Pourquoi notre épargne met autant de temps à sortir 🔥 ?

C’est une des fonctionnalités les plus attendues par nos membres depuis le lancement des comptes courant au printemps dernier (et par l’équipe également !): l’épargne. Plus de 3 000 personnes se sont déjà inscrites en liste d’attente pour la sortie de ce produit.

Pourquoi notre épargne met autant de temps à sortir 🔥 ?
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C’est une des fonctionnalités les plus attendues par nos membres depuis le lancement des comptes courant au printemps dernier (et par l’équipe également !): l’épargne. Plus de 3 000 personnes se sont déjà inscrites en liste d’attente pour la sortie de ce produit.
Et ça n’a rien de surprenant, selon une étude OpinionWay pour Altaprofits de 2019 : 89% des Français et Françaises possèdent un produit d'épargne comme un livret A, d’une assurance-vie, d’un plan épargne logement (PEL) et il en existe de nombreux autres ! Cette épargne est un matelas de sécurité en cas de besoin ou pour préparer l’avenir. C’est donc un outil important dans la gestion financière à court et moyen terme de nos membres.
L’épargne est également une arme importante dans le cadre de la lutte contre le changement climatique : en effet, les Françaises et Français détiennent plus de 5 000 milliards d’euros sur leurs comptes épargne. Cet argent peut (et doit) servir à financer la transition écologique. Pourtant, il y a également de nombreuses raisons de ne pas faire confiance à ce qui est disponible aujourd’hui sur le marché.
C’est pour cela que nous avons voulu proposer l’assurance-vie Green-Got Planet : un produit d’épargne dans lequel nos membres pourront avoir confiance et qui leur permettra d’aligner leur argent avec leur valeur. Mais faire les choses bien, prend du temps et demande de la transparence, alors voici tout ce que vous devez savoir sur l’épargne chez Green-Got : où nous en sommes ? Pourquoi est ce que cela prend du temps ? Comment choisissons-nous nos fonds ? Ou encore, quels sont nos limites sur ce produit ?

La finance permet t-elle de financer la transition ?

Aujourd’hui le secteur financier ne permet pas dans sa configuration actuelle, d’atteindre les objectifs climatiques fixés dans le cadre de l’Accord de Paris sur le climat. Les grandes banques françaises et mondiales nous mènent encore à une trajectoire de réchauffement de +4°C d’ici à 2100, ce qui ne nous permettra pas de maintenir un cadre et des conditions de vie correctes sur Terre. Mais tout n’est pas perdu ! La finance est un outil, et il est essentiel de changer la manière dont on l’utilise si on veut changer les choses pour le climat.
Comme le mentionne Gaël Giraud, dans L’illusion de la finance verte d’Alain Grandjean et Julien Lefournier, “se désintéresser de la réalité d’un outil est le meilleur moyen de laisser à ceux qui savent s’en servir la liberté d’en mésuser”.
Ces dernières années, le secteur financier est donc devenu central pour réaliser la transition de nos sociétés, notamment lors de la COP 21 à Paris, et donc pour financer les transformations de nos économies qui vont être nécessaires pour lutter contre le changement climatique.

Que signifie être vert aujourd’hui ?

Il est encore difficile de savoir ce qui se cache derrière cet adjectif : changement profond de pratiques ou simple coup de peinture marketing ? La réalité est souvent entre les deux avec des actions existantes mais loin d’être à la hauteur de l’urgence, et une communication omniprésente qui tend à surestimer le changement en oeuvre.
« Mal nommer un objet, c'est ajouter au malheur de ce monde », écrivait Camus en 1944, et cette phrase semble particulièrement marquante à l’heure de la transition écologique. Dire qu’une activité est verte sans avoir les éléments pour l’étayer c’est prendre le risque du greenwashing, parfois de bonne foi, parfois volontairement pour détourner l’attention. Dans tous les cas, c’est perdre du temps, de l’argent et de l’énergie dont on a tant besoin.
C’est pourquoi les institutions financières commencent à poser la question de ce qui peut être présenté comme “vert” :
  • Dans un avis de décembre 2022 de la banque de France, cette dernière alerte sur les pratiques de greenwashing sur certaines assurances-vie et recommande par exemple d’évoquer l’engagement de l’assurance-vie uniquement si elle comprend au moins 75% de fonds article 9 (voir le détail ici).
  • La taxonomie européenne a cherché à définir une classification des activités dites vertes, avec un seuil d’émissions de CO2  en-dessous duquel une entreprise sera considérée comme “verte” et quatre critères principaux à remplir (en savoir plus ici).
Le public et le monde associatif sont également de plus en plus attentifs aux communications des banques, et n’hésitent pas à dénoncer les communications qui les présentent comme vertes sans engagement concret pour les soutenir : pour être vert il faut définir une stratégie de décarbonation compatible avec les objectifs de l’Accord de Paris.

