Sommaire
- Comment le système bancaire tourne et construit le monde qui nous entoure :
- Comment les banques allouent leur argent et gagnent de l’argent
- D’où vient l’argent des financements et investissements des banques ?
- Les dépôts et l’épargne des clients
- La création monétaire ex-nihilo de la Banque
- Les conditions à la création monétaire ex nihilo
- Quel est l’impact concret de Green-Got :
- Green-Got coupe le pouvoir de création monétaire des banques et donc ferme les vannes de ses financements.
- Green-Got investit dans les secteurs clés de la transition
- Green-Got donne aux projets n’ayant pas vocation d’avoir un retour sur investissement
- Avec Green-Got, ensemble nous envoyons un signal fort
- Un signal fort aux acteurs du marché : ceux qui allouent l’argent
- Un signal fort aux politiques : ceux qui font les règles
- Green-Got permet d’ouvrir une nouvelle voix : le double intérêt pour vous et la planète pour parler à tout le monde.
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Le milieu bancaire est un système d’une opacité rare, trop peu souvent expliqué, bien souvent mal compris, alors qu’il a un impact considérable sur nos vies : c’est l’argent de ce système qui décide des projets qui sortent de terre, des entreprises qui perdurent, et donc du monde qui nous entoure.
Depuis l’Accord de Paris en 2015, les 60 principales banques mondiales ont alloué 6 900 milliards de dollars aux énergies fossiles, faisant de cette industrie un des premiers postes d’allocation des ressources financières. Une partie de ces allocations est directement ou indirectement permise par notre argent, nos salaires et notre épargne, sans que nous ayons un mot à dire.
Chez Green-Got, nous changeons ce système pour que tout le monde reprenne le pouvoir sur son argent et choisisse le monde qu’il va construire. C’est fondamental.
La transparence étant au cœur de notre projet, il est essentiel pour nous de vous expliquer ce système et comment nous le changeons.
Nous vous expliquons ici, sans jargon ni détour, les rouages de ce système pour ne plus laisser ce secteur nous diriger vers un monde à +4 °C et pour pouvoir mettre sa force au service d’un impact positif pour nos vies et notre environnement.
Comment le système bancaire tourne et construit le monde qui nous entoure :
Comment les banques allouent leur argent et gagnent de l’argent
Les banques jouent un rôle crucial dans l'économie. Elles la nourrissent de deux manières principales pour en tirer un revenu :
- en fournissant des prêts aux particuliers et aux entreprises : c’est ce qu’on appelle des financements. Le principe est simple, c’est le même que celui de votre crédit immobilier : la banque met à disposition un capital en échange d’une rémunération, les intérêts. Les banques gagnent de l'argent avec ces financements en facturant des intérêts sur les prêts, qui peuvent être plus ou moins importants en fonction de la durée de remboursement, du risque du projet qui nécessite le prêt ou bien des conditions économiques et monétaires du moment.
- en investissant directement dans des actifs financiers comme des actions, des fonds communs de placement, etc. : c’est ce qu’on appelle les investissements. Dans ce cas, la banque ne gagne pas d’argent avec des intérêts, ni de remboursement de la part de l’entreprise ou du particulier, mais détient en contrepartie une part de l’entreprise. Elle en devient l’actionnaire, ce qui signifie qu’elle participe à la gouvernance de l’entreprise et peut revendre ses parts ou toucher des dividendes.
Avec ces deux leviers, les banques abreuvent l’économie.
Pour comprendre en 1 dessin :

D’où vient l’argent des financements et investissements des banques ?
Cette question est cruciale, et pourtant sa réponse est méconnue. À cette question, nous répondons tous très logiquement que l’argent que nos banques investissent et prêtent provient de l’épargne de leurs clients. C’est vrai, mais parfaitement incomplet : le principal levier des banques pour allouer des fonds est la création monétaire. Cette deuxième source est la plus importante, la plus conséquente et la principale fonction des banques. Pourtant, c’est la plus méconnue.
