Sommaire
- Celles et ceux qui construisent l’investissement de demain
- Construire notre méthodologie
- Notre conseil scientifique
- Nos outils pour analyser les investissements
- Évaluer la contribution à la transition bas-carbone avec Carbon4 Finance
- Exclure l’expansion des énergies fossiles avec Urgewald
- Assurer la diversification et la mitigation du risque avec Quantalys
- Les moyens investis par Green-Got
- Rappel des grands principes de notre méthodologie
- L’analyse extra-financière
- L’analyse financière
- Mais alors concrètement, quels fonds sont choisis ou exclus ?
- Construire une application mobile
- Notre quotidien
- Appliquer la méthodologie et la faire évoluer en fonction des besoins & opportunités
- Conseiller, éduquer et répondre aux besoins de nos membres
- Faire évoluer notre offre
- Les coulisses des équipes derrière l’investissement chez Green-Got
- Qui est derrière l’investissement
Canonical URL
Do not index
Do not index
Celles et ceux qui construisent l’investissement de demain
Il y a 5 ans, nous avons créé Green-Got pour réorienter l'épargne française vers les secteurs clés de la transition climatique. Une mission devenue vitale.
Le temps presse. Pour éviter les pires conséquences du changement climatique, nous avons 25 ans pour transformer nos sociétés. Les besoins ? 70 milliards d'euros d'investissements supplémentaires chaque année en France. Le coût de l'inaction ? 16 millions de dollars par heure déjà perdus dans l'économie mondiale.
Le paradoxe est saisissant. Depuis l'Accord de Paris, les 60 plus grandes banques ont investi 6 900 milliards de dollars dans les énergies fossiles. Pourtant, respecter nos engagements climatiques implique qu'aucun nouveau projet fossile ne voie le jour. En 2023, pour 1 euro investi dans les fossiles, seulement 1,8 euro l'était dans les énergies bas-carbone — il devrait être de 10 pour 1 en 2030.
Cette réalité touche votre épargne : près de 2 fonds sur 3 chez les assureurs-vie financent encore de nouveaux projets fossiles.
C'est pourquoi 40 personnes se lèvent chaque matin chez Green-Got pour vous redonner le pouvoir sur votre argent. Andréa, Maxime, Aurélie, Théo, Alisson et toute l'équipe construisent l'épargne de demain : une épargne qui bâtit votre avenir tout en préservant celui des générations futures.
Construire notre méthodologie
En 2023, on se retrousse les manches et on commence à construire le premier produit d’épargne de Green-Got : l’assurance-vie. On commence par regarder ce qui se fait sur le marché. Nous analysons les politiques, les méthodologies existantes, les compositions des fonds présentés comme durables.
Ce que l’on découvre nous déçoit : aucun label n’est à la hauteur, rien n’est vraiment “vert”, on ne peut pas compter sur ce qui existe.
Nous décidons donc de partir de zéro : nous composons notre Conseil scientifique et construisons nos propres standards d’exigence pour réellement investir dans la transition.
Et pour construire un nouveau modèle d’investissement, plus strict et exigeant que les standards actuels du marché, on s’appuie sur les scientifiques et les experts : les rapports de Banking on Climate Chaos et de Reclaim Finance, les données d’Urgewald, mais aussi les recommandations du GIEC et de l’Agence Internationale de l’Énergie.
Notre conseil scientifique
Notre conseil scientifique nous a accompagnés pour construire l’assurance-vie et aujourd’hui pour les fonds Green-Got. Ils ont été sélectionnés pour leur expertise complémentaire sur la finance, le climat et les secteurs de la transition écologique :
- François Gemenne : co-auteur du GIEC, professeur à Sciences Po et directeur de l’Observatoire Hugo.
- Greg de Temmerman : Head of Science à Quadrature Climate Foundation, ex-coordinateur scientifique du projet ITER de fusion nucléaire.
- Nicolas Dufrêne : directeur du think thank L'Institut Rousseau et co-auteur du livre "Une monnaie écologique".
- Marilyn Waite : directrice du Climate Finance Fund et autrice de "Sustainability at Work".
- Sylvestre Huet : journaliste scientifique spécialiste des questions climatiques.
Une fois les grands principes de notre méthodologie posée, nous la leur avons envoyée afin d’avoir leur retour : ce qui était bien, ce qu’il fallait améliorer, ce qu’il fallait ajouter. Nous sommes convaincus que nous pouvons constamment nous améliorer et notre conseil scientifique est là pour challenger nos hypothèses et nos choix stratégique, pour rediriger l’épargne des Français vers les entreprises de la transition.
Nos outils pour analyser les investissements
Pour pouvoir analyser les fonds et évaluer leur pertinence pour la transition, nous nous achetons les données fournies par plusieurs outils, parmi les meilleurs sur le marché aujourd’hui.
Évaluer la contribution à la transition bas-carbone avec Carbon4 Finance
Notre objectif : Évaluer la contribution réelle des fonds à la transition bas-carbone et leur exposition aux risques climatiques.