Il n’y a ni méthode ni label qui garantisse de financer la transition

Aujourd’hui, il est impossible de dire qu’un investissement ou un financement a un impact nul ou “neutre” sur le climat et la biodiversité. Toute activité émet des gaz à effet de serre et utilise des ressources. Sauf que toutes ne le font pas à la même hauteur et que certaines permettent de remplacer des activités fortement émettrices. Financer une entreprise A ou B ce n’est donc pas la même chose, mais il existe des centaines de milliers d’entreprises, alors comment s’y retrouver ?

Les labels de la finance responsable

C’est justement pour y voir plus clair qu’ont été développés les labels de la finance responsable censés garantir des investissements “verts”. En France, les trois principaux labels de la finance responsable sont le label Finansol, Greenfin et ISR. Mais on note aussi au niveau européen, les labels Towards Sustainability, LuxFlag, Nordic Swan ou encore Umweltzeichen. Il suffirait donc de voir un label pour être sûr•es à 100% qu’on ne va pas causer de dommages à la planète ?
Malheureusement, ces labels verts ou responsables sont souvent trop permissifs ou comportent des écueils ce qui ne permettent pas de garantir que les fonds soutiennent réellement des projets et entreprises de la transition.
Le label ISR
Le plus connu, et le plus critiqué, est le label ISR (pour Investissement Socialement Responsable). C’est un label d'État qui a été lancé en 2016 par le Ministère de l'Économie et des Finances. Il existe aujourd’hui plus de 1 150 fonds labellisés pour près de 800 milliards d’euros d’encours.
Néanmoins, le label ISR ne met pas en place de référentiel précis ni de recommandation sur ce qu’est un investissement responsable. Il impose aux fonds labelisés la mise en place d’une méthode d’évaluation, d’une communication sur les objectifs extra-financiers du fonds et d’une certaine transparence et d’autres éléments qui s’apparentent bien davantage à une obligation de moyen (et encore) que de résultat. Au total 6 critères sont pris en compte pour la labellisation.
Les fonds, doivent montrer qu’ils sont “meilleurs que leur indice de référence ou leur univers d’investissement sur au moins deux indicateurs ESG”. Ils peuvent alors, s’ils le souhaitent, se cantonner à la prise en compte de seulement 2 des 3 piliers de l’ESG. Beaucoup se concentrent donc sur le S (social) et le G (gouvernance), alors que le E (environnement) a une note médiocre, voire n’est pas analysé.
Autre écueil pour le label ISR, il n’impose aucune politique d’exclusion. On pourra donc retrouver des entreprises du secteurs des fossiles dans des fonds ISR.
 
Le label Greenfin
Le label Greenfin est un label plus exigeant et donne un cadre précis sur les entreprises éligibles (exclusion sectorielle, thèmes, impact…) mais qui peut connaître certaines failles, par exemple en acceptant des grandes banques qui financent massivement les énergies fossiles.
Les fonds article 9
Ces fonds doivent également contenir une proportion minimale d’investissements alignée avec la Taxonomie de l’Union Européenne, ce pourcentage ayant pour vocation d’évoluer à la hausse dans le temps. Mais ces fonds ne sont pas exemplaires non plus, comme le montre la déclassification en cours d’un certain nombre de produits de l'article 9 vers l'article 8, alors que la réglementation se fait plus contraignante.
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Pour voir un exemple concret, nous avons rédigé cet article qui vous montre l’écart de composition qui peut exister entre deux fonds article 9 ne serait-ce que sur les 10 principales positions du fonds.
Ainsi, pour notre sélection, nous ne pouvons pas nous en remettre aux labels. Si les labels Greenfin et la catégorie article 9 nous permettent de faire une première sélection, nous les passons ensuite individuellement en revue pour analyser leur composition et leur impact.
Pour en savoir plus sur les labels de la finance responsable :

