Sommaire
- Comment arrondir mes paiements avec Green-Got ?
- L’agriculture : un secteur clé pour la transition
- Des agriculteurs de moins en moins nombreux
- Un modèle conventionnel qui nuit au vivant
- FEVE : bâtir un avenir agroécologique, ferme après ferme
- Bouleverser les codes de l’agriculture conventionnelle
- Les projets agroécologiques qui ont pu voir le jour grâce à FEVE
- Votre impact avec Green-Got
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Chez Green-Got, nous aimons mettre en lumière des projets qui ont du sens et que vous pouvez soutenir en toute simplicité grâce à l’arrondi de vos paiements à l’euro supérieur.
En novembre, c’était le Refuge GroinGroin qui était à l’honneur. Si vous ne l’avez pas encore découvert, l’article est disponible ici.
Aujourd’hui, on vous emmène dans les coulisses de FEVE. Cette foncière solidaire, soutenue par nos membres via l’arrondi à l’euro supérieur, contribue à la transition agroécologique en France en facilitant l’installation de la nouvelle génération d’agriculteurs et d’agricultrices.
Comment arrondir mes paiements avec Green-Got ?
Votre carte Green-Got est bien plus qu’un simple moyen de paiement. En tant que membre, vous avez la possibilité d’arrondir vos paiements, directement depuis l’app, et de reverser ces dons à des associations et projets œuvrant pour la transition environnementale, la protection animale ou encore le bien social.
Pour activer l’arrondi :
- Étape 1 : rendez-vous dans l’onglet “Cartes” puis choisissez “Arrondir”.
- Étape 2 : définissez le montant maximal que vous souhaitez arrondir par mois.
- Étape 3 : choisissez le projet qui recevra vos dons parmi ceux disponibles dans l’application.
Votre cœur balance et vous ne savez pas quel projet choisir ?
On a tout prévu. Si vous activez l’arrondi sans sélectionner de projet, vos dons seront reversés à part égale entre chaque projet.
L’agriculture : un secteur clé pour la transition
En 2019, pour la première fois depuis la fin de la seconde guerre mondiale, la France a enregistré une balance commerciale déficitaire sur les échanges agroalimentaires réalisés avec le reste de l’Union Européenne. Cela signifie que nous importons plus de nourriture que nous n’en vendons. Pourtant, la France est bien la première puissance agricole européenne. Drôle de paradoxe.
Les agriculteurs sont en première ligne des transformations de la société. Bousculés par l’économie mondialisée, ils sont mis en concurrence sur des marchés mondiaux. Rien qu’au sein de l’Union Européenne, le coût horaire moyen de la main d’œuvre varie drastiquement. En 2018, il était de 4,90 € par heure en Bulgarie contre 42,50 € au Danemark. La France se situe à la 5e place européenne avec avec un coût de 36 €.
En même temps, ils voient leurs pratiques questionnées par la société : pesticides, mécanisation ou encore conditions d’élevage sont remis en question.
Des agriculteurs de moins en moins nombreux
Le nombre d’agriculteurs ne cesse de diminuer. En 1982, ils représentaient encore 7,1 % de l’emploi en France, selon l’INSEE. En 2019, ce chiffre était tombé à seulement 1,5 %. Aujourd’hui, trois quarts des exploitants agricoles sont des hommes, et plus de la moitié d’entre eux ont 50 ans ou plus.
D’ici 2030, 50 % partiront à la retraite. L’agriculture française serait-elle, elle aussi, une espèce en danger ?
Les conditions de travail sont dures, tant physiquement qu’économiquement.
Sur le plan de la santé, un agriculteur travaille en moyenne 55 heures par semaine, soit près de 50 % de plus que la durée hebdomadaire de travail des autres travailleurs en France.
D’un point de vue économique, les revenus des agriculteurs ont fortement baissé, avec une diminution de 40 % en euros constants (c’est-à-dire en tenant compte de l’inflation) au cours des 30 dernières années. Selon un rapport de la Fondation pour la Nature et l’Homme, en 2022, un agriculteur touchait 4 % de moins qu’en 2001 pour la vente d’un litre de lait demi-écrémé. Pendant ce temps, la grande distribution a vu ses revenus grimper de plus de 188 %. En vingt ans, le partage de la valeur s’est donc considérablement déséquilibré, au détriment des producteurs.
En parallèle, la part de l’alimentation dans le budget des Françaises et Français a fortement diminué. En 1960, l’alimentation représentait 38 % du total du budget de consommation des ménages contre seulement 25 % en 2007.
Un modèle conventionnel qui nuit au vivant
En France, seulement 13 % des exploitations agricoles sont certifiées BIO. Le modèle conventionnel qui repose sur les intrants chimiques (engrais ou pesticides nécessaires pour intensifier les rendements) reste dominant.