Ce que fait cet outil : Carbon Impact Analytics de Carbon4 Finance mesure précisément la trajectoire climatique des fonds, les émissions induites et évitées, l'alignement avec la taxonomie verte européenne, ainsi qu'une analyse sectorielle détaillée des positions. Les données climat et carbone permettent aux gestionnaires d'actifs, fonds de pension, banques et fabricants d'indices de développer leurs solutions d’épargne en intégrant le défi du changement climatique.
Comment nous l'utilisons concrètement : Ces données nous servent à la fois pour la sélection initiale des fonds et pour leur suivi régulier. Nous réalisons des arbitrages en fonction de l'évolution de leur intensité carbone et de leur trajectoire climatique. Tous nos portefeuilles respectent l'objectif de l’Accord de Paris (+2 °C), mais nous adoptons une approche nuancée : certaines industries très émettrices restent essentielles à la transition (comme l'acier pour construire des rails et favoriser le transport ferroviaire), tandis que d'autres, peu émettrices, ne sont pas cruciales pour la transition (comme fabriquer des sacs à main).
Exclure l’expansion des énergies fossiles avec Urgewald
Notre objectif : Exclusion stricte de toute expansion d'énergies fossiles, conformément aux recommandations de l’Agence Internationale de l’Énergie qui stipule qu'aucun nouveau puits de pétrole ou mine de charbon ne doit voir le jour pour rester sous +2 °C.
Ce que fait cet outil : Urgewald, ONG allemande spécialisée dans l’analyse des nouveaux projets d’infrastructures fossiles, nous fournit deux bases de données complémentaires.
- La GCEL (Global Coal Exit List), lancée en 2017, répertorie les entreprises actives sur toute la chaîne de valeur du charbon thermique.
- La GOGEL (Global Oil & Gas Exit List), lancée en 2021, couvre plus de 1 700 entreprises des secteurs pétrolier et gazier, représentant 95 % de la production mondiale.
Comment nous l'utilisons concrètement : Ces bases de données, utilisées par plus de 230 institutions financières, nous permettent d'identifier précisément les entreprises impliquées dans l'expansion charbon & pétrole et gaz (upstream et midstream) et d'exclure systématiquement les fonds qui les contiennent, GNL inclus (voir nos politiques charbon et pétrole & gaz). Nous croisons ces informations avec les lignes à lignes de chaque fonds pour nous assurer qu'aucun investissement ne finance de nouveaux projets d'énergies fossiles.
Assurer la diversification et la mitigation du risque avec Quantalys
Notre objectif : Assurer une diversification efficace de nos portefeuilles et optimiser le rapport rendement/risque pour offrir à nos clients des investissements performants et sécurisés.
Ce que fait cet outil : Quantalys, solution de référence dans l'industrie de la gestion d'actifs, agrège les données financières et extra-financières de milliers de fonds. Cette plateforme nous permet d'analyser les performances et la volatilité, les ratios de Sharpe et tracking error, le drawdown et les corrélations, ainsi que les répartitions sectorielles et géographiques, l'historique de notation et la structure des frais.
Comment nous l'utilisons concrètement : Cet outil nous permet de tester nos portefeuilles et de les soumettre à des scénarios de stress pour anticiper leur comportement en cas de turbulences. Nous vérifions la qualité de notre diversification, optimisons le rapport rendement/risque, et maintenons une veille dynamique et comparative sur les marchés. C'est notre outil de travail quotidien pour trouver un équilibre entre performance financière et impact.
Les moyens investis par Green-Got
Les outils que nous utilisons - hormis Urgewald - ne sont pas gratuits. Ils nous coûtent même plusieurs dizaines de milliers d'euros par an. Cette démarche mobilise également une équipe de près de 10 personnes dédiées à la construction et à la gestion de notre assurance-vie. Au total, ce sont des dizaines de milliers d'heures de travail investies pour analyser, construire, conseiller, développer notre application, échanger avec les sociétés de gestion, etc.
Les coûts se mesurent aussi sur la baisse de nos marges : contrairement à de nombreux acteurs qui privilégient les ETF passifs pour réduire les coûts, nous sélectionnons nos fonds prioritairement sur leur impact, souvent avec des frais plus élevés prélevés par les sociétés de gestion. Mais l'immense majorité des ETF ne respectent pas nos critères de sélection, et nous assumons pleinement de prendre notre part au "surcoût écologique" pour rediriger l’épargne vers les entreprises de la transition.
Que ce soit en utilisant les meilleurs outils du marché, en payant les salaires des équipes dédiées à l’investissement et son impact ou encore en baissant nos marges, nous investissons pour créer un nouveau modèle d’investissement transparent et aligné avec les valeurs de nos membres.
Nous sommes convaincus que c’est essentiel, et qu’investir dans la transition est un double bénéfice pour chacun et chacune : vous investissez dans un avenir durable pour la société autant que dans votre propre avenir.