Les fonds bas-carbone

Parmi les fonds de la finance verte, notamment ceux labellisés, on voit fleurir de nombreux fonds intitulés “low-carbone”, “carbon neutral” ou encore “climate ambition”. Tous ces fonds présentent une même ambition : proposer des investissements dont la trajectoire carbone est alignée avec l’Accord de Paris sur le climat (maintenir le réchauffement à 1,5°C et bien en deçà des 2°C).
Sur le papier cela a l’air d’être parfait. Sauf qu’il y a plusieurs problèmes dans le choix des entreprises :
La nature des activités
Les activités de ces fonds sont des activités faiblement émettrices de gaz à effet de serre. Sauf que ces activités sont principalement liées au secteur du numérique, de la santé ou encore du luxe, qui sont faiblement émetteurs du fait de la nature même des produits et services fournis. Il n’y a donc pas nécessairement d’efforts à mettre en place pour réduire les émissions.
La non prise en compte du scope 3
Dans ces fonds, on retrouve bien souvent … des banques ! En effet, les émissions liées à leurs investissements ne sont pas nécessairement prises en compte, même si elles financent encore massivement les énergies fossiles.
L’utilité dans la transition
Ce que l’on ne trouve pas dans ces fonds ce sont des secteurs comme le transport, les bâtiments ou encore l’agriculture. Pourtant ils sont essentiels pour décarboner nos sociétés.
Le potentiel de décarbonation
La trajectoire de décarbonation n’est pas non plus prise en compte, que ce soit celle de l’entreprise ou grâce aux émissions évitées. Par exemple un industriel qui produit des trains sera utile pour la transition et décarboner les usages, même s’il émet plus qu’une entreprise de services numériques.
 

Les méthodes d’analyse extra-financière

Pour mieux comprendre l’impact des fonds et des entreprises qui les composent, il est possible de réaliser une analyse extra-financière. Aujourd’hui, les sociétés de gestion et acteurs de l’analyse ESG ou extra-financière utilisent principalement l’approche Best-in-class. Celle-ci consiste à “privilégier les entreprises les mieux notées d'un point de vue extra-financier au sein de leur secteur d'activité, sans privilégier ou exclure un secteur par rapport à l'indice boursier servant de base de départ” selon le média Novethic.
Cette méthode comprend plusieurs limites majeures :
  • Elle n’exclut aucun secteur. Ainsi, l’entreprise pétro-gazière la mieux notée de son secteur par rapport à l’indice de référence, pourra être intégrée dans une sélection responsable et ce même si elle continue de développer les énergies fossiles, contrairement aux recommandations de l’AIE pour limiter le changement climatique.
  • Le social et la gouvernance peuvent suffire à être bien noté. C’est ce qui fait qu’une entreprise comme Total peut avoir une très bonne note extra financière, parce que sur les critères sociaux et de gouvernance ils sont “best in class”, malgré un coeur d’activité incompatible avec la préservation du climat.
La nocivité intrinsèque d’un secteur, son incompatibilité avec la transition écologique n’est donc pas prise en compte, ce qui compte c’est d’être le meilleur de son secteur, quel que soit celui-ci. À l’inverse une entreprise “moyenne” dans un secteur pertinent pour la transition pourra ne pas l’être. Cette méthode ne permet donc pas de garantir un niveau d’exclusion satisfaisant des énergies fossiles ni de ses financeurs et c’est pourquoi chez Green-Got, nous ne nous reposons pas dessus.
Une autre approche d’analyse extra-financière est l’approche Best-in-universe. Ici, les entreprises privilégiées sont celles qui sont les mieux notées d'un point de vue extra-financier indépendamment de leur secteur d'activité. Si cette méthode est un peu meilleure que le Best-in-class, elle possède toujours la limite de pouvoir sélectionner des entreprises qui performent sur les plans sociaux et de la gouvernance, malgré des conséquences négatives sur l’environnement.
Il existe une dernière approche parmi les principales, nommée Best in Progress, que l’on retrouve notamment sur les fonds immobiliers. Cette méthode est intéressante dans une logique de transition, car elle met l’accent sur le progrès du fonds, qui doit améliorer sa performance dans le temps. Or, pour réaliser la transition il est également nécessaire de transformer les activités polluantes pour décarboner le système dans son ensemble.
 