Pourtant, cette intensification des pratiques agricoles a des conséquences majeures sur la biodiversité : entre 70 % et 80 % des insectes et 25 % des oiseaux ont disparu en Europe.
La consommation de pesticides en France demeure préoccupante, atteignant environ 110 000 tonnes par an. Malgré les efforts des plans gouvernementaux, comme Ecophyto lancé en 2008, l’utilisation des produits phytosanitaires a augmenté. En 2020, la superficie totale de terres agricoles traitées avec des pesticides était 10 % plus importante qu’en 2008, alors que l’objectif était de la réduire de moitié. Ces chiffres montrent à quel point il reste difficile d’inverser la tendance.
Pourtant, l’INRAE rappelle que réduire l’utilisation des pesticides est le levier le plus efficace pour préserver la biodiversité et éviter de nouvelles disparitions.
Transformer notre modèle agricole ne se fera pas sans efforts. Cela passe par des investissements considérables : former une nouvelle génération d’agriculteurs et agricultrices, leur permettre d’accéder au foncier, financer le changement des pratiques et créer des débouchés pour valoriser leurs produits.
C’est précisément ce combat que mène FEVE chaque jour : financer des fermes et accélérer la transition agroécologique en France.
Si vous voulez en savoir plus sur le financement de la transition agricole 👇
FEVE : bâtir un avenir agroécologique, ferme après ferme
FEVE a pour mission de développer des fermes agroécologiques en France. Leur ambition : transformer progressivement le modèle agricole en aidant une nouvelle génération d’agriculteurs et d’agricultrices à s’installer. Vous pouvez soutenir ce projet en activant l’arrondi sur vos dépenses, permettant ainsi de financer ce changement chaque jour.
Bouleverser les codes de l’agriculture conventionnelle
L’agroécologie est une approche de l’agriculture qui s’appuie sur les principes de l’écologie pour une production respectueuse de l’environnement. Son but est de créer des systèmes agricoles durables, résilients et respectueux de l’environnement.
L’un des piliers de l’agroécologie est le respect des écosystèmes. Les fermes sont considérées comme des écosystèmes à part entière, où l’objectif est de renforcer les interactions naturelles entre les plantes, les animaux, les insectes, les sols et l’eau afin de minimiser l’impact environnemental.
Cela implique une diversité des cultures, à l’opposé des monocultures. La diversité, qu’il s’agisse de cultures ou d’élevages, aide à protéger les sols, limite la dépendance aux pesticides et améliore la résilience face aux changements climatiques.
Chez FEVE, chaque agriculteur installé respecte les principes de leur charte agroécologique. Leur socle est constitué des éléments suivants : une agriculture biologique, un travail minimal du sol, une place juste de l’élevage selon les modèles diversifiés de polyculture, tout cela en adéquation avec notre besoin collectif de réduire la part de protéines animales dans notre alimentation. Les fermes financées privilégient donc les ressources locales, favorisant des approvisionnements au plus près des lieux de production. Cette démarche s’inscrit dans une vision solidaire, soutenant les circuits courts et locaux pour une distribution équitable des produits.
En agroécologie, les agriculteurs valorisent les savoirs traditionnels, ce qui leur permet de gagner en autonomie et de réduire leur dépendance aux grandes entreprises de semences, d'engrais et de produits phytosanitaires.
L'agroécologie est souvent considérée comme une alternative aux modèles agricoles intensifs et industrialisés. Elle joue un rôle important dans la transition vers une agriculture respectueuse de l'environnement. La diversité biologique (encourager des cultures variées), l’utilisation de ressources locales, et le développement de l’interdépendance écologique (c’est à dire favoriser des interactions naturelles entre les plantes et animaux) sont l’essence même de ce type d’agriculture.
Les projets agroécologiques qui ont pu voir le jour grâce à FEVE
La ferme de Barthouil dans les Pyrénées-Atlantique
Nicole et Yann, éleveurs de brebis laitières produisant du fromage (AOP en bio), faisaient face à un défi majeur : l’absence de terres pour accueillir leurs brebis durant l’hiver, une fois redescendues des estives.
Grâce au soutien foncier de FEVE, ils peuvent désormais s’installer pendant la saison froide et diversifier leur production. Ils pratiquent un système pastoral, une méthode d’élevage où les animaux pâturent en plein air, permettant ainsi d’entretenir naturellement les prairies tout en respectant les écosystèmes. Leur fromage est produit localement, tout près des pâturages.
En parallèle, ils prévoient de cultiver des céréales en agriculture biologique pour préserver la santé des sols. Leur projet s’étend également à l’arrivée d’un.e maraîchèr.e sur une partie des terres, renforçant ainsi la complémentarité des activités.
