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Comme chaque année, nous mesurons notre empreinte carbone pour comprendre quels sont les postes principaux de nos émissions de CO₂e afin de les analyser et de les réduire. Cela est nécessaire pour diminuer nos émissions de gaz à effet de serre et par conséquent pour respecter l’accord de Paris sur le climat.
Pour rappel, cet accord, adopté par la COP 21, a pour objectif de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale bien au-dessous de +2°C.
L’an passé, le cabinet Carbon Cutter (ex-Magelan), expert sur les enjeux climatiques, nous a accompagné sur la mesure de notre empreinte carbone et de l’intensité carbone des comptes courants. Cette année, nous avons repris leur méthodologie open source pour nos calculs.
Retrouvez notre bilan carbone 2023 juste ici.
Quelques rappels
Un bilan carbone est un bilan des émissions de gaz à effets de serre (GES) sur une année. Il a pour but de quantifier les GES émis sur une période donnée par une entreprise ou une organisation.
La méthode Bilan Carbone®, publiée en 2004 par l’Ademe, prend en compte la globalité des émissions GES, pour tous les flux physiques d’une organisation sans lesquels le fonctionnement de celle-ci ne serait pas possible. Les types d’émission d’un bilan carbone sont classées en scopes.
Qu’est-ce que les scopes 1,2 et 3 dans un bilan carbone ?
Les scopes 1, 2 et 3 sont les différentes catégories d’émission de GES que l’on retrouve dans un bilan carbone. Cette classification se retrouve sous différents noms comme par exemples les émissions “directes ou indirectes”, mais les scopes sont la mesure globalement admise par les instances (type Ademe).
- Scope 1 : les émissions directes de gaz à effet de serre émises par l'entreprise : le chauffage dans les locaux, les émissions des véhicules détenus par l'entreprise, etc.
- Scope 2 : les émissions indirectes liées à l’énergie. Cela prend en compte les émissions de GES associées à la consommation d’énergie (électricité pour chauffer les bâtiments, pour produire…).
- Scope 3 : les émissions indirectes de l’entreprise, la majorité des émissions sont souvent dans ce scope (achats de marchandises, services, activités d’organisation, transports, déchets…).
Une empreinte carbone est donc un indicateur qui mesure la quantité de gaz à effet de serre émise par une activité. Les GES participent au réchauffement du climat, par leur accumulation dans l’atmosphère qui augmente l’effet de serre. L’empreinte carbone nous permet de comprendre à quelle hauteur une activité ou une organisation y participe.
Si vous souhaitez en savoir plus sur l’empreinte carbone, c’est par ici.
Quelle a été notre empreinte en 2023 ?
En 2023, l’empreinte carbone de Green-Got s’élève à 124 tonnes de CO₂e.
Et voici ce que ça donne au niveau de la répartition de nos émissions :
Focus sur quelques postes d’émission CO₂e :
- Le poste d’émission le plus important est celui lié à nos services bancaires : 53,1 tonnes. C’est ce qui nous permet d’exercer notre activité bancaire, cela comprend par exemple la connexion aux réseaux SEPA et Mastercard.
- Le poste du numérique : 13,4 tonnes. C’est en majorité lié au nombre de publicités l’an passé sur les réseaux sociaux, cela nous a permis d’augmenter notre visibilité.
- Alimentation : 8,2% de notre empreinte avec 9,96 tonnes de CO₂e. Les habitudes alimentaires des collaborateurs de Green-Got nous permettent d’émettre peu de CO₂e sur ce poste étant donné que l’on compte un nombre important de repas vegans ou végétariens par rapport à la moyenne française.
Parmi les émissions pilotables, on retrouve aussi les déplacements domicile-travail, professionnels. Les déplacements domicile-travail ont diminué respectivement de 39 % et de 81 % en valeur absolue (tonnes de CO₂e) par rapport à 2022. Chez Green-Got, nous privilégions les transports bas-carbone et le télétravail, des habitudes peu émettrices en CO₂e.
Retrouvez ici le rapport complet de notre bilan carbone.
Chez Green-Got, nous sommes conscients de nos émissions et nous travaillons chaque jour pour avoir un fonctionnement bas-carbone.
Puisque nous sommes une jeune entreprise en plein développement, notre objectif est de maintenir une intensité carbone la plus basse possible. Nos émissions absolues, elles, vont augmenter au fur et à mesure que l’équipe et le nombre de membres grandissent. Ainsi, rapporté au nombre de personnes dans l’équipe ou à notre chiffre d’affaires, nous demeurons une entreprise très peu émissive.
Malgré une augmentation de notre chiffre d’affaires (CA), notre intensité carbone par € de CA a globalement diminué sur tous nos postes !
Pour en savoir plus sur notre méthodologie bilan carbone, rendez-vous ici.
Ce que les comptes Green-Got émettent
Chez Green-Got, nous n'oublions pas que les fonds de nos comptes de cantonnement (sécurisés et garantis par notre partenaire bancaire Crédit Mutuel Arkéa) ainsi que ceux déposés à la Banque Centrale Européenne ont aussi un impact environnemental. Notre argent, en banque, a plus d’impact qu’on ne le pense.
Nous avons donc mené la mesure de l’intensité carbone des fonds de nos clients. Cela correspond aux émissions de CO₂e des fonds déposés sur les comptes de cantonnement. On appelle cela les émissions “financées”, qui sont permises par l’argent qui atterrit sur le compte de cantonnement mis à disposition de Green-Got par Arkéa.
Les méthodologies existantes ne fournissent pas d’indications quant à la prise en compte des spécificités propres aux comptes de cantonnement par rapport à un compte de dépôt « classique » ainsi que l’intensité carbone des dépôts à la Banque Centrale Européenne. Les fintechs considèrent généralement que les émissions de ces dépôts sont de 0g de CO₂e.
Par soucis de transparence, nous avons développé notre méthodologie avec l’aide du cabinet Carbon Cutter (ex-Magelan).
Il en est sorti que l’intensité carbone des fonds déposés chez Green-Got est de 145,3 tonnes de CO₂e/M d’€, c’est 4 fois moins d’émissions que dans les plus grandes banques françaises.
La finance doit accompagner l’adaptation au changement climatique. En effet, même si nous réussissons à limiter le réchauffement à +1,5 ou +2°C par rapport aux températures pré-industrielles, les conséquences du changement climatique déjà observé se feront sentir. En mesurant notre empreinte carbone, nous connaissons nos postes d’émissions les plus importants et pouvons agir pour les réduire.
Chez Green-Got, nous calculons notre bilan carbone car, c’est un pas de plus pour faire bouger les lignes de la finance : construire une société post-carbone nécessite que toutes les organisations mesurent et réduisent leur émissions, pour contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone globale.
Pour lire le rapport complet sur le bilan carbone de 2023 , c’est par ici.