Les politiques d’exclusion

Pour cesser de financer les énergies fossiles, une méthode efficace mais encore trop peu mise en place est de définir des politiques d’exclusion chiffrées et comprenant des horizons de sortie. Malheureusement, ces politiques restent encore trop souvent permissives et ne permettent pas d’atteindre les objectifs de l’Accord de Paris et de suivre les recommandations de l’AIE. Il est par exemple essentiel de réduire urgemment le financement au secteur du charbon pour atteindre zéro en 2030 au sein de l’OCDE et 2040 pour les autres pays du monde (source : Reclaim Finance) ou encore exclure toute entreprise qui développe de nouveaux projets d’hydrocarbures.
En revanche, la transition est également énergétique, et il peut être utile de soutenir des entreprises réalisant une transition sérieuse de leurs activités vers des énergies décarbonées, quand bien même il leur resterait encore une faible part d’activités liée aux énergies fossiles. C’est notamment le cas de plusieurs producteurs d’électricité qui se détournent de leurs centrales thermiques pour leur préférer des énergies renouvelables.
 

Prendre le temps de bien faire les choses

Ainsi, la finance verte dont on parle depuis dix ans n’est pas encore si simple et aboutie en pratique ! Il n’y a pas un cadre unique d’analyse qui permettrait de savoir facilement et précisément ce qui est utile pour la transition d’un côté et ce qui est néfaste pour le climat et la biodiversité de l’autre. Puisqu’aucune de ces méthodes, ni aucun de ces labels ne sont suffisants, nous avons développé notre propre méthode de sélection.
C’est pourquoi nous avons voulu prendre le temps de bien faire les choses. Nous ne voulions pas seulement vous proposer des fonds bas-carbone qui ne soutiennent pas réellement la transition. Nous ne voulions pas sélectionner des fonds sur leurs labels ou leur nom, sans savoir ce qu’il y avait derrière. Nous avons pris le temps de définir des grands principes d’investissements exigeants, ceux qui nous guideront pour choisir les fonds, les entreprises et les projets que nous vous proposerons.

Nos exigences et nos limites pour la sélection des fonds

Ce que nous avons décidé de faire

Changer toutes les verticales qui composent nos organisations humaines et nos vies, nécessite des financements et investissements d’une ampleur inédite. 125 000 milliards de dollars d’ici 2050 selon l’ONU. C’est pourquoi nous activons le triple pouvoir des banques :
  • Mettre (vraiment) fin aux financements dans les actifs carbonés : Cela signifie de ne pas soutenir l’extension des énergies fossiles et d’exclure les entreprises et les plus gros financeurs de ce secteur au niveau mondial. Green-Got va donc limiter au maximum l’exposition aux énergies fossiles en coupant les vannes du financement et de l’investissement aux acteurs et entreprises qui ne suivent pas une trajectoire compatible avec la lutte contre le changement climatique.
  • Investir et financer les projets de la transition écologique et énergétique : Les entreprises ayant besoin des financements des banques vont donc être incitées voire contraintes de changer leurs pratiques pour respecter le climat et le vivant et de développer des activités de la transition ou dites “vertes” comme l’agriculture durable, la rénovation thermique des bâtiments, les transports bas carbone ou encore la protection des forêts.
  • Agir dans le monde entier, au-delà de la France : La finance, comme les gaz à effet de serre, n’a pas de frontière (ou presque). Les institutions financières d’un pays n’agissent pas seulement sur le territoire national. Elles allouent des fonds aux quatre coins du monde. Ce réseau financier international comporte l’avantage de transcender les frontières et de pouvoir avoir un impact partout sur le globe.