Rappel des grands principes de notre méthodologie
L’analyse extra-financière
Notre approche est structurée autour de plusieurs étapes complémentaires :
Pré-sélection par les labels et classifications
L’équipe utilise d'abord les labels de finance responsable (Greenfin, ISR, Finansol, Towards Sustainabillity) et la classification européenne SFDR comme filtres initiaux. Nous privilégions les fonds Article 9 du SFDR, qui ont un objectif explicite d'investissement durable ou de réduction des émissions. Cependant, nous sommes conscients que ces labels peuvent être trop permissifs et nécessitent une analyse plus approfondie. Nos 12 fonds investis actuellement ont pour la majorité un label (ISR ou Greenfin), avec une majorité classée Article 9.
Voici les labels et le SFDR de chacun de nos fonds investis
ㅤ | Greenfin | ISR | Finansol | Toward Sustainability | SFDR |
M Climate Solutions | ✅ | ✅ | 🅧 | ✅ | Article 9 |
Dorval European Climate Initiative | ✅ | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
Mandarine Impact Green Bonds | ✅ | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
MIROVA Obli Euro | 🅧 | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
ODDO BHF Green Bond CR | ✅ | 🅧 | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
RobecoSAM Smart Energy Equities | 🅧 | 🅧 | 🅧 | ✅ | Article 9 |
DNCA Invest Beyond Semperosa | 🅧 | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
OFI Invest Act4 Green Future | ✅ | 🅧 | 🅧 | 🅧 | Article 8 |
AMUNDI Euro Government Titled Green Bond | 🅧 | 🅧 | 🅧 | 🅧 | Article 8 |
Pictet Gbl Env Opp | 🅧 | 🅧 | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
Novaxia R | 🅧 | ✅ | ✅ | 🅧 | Article 9 |
Perial Euro Carbone | 🅧 | ✅ | 🅧 | 🅧 | Article 9 |
Analyse sectorielle
L'équipe a identifié 8 secteurs critiques pour la transition écologique, choisis selon leur poids dans les émissions mondiales et leur utilité pour la décarbonation : Énergies bas-carbone, Bâtiments écologiques, Économie circulaire, Industries bas-carbone, Transports durables, Technologies de l'information, Agriculture durable et forêts et Adaptation aux effets du changement climatique. Pour chaque fonds, nous regardons les principales positions du fonds pour voir si elles correspondent à des entreprises en lien avec ces secteurs.
La trajectoire climat et l’impact carbone
Les équipes mesurent la contribution des fonds à l’atténuation du changement climatiques et pour cela, nous nous appuyons sur des données fournies par Carbon4 Finance :
Trajectoire de réchauffement : alignement avec l'Accord de Paris (maximum 2 °C, idéalement 1,5 °C). Aujourd’hui, nos portefeuilles ont une trajectoire située entre +1,8 °C et +1,9 °C.
ㅤ | Trajectoire climat |
Sage | 1.8°C |
Equilibré | 1.8°C |
Audacieux | 1.9°C |
Intrépide | 1.9°C |
Et les fonds investis dans les portefeuilles ont tous une trajectoire située entre +1,5 °C et +2,4 °C. Les deux fonds immobiliers n’ont pas de trajectoire climat mesurable sur C4F (ils sont présentés comme alignés avec une trajectoire 2 °C, mais elle est calculée avec des méthodologies différentes de Carbon4 Finance).
ㅤ | Trajectoire climat |
M CLIMATE SOLUTIONS C | 1.5 |
Dorval European Climate Initiative | 1.6 |
Mandarine Impact Green Bonds I | 1.6 |
MIROVA OBLI EURO R C | 1.7 |
ODDO BHF Green Bond CR | 1.7 |
RobecoSAM Smart Energy Equities I EUR | 1.7 |
DNCA Invest Beyond Semperosa I EUR | 2 |
OFI Invest Act4 Green Future | 2 |
AMUNDI EURO GOVERNMENT TILTED GREEN BOND | 2.1 |
Pictet Gbl Env Opp I EUR Acc | 2.4 |
Novaxia R A | N/A |
Perial Euro Carbone A | N/A |
Pourquoi a-t-on sélectionné le fonds Pictet Gbl Env ?
- Le fonds investit dans des entreprises comme Ørsted (leader de l'éolien en mer) ou Waste Management (gestion des déchets) et de nombreuses entreprises de la gestion des déchets qui augmentent la trajectoire climat, mais qui sont utiles pour la transition.
- Son intensité carbone est faible (88 tCO2e per EURm vs. 158 pour le Stoxx 600).
- Pas d’entreprises liées à l’expansion fossile charbon, upstream et midstream.
Émissions induites/évitées : comparaison entre les émissions générées par les activités financées et celles évitées par rapport à un scénario de référence. Plus ce ratio est faible, plus le fonds contribue à la décarbonation.
Voici les émissions induites et évitées de nos portefeuilles :
ㅤ | Intensité carbone | Émissions évitées | Ratio |
Sage | 137.46 | -96.15 | 1,42 |
Equilibré | 132.88 | -92.95 | 1,42 |
Audacieux | 101.35 | -78.20 | 1,29 |
Intrépide | 126.95 | -64.55 | 1,96 |
Exclusions de l’expansion fossile
Conformément aux recommandations de l'Agence Internationale de l'Énergie et de Reclaim Finance, tous les fonds excluent les entreprises impliquées dans l'expansion des énergies fossiles en nous basant sur deux listes :
La Global Coal Exit List (GCEL) pour l’exclusion du charbon : extraction et expansion du charbon thermique.

