Nos limites

Nous ne sommes pas parfaits, mais nous cherchons toujours à faire mieux. Mieux que ce qui existe ailleurs, mieux que ce que nous faisons déjà. Dans cet article, nous partageons un état des lieux honnête de nos limites, de nos efforts et de ce que nous nous engageons à améliorer.

Nos limites
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Nous ne sommes pas parfaits, mais nous cherchons toujours à faire mieux. Mieux que ce qui existe ailleurs, mieux que ce que nous faisons déjà.
Depuis 5 ans, nous construisons chaque jour des solutions pour redonner à chaque Français le pouvoir sur son argent. La route est encore longue, ce n’est que le début.
Mais nous avons choisi le camp de ceux et celles qui agissent, transforment et ouvrent de nouvelles voies, plutôt que d’attendre une perfection utopiste qui pousse à l’inaction. Parce que les limites font partie du chemin et nous croyons profondément que ce n’est que par l’action que nous pourrons apprendre et progresser.
Rester passif, commenter, s’opposer sans proposer, ne sera jamais notre philosophie ni celle de nos membres.
Pour cela, de nombreux chantiers sont en cours chez Green-Got. Nous tenons au courant de toutes nos avancées nos membres, en toute transparence et en temps réel. Dans cet article, nous allons vous dire ce qu’on ne fait pas (encore). Un état des lieux honnête de nos limites, de nos efforts et de ce que nous nous engageons à améliorer.
 
Sur le compte de paiement :

Devenir une banque

Green-Got n’est pas encore une banque, c’est-à-dire un Établissement de Crédit : un établissement bancaire qui peut octroyer des crédits via la création monétaire. Devenir un tel établissement demande plusieurs dizaines de millions d’euros immobilisés en fonds propres, ce que nous n’avions pas il y a 5 ans, n’étant ni héritiers, ni en lien avec de grands fonds, ni gagnant du loto. Nous avons dû monter les échelons de la Banque de France un à un.
Nous avons commencé Agent Prestataire de paiement et Courtier, comme toutes les fintechs de notre secteur.
En janvier 2024, nous avons déposé notre dossier auprès de la Banque de France pour devenir Établissement de Paiement. Cet agrément nécessite entre 14 et 24 mois de procédure en France auprès de l’ACPR (Banque de France). Cela aurait pu être plus rapide dans d’autres pays de l’Union européenne, notamment à Chypre ou en Lituanie, comme le font de nombreuses “néobanques”. Mais nous tenons à être régulés en France.
Nous espérons un passage en Collège pour l’obtention sous conditions suspensives de cette licence mi-2025.
Devenir Établissement de Paiement est la dernière étape avant de pouvoir déposer une demande pour devenir un Établissement de Crédit : une banque.

Proposer des livrets en cours

Aujourd’hui, ni le Livret A, ni le LDDS ne permettent de flécher totalement l’épargne des Français vers des projets véritablement verts. Leur utilisation est encadrée par l’État et la Caisse des Dépôts. Une partie significative des montants collectés finance indirectement des projets polluants ou sans lien avec la transition écologique. Par exemple, pour 100€ déposés sur un LDDS, 60 € vont à la Caisse de dépôts et 40 € à la Banque chez qui vous avez votre livret.
  • Sur les 60€ à la Caisse des dépôts : 26€ vont dans le logement social, 3€ dans des hôpitaux, crèches ou services publics, 3€ en action et 28€ dans des obligations. Pour ces deux derniers, des entreprises peuvent être financées, même si elles ne sont pas durables.
  • Sur les 40€ à votre Banque : 4€ pourront aller dans le développement durable, 2€ dans l’économie sociale, 2€ sur les marchés financiers et 32€ vers les PMEs (sans critère de durabilité). Contrairement à la part gérée par la Caisse des dépôts, les banques ont plus de latitude pour agir sur l’utilisation de ces fonds.
Ainsi, sur vos 100 €, 65 € ne seraient pas fléchés vers des projets écologiques ou solidaires. Le LDDS, censé être « développement durable », n’a en réalité que très peu de critères verts réellement imposés. Et aucune transparence n’est exigée sur les investissements réalisés avec votre argent.
C’est pour cela que, depuis plus d’un an, nous travaillons à la création d’un livret où l’argent sera réellement fléché vers la transition écologique, en excluant les énergies fossiles et en finançant directement des projets utiles au climat et à la biodiversité. Un livret qui sera transparent, exigeant, rentable et accessible à toutes et tous. Nous avons déjà franchi plusieurs étapes techniques et réglementaires, et nous mettons tout en œuvre pour proposer bientôt une alternative concrète, simple et à la hauteur de l’urgence.