Ce projet reflète parfaitement deux piliers de l’agroécologie : la diversité des cultures et la production locale.
La ferme de Runio dans le Morbihan
La ferme de Runio est portée par Clara et Camille, deux paysans-boulangers au parcours atypique.
Située sur 36 hectares au cœur du Morbihan, entre Vannes, Lorient et Pontivy, cette exploitation agroécologique a vu le jour grâce au soutien de FEVE, qui leur a permis d’accéder au foncier et de pérenniser leur activité.
Camille, 37 ans, a commencé sa carrière par un bac agricole à 19 ans. Il a ensuite travaillé huit ans comme éleveur de brebis avant de se reconvertir en menuisier. Plus tard, il a dirigé une entreprise d’aménagements de véhicules et de bateaux pendant 12 ans.
Clara, de son côté, est diplômée d’un Master en économie et sociologie et a travaillé pendant cinq ans au sein de l’association Solidarité Paysans Bretagne. Après la naissance de leur fils Abel, elle s’est formée à l’agriculture, inspirée par ses racines familiales. Ses grands-parents étaient éleveurs de brebis viande, et ses parents ont toujours évolué dans le milieu agricole. Camille, en revanche, a grandi en ville, loin de l’agriculture, avec une mère journaliste et un père architecte.
“On a envie de laisser des terres saines et fertiles à nos enfants, de pas être dépendant de grands groupes, de grandes firmes.” - Camille, paysan-boulanger de 37 ans soutenu par FEVE.
Leur projet repose sur un système de diversification des cultures, mêlant pâturages pour leurs brebis et cultures céréalières. En circuit court à 100 %, ils proposent en vente directe leurs fromages, yaourts et pain. Leur installation en agriculture biologique était une évidence pour eux, comme l’explique Camille :
“Pour nous ça fait partie des fondamentaux. Je crois que la question ne se posait même pas. Cela fait partie de nos valeurs. C'est une question d'éthique, de morale et de politique.”
Grâce à FEVE, Clara et Camille concrétisent leur vision d’une agriculture durable, respectueuse des écosystèmes et axée sur une production locale et équitable.
Depuis 2020, FEVE finance et soutient des projets de reprise et de transformation vers l’agroécologie. Leurs projets sont la preuve que nous pouvons agir quotidiennement pour soutenir la transition agroécologique. Ils ont déjà financé 29 fermes soit 1830 hectares convertis en agroécologie.
Pour cela, vous pouvez investir dans des fermes via FEVE, une entreprise à mission labellisée Finansol qui accompagne financièrement les agriculteurs dans leurs projets de transition écologique. En tant que particulier, vous pouvez soutenir cette initiative en investissant directement dans des fermes durables, comme celles qui produisent du blé biologique ou qui transforment la production laitière en circuit court. Plus qu’un investissement, c’est un engagement pour une agriculture respectueuse de l’environnement.
Il est également possible de faire des dons pour soutenir les projets, mais aussi de changer ses habitudes alimentaires si cela est possible, afin de consommer des produits cultivés sans pesticides, locaux et qui rémunèrent justement les producteurs.
Pour découvrir tous les projets financés par FEVE, rendez-vous ici :
Votre impact avec Green-Got
Vous avez compris l’importance de soutenir une agriculture respectueuse de l’environnement et de ceux qui la font vivre, mais vous ne savez pas comment agir ?
C’est simple, en tant que membre Green-Got, vous pouvez soutenir des projets engagés directement depuis votre application. Rendez-vous dans l’onglet "arrondi" pour activer l’arrondi de vos paiements en faveur de l’association de votre choix. Vous pouvez soutenir non seulement FEVE, mais aussi d’autres initiatives comme :
- Stop EACOP qui lutte contre la création d’un pipeline géant au Ouganda ;
- Cœur de Forêt qui se bat pour la protection des écosystèmes ;
- Wings of the Ocean qui œuvre contre la pollution plastique ;
- Le Refuge GroinGroin dont l’objectif est de sauver des animaux de ferme ;
- Le Centre Athénas qui vient au secours des animaux sauvages.
À l'échelle individuelle, modérer notre consommation est une des clés pour protéger les espèces animales et nos écosystèmes. Même s'ils peuvent aider, aucun programme de restauration des écosystèmes ne pourra être aussi efficace qu'une baisse importante de la consommation. Protéger les écosystèmes avec Green-Got et épargner durablement c'est bien, mais faire évoluer profondément nos modes de production et de consommation pour rééquilibrer nos rapports au monde vivant c’est encore mieux.
Pour en savoir plus, découvrez la vidéo réalisée avec le média Vakita sur FEVE :
Vous pouvez aussi en apprendre davantage sur leur démarche en visitant leur site internet.