La Global Oil & Gaz Exit List pour l’exclusion du pétrole et du gaz : expansion upstream (extraction) et midstream (transport).

Exclusion de la déforestation tropicale - en cours de développement
Face au manque de données standardisées sur la biodiversité, les équipes de Green-Got travaillent pour intégrer l'analyse de l'exposition à la déforestation via la liste Forest 500, qui recense les 500 entreprises contribuant le plus à la déforestation tropicale.
Liste et critères disponibles sur le site de Forest 500

L’analyse financière
Elle intervient forcément après l’analyse extra-financière qui reste notre mission principale.
Derrière chaque ligne, il y a un travail technique d’analyse rigoureux. Notre ambition est claire, construire des portefeuilles solides, diversifiés et cohérents, qui allient le double profit performance et impact.
Notre travail grâce à de nombreux outils, c’est notamment de croiser : les performances, et ratios de volatilité, ratios de sharp, drawdown, répartition sectorielle, répartition géographique, corrélation des fonds, historique de notation, structure des frais.
Nous mettons en place une veille approfondie, dynamique et transparente.
Nous devons avant tout proposer des supports alignés avec le profil investisseurs des épargnants Green-Got, leur horizon de temps et leurs objectifs de vie. Cela commence par une analyse afin de respecter un niveau de risque SRRI (Synthetic Risk and Reward Indicator) aligné avec leurs objectifs.

La volatilité des supports et la recherche du meilleur rapport rendement/risque.
La valeur d’une action ou d’un fonds fluctue en permanence. La volatilité est un indicateur qui mesure l’amplitude de ces hausses et de ces baisses.
La connaissance du niveau de volatilité d’un placement nous est donc utile pour évaluer le risque de ce placement : quand la volatilité est élevée, la valeur du capital investi peut baisser de façon importante.


L’importance de la diversification
Vous connaissez l’adage “Ne pas mettre tous ses œufs dans le même panier”, jusqu’à présent, on ne l’a pas exprimé plus clairement.
Construire un portefeuille de qualité implique de ne pas concentrer l’ensemble des investissements sur un seul secteur géographique (Europe, États-unis, Asie).

De respecter une diversification en termes de secteurs d’activité (santé, industrie, communication, agriculture), en termes de taille des entreprises (petites, moyennes, grandes capitalisations).
De choisir des classes d’actifs différentes (obligations Europe, actions monde, trésorerie, fonds en euros).

