui se résume à produire, consommer, jeter. L’économie circulaire permet aux déchets de devenir des ressources par la réparation, le réemploi ou encore le recyclage. Ce secteur regroupe de nombreux produits et services, parmi lesquels les produits éco-conçus, les produits réparables ou composés de ressources renouvelables ou biodégradables, l’économie de la fonctionnalité ou encore la gestion et valorisation des déchets.
Waste Robotics
Waste Robotics développe des robots de recyclage dotés d'une intelligence artificielle pour trier les déchets dans les centres de recyclage. Ils utilisent la vision par ordinateur, des algorithmes d’apprentissage profond et des technologies robotiques de pointe pour permettre aux installations de recyclage d’être plus précises et plus sécuritaires dans leur gestion des matières revalorisables.
Stora Enso
Entreprise scandinave, Stora Enso produits des biomatériaux et des emballages recyclables, qui sont des alternatives aux matériaux d'origine fossile. Ses produits comprennent des emballages et des ustensiles pour la vente à emporter, du commerce électronique sans plastique, de la mousse biosourcée, des briques à boisson, et bien plus encore.
🏭 Industries bas-carbone
L’industrie est un secteur critique pour la transition puisqu’elle permet la transformation des ressources brutes en substances et produits utilisés par les autres secteurs comme la production d’acier. Elle représente 21% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, dont une majorité est liée à l’industrie lourde. Après des décennies de délocalisation notamment en Asie, il est prévu de relocaliser une partie des filières industrielles en Europe où les exigences réglementaires environnementales sont plus élevées. Pour se transformer, l’industrie doit développer l’efficacité énergétique de ses processus, réduire les pollutions générées par son activité, développer la production de chaleur renouvelable sur ses installations ou encore poursuivre le progrès technique (ciment bas-carbone, recyclage des métaux,…).
Veolia
Veolia, dont l’ancêtre est la Compagnie Générale des Eaux de Paris, est une entreprise qui propose des services de gestion du cycle de l’eau, de gestion et de valorisation des déchets et de gestion de l’énergie aussi bien aux collectivités locales qu’aux entreprises.
WeBuild
Webuild est un groupe industriel italien spécialisé dans la construction et le génie civil. Ils réalisent des projets qui vont de la construction de barrages et de centrales hydroélectriques, de chemins de fer, métros et travaux souterrains, aux hôpitaux et bâtiments publics et industriels.
🚄 Transports bas-carbone
Au niveau mondial, le secteur des transports représente 14% de nos émissions de CO₂e, dont la majorité est liée aux véhicules des particuliers. Ce secteur a donc besoin de financements pour faire évoluer les transports routiers (véhicules électriques, plus petits, économes en carburant ou avec un carburant alternatif), développer les moyens de transport alternatifs (ferroviaire, transports en commun et mobilité active) pour réduire la production et l’utilisation de voitures individuelles, ou encore transformer le transport maritime.
Alstom
Alstom est une multinationale française, aujourd’hui spécialisée dans le secteur des transports, principalement ferroviaires (trains, tramways et métros).
SNCF
Créée en 1938, la Société nationale des chemins de fer français fait circuler en moyenne 15 000 trains commerciaux, achemine cinq millions de voyageurs et transporte 250 000 tonnes de marchandises chaque jour.
Tallano Technologies
Tallano Technologies a été créée avec une ambition : réduire la pollution de l'air liée à l'émission de particules fines par les systèmes de freinage. Elle développe un aspirateur à particules qui peut être intégré à différents systèmes de freinage utilisés dans les transports, principalement sur les automobiles et trains.
📡 Technologies de l’information et la communication
Les technologies de l’information et de la communication sont à la fois une source d’émissions nette de CO₂e et en même temps une source d’émissions évitées, comme c’est le cas avec la visioconférence, qui émet certes des gaz à effet de serre pour la production des terminaux et leur utilisation, mais qui permet aussi de limiter les déplacements aériens et routiers très émetteurs. C’est pour cela qu’il faut à la fois financer des produits et technologies efficients en utilisant des sources d’énergies et infrastructures bas-carbone, tout en développant ces technologies qui permettent de changer nos usages.
Orange
Orange est une société française de télécommunications. Elle comptait à la fin de 2019 près de 266 millions de clients dans le monde. Le groupe travaille par exemple sur l’efficacité énergétique de ses infrastructures pour réduire ses émissions.
🌾 Agriculture durable et préservation des forêts
L’agriculture et les forêts ont un rôle central dans la transition : lutter contre la déforestation, restaurer des écosystèmes forestiers, séquestrer du carbone dans les sols grâce à certaines pratiques agricoles et forestières ou encore réduire les émissions de méthane et d’azote dans l’agriculture. Ce sont parmi les solutions les plus efficaces identifiées par le GIEC pour réduire nos émissions d’ici à 2030. Agir au niveau de l’agriculture et des forêts, au-delà des bénéfices sur le climat, va avoir des effets positifs sur la biodiversité, la santé humaine ou encore la résilience de nos systèmes alimentaires.
Agronutris
Agronutris est une entreprise française spécialisée dans l’élevage et la transformation d’insectes en protéines à destination de l’alimentation animale et humaine. Alors que 70 % des terres cultivées le sont pour produire des aliments pour le bétail, Agronutris prévoit d’éviter l’occupation de 22 184 hectares de terres agricoles d’ici à 2026 !
Svenska Cellulosa
Svenska Cellulosa est un fabricant suédois de bois, de pâte à papier et de papier. Ses principaux produits comprennent de nombreux produits en papier, des cartons d'emballage, des produits en bois massif, de la pâte à papier et des biocarburants d'origine forestière.
🌍 Adaptation au changement climatique déjà présent
Le dernier rôle que doit jouer la finance est celui d’accompagner l’adaptation au changement climatique. En effet, même si nous réussissons à limiter le réchauffement à 1,5 ou 2°C par rapport aux températures pré-industrielles, les conséquences du changement climatique déjà observé se feront sentir. Les besoins de financement pour l’adaptation dépendent fortement de la situation géographique et de l’exposition aux risques climatiques. On peut citer l’adaptation des infrastructures face aux sécheresses et aux inondations, l’adaptation des bâtiments face aux vagues de chaleur ou l’aménagement du littoral face aux tempêtes. On retrouve ici des entreprises présentes également sur les autres piliers, comme Vestack pour le secteur du bâtiment.
Après seulement deux mois, nous avons déjà collecté plus de 15 millions d’euros pour soutenir les secteurs de la transition. Et nous ne comptons pas nous arrêter là. D’ici quelques jours, l’assurance-vie sera ouverte à toutes et tous, pour pouvoir réorienter massivement les flux financiers vers la transition écologique !