Ce que nous ne pouvons pas (encore) faire

Green-Got reste une jeune structure et nous ne sommes pas un établissement de crédit. Il y a donc certains leviers que nous ne pouvons pas encore activer et qui limitent l’impact que l’on peut avoir pour limiter le changement climatique.
  • Composer nos propres fonds : dans l’idéal, nous aimerions pouvoir composer nous mêmes les fonds pour choisir indépendamment les entreprises dans lesquelles nous investissons. Cela n’est pas encore possible (nous pourrons le faire dès que nous aurons collecté 20 millions d’euros environ) et nous devons donc pour l’instant nous reposer sur des fonds existants composés par d’autres sociétés de gestion.
  • Proposer des livrets qui soutiennent la transition : Les livrets réglementés (type livret A) sont le 2ème produit d’épargne préféré des français, puisque 55 millions de français et françaises en possèdent un. Cependant, 60% des fonds sont gérés par la Caisse des Dépôts et alloués à des projets d’intérêt général mais pas nécessairement écologiques (logements sociaux, infrastructures). Contrairement à ce que l’on pense, le livret de Développement Durable et Solidaire ne finance qu’à hauteur de 10% la transition.
  • N’investir que dans des petites et moyennes entreprises : Dans un premier temps, nous allons proposer une assurance-vie, avec de grandes entreprises multinationales mais aussi des états. Nous voulons proposer d’autres types d’investissements non-côtés afin de pouvoir financer l’économie réelle et locale. Pour atteindre nos objectifs climatiques, les deux sont importants, soutenir le tissu économique engagé pour la transition, tout comme inciter les grosses entreprises à décarboner leurs activités, puisqu’elles ont une responsabilité clé dans les émissions de CO2e mondiales.
  • Faire de l’actionnariat actif : L’actionnariat actif est une logique d’investissement, dans laquelle les investisseurs décident d’intervenir, notamment via le vote de résolutions en assemblée générale d’actionnaires, d’influer sur la stratégie des entreprises. Dans le cadre du climat, certains investisseurs utilisent ce levier pour les pousser à changer leur pratiques et à adopter des engagements plus ambitieux pour décarboner leurs activités et limiter le changement climatique. Certains le font avec des entreprises volontaires, d’autres avec des entreprises réfractaires à l’action climatique, avec des résultats variables.

Notre méthode d’analyse

Pour atteindre nos objectifs pour l’épargne, nous avons défini une méthode, qui comporte également des limites, mais qui nous permettra de proposer une assurance-vie qui finance réellement la transition :
  • Politique d’exclusion : Nous avons défini une liste d’exclusion pour le secteur des énergies fossiles et le secteur bancaire. Ici, nous nous sommes fondés sur la liste des 100 entreprises fossiles qui participent le plus au changement climatique, réalisée par CDP et sur la liste des 30 banques qui financent le plus les énergies fossiles selon le rapport Banking on Climate Chaos. Nous appliquons également un seuil pour les activités liées aux énergies fossiles et à leur financement. Nous pouvons relever ce seuil dans le cadre d’une entreprise qui a une trajectoire de décarbonation sérieuse et qui participe ainsi à réaliser la transition.
  • Sélection qualitative : Nous regardons, individuellement et à la main, la composition de chaque fonds, pour voir dans quelle mesure les entreprises qui la composent répondent aux grands piliers de la transition listés dans notre thèse d’investissement. À chaque fois nous regardons le secteur, les principales activités et les potentielles controverses les concernant. Nous regardons également les émissions évitées grâce aux produits et services.
  • Analyse des impacts : Une fois ces fonds sélectionnés, nous mesurons précisément leur impact via un outil d’analyse extra-financière et une mesure de l’intensité carbone du fonds. L’objectif ici est de pouvoir rendre compte de ces impacts en toute transparence à nos membres, mais également de définir des objectifs de progression dans le temps pour améliorer cette assurance-vie et nos futurs produits d’épargne. Nous sommes attentifs aux enjeux de double comptabilité des émissions qui peuvent être associées aux financements et investissements. En savoir plus sur la double comptabilité
Cette méthode reste encore imparfaite et à vocation à évoluer grâce aux recommandations de notre comité scientifique qui va nous accompagner et garantir la qualité de nos investissements.
 
Vous savez maintenant un peu mieux pourquoi l’épargne prend du temps à arriver, le chemin est sinueux et il y a in fine encore très peu de fonds compatibles avec l’Accord de Paris. Cela se compte en seulement quelques dizaines de fonds. Et parmi ces fonds, de nombreuses entreprises sont bas carbone du fait d’une activité de service peu émettrice. S’il n’est pas possible de sortir complètement des énergies fossiles du jour au lendemain au niveau mondial, il est néanmoins possible de valoriser les entreprises dont la trajectoire de décarbonation est sérieuse, mesurée et avérée. Nous avons choisi chez Green-Got de rediriger les flux financiers vers la transition, le chemin pour y parvenir est long mais nous pouvons compter sur nos membres pour soutenir cette ambition.
 
 
 
Aurélie

Ecrit par

Aurélie

Responsable impact chez Green-Got

Andréa

Ecrit par

Andréa

Co-Founder et CEO de Green-Got