L’importance de la corrélation des supports au sein d’un portefeuille.
Dans une allocation, la multiplication des supports peut nous faire tomber dans des pièges assez simples reproduits par beaucoup d’épargnants novices, et même certains plus aguerris en l’absence d’outils d’analyse.
La corrélation importante de deux fonds entre eux, c’est l’absence de diversification. Il faut veiller à l’équilibre global du portefeuille.

Nos portefeuilles face à l’histoire
Le test de nos portefeuilles est essentiel afin de les soumettre à des scénari de stress des marchés pour comprendre comment ils ont réagis et comment ils sont susceptibles de le faire.
Les événements historiques d’hier ne sont pas ceux de demain, mais il est intéressant de pouvoir replacer un portefeuille face aux grandes dates clé pour anticiper des scénarios de crises comme de reprises.

Tous ces détails demandent une formation avancée en analyse financière ainsi qu’une compréhension fine des mécanismes de marché. Il faut comprendre les méthodologies, interpréter les écarts, replacer les résultats dans leur contexte macroéconomique et dans la stratégie du fonds.
Un important travail de veille financière et de l’actualité économique est essentiel pour le bon pilotage des fonds.
Mais alors concrètement, quels fonds sont choisis ou exclus ?
Pour illustrer les critères listés au-dessus, le plus simple reste de montrer avec des exemples de fonds, ceux qui passent nos critères et ceux qui ne les passent pas.
Deux fonds, deux noms éloquents, mais pas le même niveau d’exigence.
L’univers de l’investissement responsable est rempli de noms séduisants. Mais derrière l’étiquette, tous les fonds ne se valent pas :
Rapport de l’ONG Urgewald Urgewald ‣
Rapport de l’ONG Reclaim Finance ‣
C’est là que notre travail d’analyse prend tout son sens.
Prenons un exemple concret :