Proposer des prêts et crédit immobilier en cours

Green-Got n’est pas encore un Établissement de Crédit. C’est notre projet de le devenir, et nous l’avons annoncé dès le 1er jour.
Ce statut d’Établissement de Crédit est indispensable pour proposer des crédits, notamment immobiliers, via le levier de la création monétaire.
Une fois que nous aurons notre licence bancaire, nous pourrons autoriser les découverts, octroyer des prêts, proposer des crédits ou encore racheter ceux que vous avez ailleurs.
Pour les crédits, comme pour le reste, nous voulons vous permettre de mettre votre argent au service de la transition écologique. Contrairement aux banques traditionnelles qui se contenteraient d'étiqueter certains prêts comme "durables" sans offrir d’avantages, nous aimerions que nos crédits favorisent des choix responsables. Que ce soit pour la rénovation thermique de votre logement ou l'achat d'un vélo électrique, notre conviction est simple : il faut rendre l’écologie simple, accessible et désirable. En construisant des solutions qui servent vos intérêts et ceux du climat, on transforme ainsi un coût en un véritable levier d'action et de transition.
D’ici là, nous construisons des solutions qui vous permettent de mettre de côté avec une rentabilité, pour un futur crédit immobilier ou tout autre projet – comme avec notre assurance-vie GG Planet.
 
Sur l’investissement et le financement de la transition écologique :

L'univers d'investissement et le marché

Au lancement de notre contrat d’assurance-vie en 2023, nous nous sommes attaqués à un marché gigantesque : plus de 1900 milliards d’euros si on s’intéresse uniquement à l’Assurance-vie en France.
La demande pour des placements verts et responsables n’a jamais été aussi forte : près de 7 Français sur 10 se disent prêts à orienter leur épargne vers la transition écologique.
En face de cette attente : nous avons découvert un marché dominé par des acteurs historiques trop peu préparés, maladroits, et parfois même hostiles à une véritable réforme de l’épargne.
Ce monde, avide, de cette demande croissante réagi en multipliant les fonds “verts” sans exclusion réelle, les labels manquants d’exigences ou de contrôle, et une absence de transparence.
 
La mission de Green-Got, proposer une alternative fiable faites de choix exigeants.
  • Sur l’ensemble du marché, seuls 0,4 % des fonds analysés satisfont notre méthodologie. Nous devons donc composer avec un univers restreint qui nous limite dans la diversité des portefeuilles que nous sommes en mesure de proposer.
  • Certains gestionnaires d’actifs ne jouent pas le jeu de la transparence. Ils font des arbitrages qui ne respectent pas leurs engagements, retirent un label quand celui-ci devient trop exigeant, maintiennent une opacité forte sur la composition des fonds.
  • Nous pouvons trouver, dans certains fonds orientés vers la transition écologique, des lignes contraires à notre méthodologie. Notre rôle est alors de demander aux sociétés de gestion le retrait de ces positions. Parfois avec succès, parfois non. Dans ce dernier cas, le fonds n’est pas intégré à nos portefeuilles.
  • Les labels (ISR, Towards sustainability, etc) restent imparfaits malgré de nombreux efforts ces dernières années. Ils ne garantissent pas des ambitions suffisantes vis-à-vis des enjeux de la transition, mais fixent un cadre minimal. Jusqu’au 1er janvier 2025, il était par exemple fréquent de trouver des entreprises fossiles dans un fonds labellisé ISR.
Pour construire notre assurance-vie, nous avons dû surmonter de nombreux freins, à la fois réglementaires et techniques.
C’est pourquoi il est crucial de faire évoluer le marché : en exerçant une pression sur les acteurs financiers pour exiger davantage de transparence et d’alignement avec les recommandations scientifiques, mais aussi en travaillant à faire changer un cadre normatif qui continue de favoriser l’investissement polluant, au détriment de la transition écologique.
 