Fonds rejeté par notre méthodologie
Sur le papier, ce fonds coche toutes les cases marketing :
“SRI”, “Paris Aligned”, “Climate”. Autant de termes qui peuvent rassurer. Son ancien nom est “Net Zéro Ambition”. Mais une fois passé au crible de notre méthodologie, il ne passe pas.
Pourquoi l’avoir exclu ?
- Méthodologie indicielle passive : l’indice reste peu exigeant dans sa sélection et conserve une logique financière avant tout.
- Température du portefeuille trop élevée : 2 x supérieure à la cible des accords de Paris.
- Plus de 70% du portefeuille est investi dans ces 4 secteurs : Technologies de l’information, Santé, Industrie et Finance avec une majeure partie ne contribuant pas à l’atténuation du changement climatique.
Ce fonds peut répondre à certains standards d’acteurs du marché, mais pas aux nôtres, plus stricts et alignés avec les recommandations scientifiques.
.png?table=block&id=211b6c24-12c5-809a-88ba-ee7cb5a0dde2&cache=v2)
Fonds retenu par notre méthodologie
Ce fonds, en revanche, est sélectionné dans nos portefeuilles.
On note un nom un peu moins grandiloquent et l’absence de benchmark type “PAB” ou “SRI”.
La vertu ne s’écrit pas sur une étiquette.
Pourquoi l’avoir choisi ?
- Exclusions strictes : pas d’expansion des énergies fossiles, pas d’entreprises impliquées dans l’armement, le tabac ou l’agriculture intensive.
- Sélection active et transparente : les entreprises sont choisies pour leur impact environnemental réel, leur gouvernance et leur rôle dans la transition.
- Trajectoire climat alignée avec l’Accord de Paris et 82% d’entreprises avec des objectifs de réduction des émissions de gaz à effet de serre approuvés par le SBTi.
Ce n’est pas juste un fonds “étiqueté vert”. C’est un outil structurant de la transition, géré avec conviction et traçabilité.
Ce que cela montre
La différence entre ces deux fonds n’est pas dans le nom. Elle est dans les choix réels de composition, de gouvernance, de trajectoire climat et d’exclusion.
Et c’est exactement là que nous intervenons chez Green-Got : aller au-delà du marché pour garantir que chaque euro investi finance réellement des solutions, pas des illusions.
Construire une application mobile
Une interface accessible : la clé pour démocratiser l’investissement responsable
Mais la sélection rigoureuse des fonds ne suffit pas. Ce n’est que la première étape. Pour réellement permettre à chacun et chacune de reprendre le pouvoir sur son argent et d’agir pour la transition écologique, il faut que la souscription soit simple, fluide et sécurisée.
Or, trop souvent, les outils d’investissement sont conçus par et pour des professionnels de la finance. Interfaces austères, parcours complexes, jargon incompréhensible : tout cela crée une barrière d’entrée qui exclut celles et ceux qui n’ont pas les codes. Cette exclusion est aux antipodes de notre mission.
Chez Green-Got, nous voulons casser ces barrières. Nous croyons qu’un outil bien conçu peut rendre l’investissement accessible, compréhensible, et même enthousiasmant.
C’est pourquoi le développement de notre application mobile est absolument capital. Elle est bien plus qu’un canal technique : elle est notre pont vers les utilisateurs.
Nous sommes d’ailleurs parmi les tout premiers acteurs à proposer la souscription à un contrat d’assurance-vie 100 % mobile, une avancée majeure dans un secteur historiquement lent à se numériser.
Cela ne s’est pas fait en un claquement de doigts. Ce projet ambitieux a nécessité de longs mois de collaboration intense entre toutes nos équipes :
- Nos designers, pour penser une interface claire, rassurante et intuitive.
- Nos ingénieurs et développeurs back-end, pour garantir performance, fiabilité et sécurité.
- Nos développeurs front-end, pour créer une expérience fluide, rapide et agréable sur mobile.
- Nos analystes conformité, pour garantir un parcours irréprochable sur le plan réglementaire.
- Et bien sûr, l’équipe back-office, qui veille à ce que chaque souscription fonctionne sans accroc, dans le respect des délais et des exigences clients.
Une innovation au service de la mission
Cette prouesse technique n’est pas un simple gadget. Elle incarne notre vision d’une finance au service du plus grand nombre. Grâce à elle, une personne qui n’a jamais investi de sa vie peut aujourd’hui, en quelques minutes, devenir actrice de la transition écologique.
Notre quotidien
Chez Green-Got, nous poursuivons deux missions principales :
- Financer la transition écologique pour atténuer et s’adapter au changement climatique.
- Éveiller les consciences et faire bouger le système bancaire tout entier.
Derrière ces missions, cette ambition, il y a un travail quotidien, humain, technique qui ne cesse d’évoluer. Voici ce que cela représente concrètement pour nos équipes.
Appliquer la méthodologie et la faire évoluer en fonction des besoins & opportunités
Chaque jour, nous appliquons notre méthodologie à l’ensemble des placements financiers que nous proposons. Cela signifie étudier ligne par ligne les fonds, les entreprises, les indices, pour vérifier leur alignement avec nos engagements : exclusion de l’expansion fossile, transparence des pratiques, alignement avec l’Accord de Paris, part réelle d’éco-activités, gouvernance, etc.
Mais une bonne méthodologie n’est pas figée : nous la faisons évoluer en continu. En échangeant avec notre conseil scientifique, en intégrant les critiques et recommandations des ONGs qui encadrent le secteur, en intégrant les retours de nos membres et en restant attentifs aux évolutions réglementaires et scientifiques. C’est cette vigilance permanente qui nous permet de garder un cap clair et de ne jamais faire de compromis sur l’impact.
Pour en savoir plus : ‣
Conseiller, éduquer et répondre aux besoins de nos membres
Nous accompagnons avec rigueur, pédagogie et transparence, nos membres dans leurs décisions d’épargne, dans leurs choix de placement, et dans leur volonté de contribuer à un avenir plus soutenable.
- Expliquer le fonctionnement de nos solutions, les arbitrages possibles, les options de gestion, ou encore le sens des performances affichées.
- Clarifier l’impact réel de leurs investissements : quelles entreprises sont financées ? Quelles sont les exclusions appliquées ? Pourquoi ce fonds est retenu ?
- Accompagner les démarches administratives, parfois techniques, comme la modification d’une clause bénéficiaire, un changement de portefeuille, ou une demande de rachat.
- Orienter les membres vers les meilleures décisions, selon leurs objectifs (préparer leur retraite, sécuriser leur épargne, diversifier leur patrimoine) tout en respectant leurs valeurs écologiques.
Ce lien direct, humain et permanent avec notre communauté est au cœur de notre modèle. C’est ce qui fait la différence entre un simple distributeur de produits financiers, et un acteur engagé.