Créer nos propres fonds d’investissements en cours

Les fonds qui composent actuellement les portefeuilles d’investissement des assurances-vie Green-Got sont des fonds créés par des sociétés de gestion. Nous analysons ces fonds pour évaluer leur conformité avec notre cahier des charges financier et extra-financier : exclusion de l’expansion des énergies fossiles (listes GOGEL et GCEL de l’ONG Urgewald), mesure de leur impact CO₂e (données fournies par Carbon4 Finance) et rentabilité financière, afin de permettre à tous nos membres de faire grandir leur épargne.
Nous sélectionnons uniquement les meilleurs fonds du marché d’un point de vue impact.
La seconde étape est de créer nos propres fonds, afin de ne plus seulement sélectionner le mieux dans ce qui existe, mais de proposer encore mieux. Créer un fonds en partenariat avec une société de gestion n’est possible qu’à partir de 30 millions d’euros collectés. Nous avons dépassé ce seuil en un temps record, 6 mois après le lancement de notre assurance-vie.
Aujourd’hui, nous travaillons donc à créer 2 fonds d’investissement Green-Got, respectant notre méthodologie, qui est une des plus strictes du marché, établie avec notre Conseil scientifique. Cette méthodologie est disponible ici en toute transparence et a été envoyée à Rift, à l’ONG Reclaim Finance et à la Sustainable Banking Coalition afin de collecter leurs retours et de valider la direction.
 

Changer les plus grandes entreprises polluantes de l’intérieur

Aujourd’hui, Green-Got exclut strictement tout investissement dans les entreprises impliquées dans l’expansion des énergies fossiles. Mais demain, nous aimerions y investir pour mieux les transformer : en achetant une part significative d’entreprises cotées du secteur, afin d’exiger, en tant qu’actionnaires de poids, une révision ambitieuse de leur feuille de route vers la neutralité carbone.
Cette stratégie, appelée “actionnariat actif”, consiste à retourner les armes du système contre lui-même : utiliser le pouvoir de l’actionnaire pour imposer des changements profonds de l’intérieur. Elle ne sera possible que si nous collectons des montants bien plus élevés. Nous visons cette approche pour 2027, une fois le seuil du milliard d’euros sous gestion dépassé.
 

Changer les sociétés de gestion et les gérants

Nous engageons au quotidien les sociétés de gestion avec qui nous travaillons pour faire évoluer leurs politiques concernant l’expansion des énergies fossiles. Nous demandons - et avons obtenu - le retrait d’entreprises impliquées dans l’expansion fossile, condition sine qua none de l’intégration des fonds à nos portefeuilles.
Cela ne veut pas dire que toutes les sociétés de gestion avec lesquelles nous travaillons sont exemplaires dans l’ensemble de leur offre. Certaines proposent, à côté de leurs fonds durables, d’autres produits qui financent encore l’expansion des énergies fossiles.
Il arrive ainsi que des acteurs que nous critiquons parfois par ailleurs proposent un fonds qui coche toutes nos cases.
Aujourd’hui nous devons composer avec presque tous les acteurs du marché. Dans les équipes “sustainable” d’Amundi comme celles de BNP ou d’autres acteurs de la finance il y a des humains volontaires, soucieux de bien faire qui partagent les mêmes valeurs que les nôtres et qui construisent des portefeuilles avec conviction.
Plutôt que de tourner le dos aux acteurs de ce monde-là, qui doivent changer, nous décidons de les accompagner et de leur montrer l’exemple.
Plutôt que d’exclure des gérants, qui doivent changer, nous participons à la sélection des actifs et les poussons à sortir du fossile.
Parce que la transition ne se fera pas sans eux.
En investissant dans ce type de fonds, nous envoyons un signal fort au secteur financier. Nous montrons que ce sont ces placements que nous et nos membres souhaitons soutenir. Plus le capital engagé dans ces fonds et ces entreprises augmentera, plus nous pourrons peser sur les décisions de gestion et inciter les grands gestionnaires à faire évoluer l’ensemble de son offre dans ce sens.
 

Financer et prêter directement de l’argent aux entreprises de la transition

Nous avons investi à date (mai 2025) 56 millions d’euros dans les entreprises de la transition écologique.
Sur le total de nos encours :
10 640 000 €, soit 19 % de nos portefeuilles, financent directement des entreprises engagées dans la transition écologique, en participant à l’émission de dette nouvelle via des Green Bonds ou via des investissements au capital en Private Equity. Cet argent soutient des projets concrets, au service d’activités bas-carbone, du recyclage urbain, de la mobilité propre ou de la rénovation bas-carbone
Ces financements interviennent sur le marché primaire.
Ce financement passe notamment par nos différentes campagnes de produits structurés, grâce auxquelles nous avons collecté plus de 9 millions d’euros en seulement 5 mois (chiffres arrêtés fin mai 2025) et avons pour objectif de collecter, via ce biais, 50 millions dans les prochains mois.
Dans ce cadre, une part importante des montants investis par nos membres sert à financer directement des entreprises qui agissent concrètement pour la transition, dans des secteurs clés comme l’énergie, le transport, l’agriculture ou les infrastructures.
Ces financements permettent, très concrètement, de payer des salaires, d’acheter des équipements ou de lancer de nouveaux projets.
Par ailleurs, l’investissement dans des entreprises non cotées en bourse (Private Equity) est historiquement réservé aux clients fortunés. Mais chez Green-Got, nous rendons ce type d’investissement déjà accessible à nos membres, à travers des fonds de Private Equity intégrés à notre assurance-vie GG Planet.
 
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Notre ambition : multiplier ces opportunités dans les années à venir. Nous voulons rendre l'investissement direct dans l'économie réelle encore plus accessible à tous. Il est aussi essentiel de l’encadrer soigneusement. En effet, ce type d'investissement comporte plus de risques. Il nécessite enfin de bloquer un montant d'épargne qui n'est pas à la portée de chacun.
 
Le reste de cette poche (environ 46 millions d’euros) est investi sur les marchés financiers, dits marchés secondaires, via des achats d’actions ou d’obligations d’une entreprise. Dans ce cas, un investisseur achète des parts d’une entreprise et espère en tirer un bénéfice, soit lorsque l’entreprise verse un dividende, soit lorsque la valeur de ses parts augmente et qu’il les revend. Ici, l’argent investi ne se retrouve pas directement sur le compte en banque d’une entreprise, mais il est tout de même fondamental pour la santé économique de cette entreprise et son futur :
  • L’achat d’actions d’une entreprise permet une prise de contrôle des droits de vote, et donc d’obtenir une influence sur les décisions stratégiques de l’entreprise. C’est donc indispensable pour faire changer les grandes entreprises polluantes.
  • C’est la valeur d’une action qui est utilisée comme base de référence pour toute nouvelle émission primaire . Ainsi, si le cours de bourse d’une entreprise est élevé, il sera beaucoup plus facile pour elle d’obtenir de nouveaux financements, et surtout dans de meilleures conditions. Inversement, un cours de bourse bas rendra la situation très compliquée pour elle.
  • Le marché secondaire permet de donner de la liquidité aux actionnaires. Lorsqu’un investisseur décide d’investir dans une entreprise, il ne le fera que s’il estime la liquidité suffisamment bonne et qu’il pourra donc récupérer son argent quand il en aura besoin.
Les marchés primaires et secondaires fonctionnent donc de pair. Les marchés secondaires ont besoin des marchés primaires pour exister, mais sans marché secondaire, les marchés primaires souffriraient de graves problèmes de fonctionnement.
C’est exactement la même chose dans le marché automobile : un modèle de voiture qui se vend bien et à bon prix en occasion attirera beaucoup plus d’acheteurs neufs, car ils auront la certitude de pouvoir le revendre à un bon prix.
Par ailleurs, investir sur le marché secondaire permet de garantir à tous les épargnants la liquidité : leur argent n’est pas bloqué, ce qui est une condition essentielle pour la majorité d’entre eux. Souhaitant inclure tout le monde dans la transition, nous proposerons toujours des produits d’épargne et d’investissement qui ne nécessitent pas de bloquer votre capital.
 