Faire évoluer notre offre
Enfin, une partie essentielle de notre quotidien est tournée vers l’innovation produit.
Proposer de nouvelles fonctionnalités sur nos cartes et nos comptes de paiement, virements instantanés, cartes virtuelles, nouveaux avantages exclusifs. Concernant l’épargne, Green-Got est aujourd’hui assez solide pour ne plus dépendre uniquement de l’offre existante sur le marché : nous avons désormais les moyens de créer nos propres fonds.
Nous en lançons deux, construits selon nos critères, notre méthodologie, avec l’appui de notre conseil scientifique, des retours d’ONG spécialisées. Cela nous permet d’aller plus loin : choisir les entreprises avec précision, fixer des objectifs climatiques clairs, piloter le portefeuille en direct.
Et ce n’est qu’un début. Nous travaillons déjà sur d’autres produits d’épargne responsables, pour élargir l’offre à impact, la rendre plus personnalisée, et répondre aux besoins de tous les profils d’investisseurs.
De nouveaux produits structurés, le contrat d’assurance-vie pour les mineurs, un plan d’épargne-retraite (PER), un fonds en euros responsable et d’autres nouveautés…
Les coulisses des équipes derrière l’investissement chez Green-Got
Le quotidien d’Alisson et des équipes gestion de patrimoine chez Green-Got
Chez Green-Got, mon métier dépasse largement la simple gestion des contrats d’assurance-vie. Mon rôle s’articule autour d’une mission centrale : permettre à nos membres d’investir de façon cohérente conformément à leurs objectifs et leur situation patrimoniale.
Concrètement, je passe mes journées à traduire des données complexes en conseils clairs et utiles. Je décortique l’actualité financière, juridique et fiscale. Je fais évoluer nos portefeuilles face à la réalité des marchés. Cela passe par l’analyse détaillée des fonds. Je surveille l’évolution des entreprises financées et surtout, je m’assure que tout cela reste aligné avec les engagements que nous prenons en matière d’exclusion fossile, de transparence et d’impact réel. Cela implique une veille constante, des lectures spécialisées, mais aussi des échanges réguliers avec nos partenaires assureurs, nos sociétés de gestion et notre propre équipe d’analyse. C’est un travail d’équipe.
Mais mon quotidien, c’est aussi et surtout l’accompagnement de nos membres. Chaque jour, je réponds à leurs questions, je les aide à comprendre le fonctionnement de leurs placements, à effectuer des arbitrages, à rédiger une clause bénéficiaire personnalisée ou à ajuster leur profil d’investissement. Et souvent, on va bien au-delà de l’aspect technique. Ce sont des discussions sincères sur ce que leur argent finance, sur les limites de certains labels, sur ce qu’implique vraiment “investir responsable”.
Je consacre également du temps à faire remonter les questions récurrentes, les blocages, les attentes des membres. Cela nourrit directement nos réflexions produit, l’évolution de l’application, le développement de nouveaux outils pédagogiques ou encore la création de nouveaux produits d’investissement.
Rien n’est figé chez Green-Got. Nous construisons en avançant, en restant connectés à la réalité de celles et ceux que nous accompagnons.
Enfin, il y a une dimension que j’apprécie particulièrement dans mon travail : la transmission. J’échange avec l’équipe tech pour traduire nos exigences métiers dans l’app, et je collabore avec l’équipe impact pour affiner nos critères. C’est cette porosité entre les métiers, cette dynamique d’amélioration continue, qui rend notre mission à la fois exigeante et profondément stimulante.
Chaque jour, je mesure à quel point notre rôle est utile : rendre la finance compréhensible, exigeante et responsable. Et je suis fier de faire partie d’une équipe qui ne se contente pas de suivre le marché, mais cherche à le faire bouger, avec méthode et détermination.
Le quotidien d’Aurélie et l’analyse impact chez Green-Got
Mon travail s'articule autour d'une mission centrale : décrypter l'impact réel des investissements financiers sur notre société et notre environnement pour construire un nouveau modèle d’investissement.
Une journée type est partagée entre trois sujets principaux : analyser les fonds, améliorer constamment nos méthodologies via l’échange avec les sociétés de gestion et des experts de la finance durable et diffuser notre expertise en formant les équipes et en informant nos membres.
Pour pouvoir proposer à nos membres des portefeuilles qui contribuent à la transition écologique, il faut se plonger dans l'analyse minutieuse des secteurs d'activité des entreprises qui composent nos fonds d'investissement, des données climat et carbone associées, mais aussi passer un temps considérable à lire des rapports d'experts sur le financement de la transition énergétique et les enjeux liés aux énergies fossiles.
Dans de nombreux cas, il faut aussi prendre le temps d’échanger avec ceux qui ont construit les fonds : pourquoi avoir intégré cette entreprise ? quels outils et référentiels sont utilisés par leurs équipes ? Ces échanges me permettent de comprendre en profondeur leurs méthodologies, leurs critères de sélection et la manière dont elles intègrent les facteurs environnementaux, sociaux et de gouvernance dans leurs décisions d'investissement.
Je consacre aussi du temps à la rédaction de notes d'analyse qui alimentent les réflexions stratégiques de l'équipe de gestion. Ces documents synthétisent les recommandations et le consensus scientifique sur des questions qui peuvent faire débat comme la voiture électrique, le nucléaire ou encore les éoliennes offshore. Ils servent de base aux discussions internes et orientent parfois les décisions d'allocation d'actifs.
Enfin, la dimension pédagogique est centrale dans mon quotidien : je forme en continu les équipes en contact avec nos clients. Il s'agit de les outiller pour répondre avec précision et clarté aux questions de plus en plus pointues de nos clients sur l'impact réel de leur épargne. Cette mission de transmission des connaissances est cruciale dans un contexte où les épargnants sont de plus en plus soucieux de l'alignement entre leurs valeurs et leurs choix d'investissement, et où il est difficile de faire le tri entre l’épargne qui est réellement utile à la transition et celle qui n’a de durable que le nom.
Ce travail est essentiel, de nombreux articles ont soulevé le problème de l’opacité de notre épargne : les citoyens ne savent pas dans quoi est investi leur argent, et il leur est quasiment impossible de le savoir.
C’est mon travail de rendre la finance durable compréhensible, transparente et exigeante.
C’est mon travail de redonner aux épargnants le pouvoir de choisir le monde que leur argent construit.
Et je suis fière de me lever tous les matins pour accomplir cette mission.
Qui est derrière l’investissement
Andréa

CEO
CEO de Green-Got, Andréa porte la mission de l’entreprise : rediriger l’argent investi dans les énergies fossiles vers la transition écologique. Il impulse les grandes orientations et veille à ce que chaque décision soit alignée avec les engagements initiaux.
Sa vision stratégique est précieuse pour choisir les grands axes de développement et les nouvelles décisions d’investissements.
Aurélie

Directrice de l’Impact
La méthodologie scientifique de Green-Got, c’est elle. Aurélie veille à l’alignement des placements avec les recommandations scientifiques et les attentes des membres. Elle garantit que les choix de fonds ou de partenaires contribuent réellement à la transition écologique et solidaire.
Maxime

Directeur des Investissements
Il développe l’offre de placements, supervise la sélection des fonds, l’analyse financière et extra-financière, ainsi que la structuration des produits d’épargne. Son rôle : s’assurer que nos placements investi ont un sens et respectent des critères d’impact, de transparence et de performance.
Sidonie

Analyste Impact
Sidonie analyse les portefeuilles, les fonds, et les données ESG pour s’assurer que chaque ligne respecte les engagements Green-Got. Elle identifie les points de vigilance, suit les controverses et affine la stratégie d’impact au quotidien, elle s’occupe des différents outils de mesure d’impact et rédige la documentation de Green-Got.
Théo

Conseiller en gestion de patrimoine
Théo accompagne les membres dans leurs décisions d’épargne et de placement, en les aidant à aligner leurs objectifs financiers avec leurs valeurs environnementales. Il rend concrète la promesse de conseil à impact. C’est un expert à la croisée des placements financiers, de la fiscalité, de la transmission, votre meilleur allié pour un avenir serein.
Alisson

Conseillère en gestion de patrimoine
Avec pédagogie et rigueur, Alisson explique le fonctionnement des placements, sécurise les parcours client et accompagne chaque membre dans la compréhension des arbitrages d’investissement responsables. C’est une experte à la croisée des placements financiers, de la fiscalité, de la transmission, votre meilleur allié pour un avenir serein.
Adrien

Senior Software Engineer
Si vous avez accès aux performances et à l’impact de votre contrat en deux clics sur votre application, c’est grâce à lui. Il construit les briques techniques qui permettent à Green-Got de connecter la finance responsable au numérique : parcours utilisateur, automatisation des flux, sécurité des données… Il donne forme concrète à l’expérience client.
Alexis

Front-end Developer
Spécialiste de l’interface, Alexis conçoit une expérience fluide, claire et pédagogique pour les utilisateurs. Grâce à lui, l’investissement responsable devient plus lisible, plus accessible et plus engageant.
Maxime D.

IA & Data Tooling Specialist
Expert en automatisation et traitement de données, Maxime développe les outils internes pour analyser plus finement les fonds, filtrer et croiser les indicateurs financiers et extra-financiers. Il intervient également sur tous les automatismes au service d’une gestion de patrimoine exigeante et évoluant rapidement.