Ce que nous refuserons toujours

Financer l'expansion des énergies fossiles

Au-delà des déclarations d'intention de certains acteurs, chez Green-Got, nous appliquons une politique d'exclusion stricte : aucun investissement de nouveaux projets d'exploration ou d'extraction fossile (charbon, pétrole, gaz). Cette position ferme s'étend aux green bonds pour le charbon et le pétrole & gaz upstream.
Cette position est aussi celle de l’Agence Internationale de l’Énergie : financer l'expansion fossile compromet directement les objectifs climatiques de l'Accord de Paris.
Concrètement, nous excluons par exemple les entreprises encore actives dans l'extraction de charbon comme RWE. Cette entreprise, qui exploite la mine de Garzweiler, ne peut pas figurer dans nos fonds, même via des obligations vertes.
En revanche, nous pouvons investir dans des entreprises qui s'engagent réellement dans la transition énergétique. Elles doivent remplir deux conditions : arrêter tout nouveau projet fossile upstream et midstream et avoir un plan de sortie crédible. Ørsted illustre parfaitement cette approche. Cet énergéticien danois s'est transformé en quelques années : de major pétro-gazière, il est devenu leader de l'éolien offshore. Il ferme progressivement ses dernières centrales thermiques pour atteindre le 100 % renouvelable.

Investir dans des fonds profondément désalignés avec nos objectifs climatiques

Notre méthodologie d'analyse extra-financière identifie et exclut systématiquement les fonds dont les entreprises contribuent significativement au réchauffement climatique. Cela comprend non seulement l’expansion fossile, mais aussi les fonds affichant une trajectoire carbone incompatible avec l’Accord de Paris, et bientôt les fonds soutenant la déforestation tropicale massive.
Par exemple, certains fonds affichés comme “Paris-aligned” affichent des trajectoires supérieurs à +4 °C d’ici la fin du siècle. Ils peuvent être sélectionnés par d’autres acteurs, car il s’agit d’ETFs sans fossiles.
Ils comportent moins de frais que des fonds gérés activement, mais les entreprises qui les composent contribuent à aggraver la crise climatique. Nous nous y refusons.
Nous acceptons les fonds qui dépassent légèrement la trajectoire de +2 °C à trois conditions :
  • Que les secteurs des entreprises qui le composent soient utiles à la transition écologique.
  • Que la trajectoire moyenne du portefeuille soit toujours strictement inférieure à +2 °C.
  • Que la trajectoire du fonds ne dépasse pas les +2.5 °C.
 

Travailler avec TOUS les acteurs ?

Nous l’avons dit plus haut : notre approche consiste à dialoguer avec les sociétés de gestion et les gestionnaires d’actifs, à les challenger, à les accompagner dans l’évolution de leurs pratiques qu’il s’agisse de la sélection de titres, de la méthodologie d’analyse ou des critères d’exclusion.
C’est en collaborant avec le marché que nous faisons bouger les lignes.
Mais même ici, nous conservons une ligne rouge.
Le rapport Banking on Climate Chaos dresse la liste des établissements bancaires ayant le plus financé le secteur des énergies fossiles depuis l’Accord de Paris (en milliards d’euros).
Nous avons ainsi choisi de ne pas travailler avec JPMorgan Chase, Citigroup, Bank of America, UBS, Barclays tant leur implication dans la crise climatique est documentée, massive et persistante et leur engagements réels, faibles par rapport à l’urgence.
Nous décidons également d’exclure BlackRock et Vanguard, deux des plus grands fournisseurs d’ETFs et de fonds du marché pour leur contribution - à travers leurs investissements - au réchauffement climatique et leurs sorties de l’initiative Net Zero Asset Managers (NZAM).
Enfin, si l’intégration ponctuelle d’un fonds BNP Paribas dans un portefeuille peut être tolérée (lorsque le produit répond strictement à nos critères méthodologiques), nous refusons catégoriquement de construire avec eux nos propres fonds ou d’aller plus loin dans un partenariat. Faute à leurs engagements insuffisants et leurs pratiques jugées incompatibles avec nos standards de transition.
 
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Compromettre nos principes pour des raisons commerciales

Face aux pressions du marché ou aux opportunités de croissance rapide, nous maintenons une ligne claire : nos critères extra-financiers ne sont pas négociables.
Cette intransigeance peut parfois limiter notre univers d'investissement ou réduire certaines performances à court terme, mais elle garantit la cohérence de notre approche et la confiance de nos épargnants engagés.
À long terme, ce choix est le bon : avec Green-Got chacun peut aligner ses intérêts personnels avec l’intérêt général. Chacun peut investir dans l’avenir de la planète et dans son propre avenir.
 
 

Un appel ouvert

Ce rapport est perfectible. Comme nous.
Si vous voyez d’autres angles morts, d’autres sujets à creuser : → écrivez-nous.
Merci de nous aider à devenir meilleurs.
Andréa

Ecrit par

Andréa

Co-Founder et CEO de Green-Got