Les dépôts et l’épargne des clients
Les banques peuvent financer l'économie en allouant les fonds déposés par leurs clients dans leurs établissements. Elles agissent alors comme des intermédiaires financiers : elles collectent l’épargne de leurs clients (vous, nous, monsieur et madame tout le monde) et l’investissent dans des titres d’entreprises ou des obligations, qui sont des morceaux de prêt. L’établissement dégage un revenu des frais qu’elle fait payer au client en contrepartie de la gestion et les profits qu’elle dégage des investissements, qu’elle reverse en partie au client.
Même si la banque n’est pas propriétaire de l’argent qu’elle alloue (c’est celui de ses clients), elle influence directement les flux financiers par le biais de l’architecture des produits qu’elle propose. Ce rôle de filtre oriente l’épargne des Français vers certains secteurs économiques plutôt que d’autres. Cela pose la question de la responsabilité des distributeurs financiers dans la transition écologique et sociale.
Mais toute l’épargne n’est pas “allouée” : la banque doit conserver une part disponible à tout moment pour assurer les retraits, et selon les produits et comptes — comptes courants, livrets A, PEL, etc. — l’argent ne peut être investi partout.
La création monétaire ex-nihilo de la Banque
Contrairement aux idées reçues, la principale source de liquidités pour les financements (prêts ou crédits) et, en partie, les investissements des banques, n’est pas de prêter l’argent du client A à son client B (c’est même un cas très rare), mais d’avoir recours à la création monétaire ex nihilo.
Quand on vous octroie un prêt, ce n’est pas l’argent de Mme A qu’on vous prête. C’est de l’argent qui n’existe pas encore.

La création monétaire est un processus par lequel l’établissement de crédit commercial (l’autre nom pour désigner une banque) crée de l'argent à partir de rien (en latin : ex nihilo).
En d'autres termes, lorsque la banque accorde un crédit, dans la majorité des cas, l’argent qui apparaît sur le compte de l’emprunteur ne correspond pas aux dépôts de ses autres clients, mais bien à de l’argent qu’elle a créé à partir de rien et qu’elle détruira quand l’entreprise ou le particulier remboursera son crédit (destruction monétaire), ne gardant que les intérêts.
Le montant du crédit, lui, aura été injecté dans l’économie, faisant grossir la masse monétaire globale, soit l’argent en circulation.
Concrètement, les banques commerciales ont aujourd’hui le pouvoir de créer de l’argent en ajoutant des lignes de code à partir de rien. Cette création monétaire est parfaitement légale, documentée et pratiquée sous toutes les latitudes.
Évidemment, les banques commerciales doivent respecter des règles strictes pour le faire, qui sont encadrées par la réglementation internationale.
Les conditions à la création monétaire ex nihilo
Pour éviter les dérives et garantir la stabilité du système financier mondial, les banques ne peuvent pas créer autant d’argent qu’elles le souhaitent avec la création monétaire et sont limitées principalement par deux mécanismes :
→ Les exigences de fonds propres : les banques peuvent créer une quantité maximale d’argent qui dépend de la quantité de fonds propres qu’elles possèdent. Les fonds propres sont composés des montants apportés par les actionnaires au capital de la banque ainsi que des bénéfices qu’elle aurait pu générer au cours des années précédentes et qui n’auraient pas été distribués sous forme de dividendes ou autre. Pour les banques européennes, c’est la Banque centrale européenne qui définit le ratio de solvabilité : le ratio qui permet de comparer le niveau des engagements d’une banque (crédits et autres placements) au montant de ses fonds propres (capital apporté par les actionnaires et profits de la banque). Il est aujourd’hui à 8 % minimum et peut varier d’une banque à l’autre (accord Bâle II).
Cela signifie que, pour créer (avec la création monétaire) et prêter un total de 1 million d’euros, une banque doit aujourd’hui avoir au minimum 80 000 € de fonds propres.
→ Les réserves obligatoires : la Banque centrale européenne impose de plus, à toutes les banques, de déposer sur leur compte à la Banque centrale européenne un pourcentage des dépôts qu’elles collectent. Ce taux est autour de 1 %.
Cela signifie que lorsqu’une banque accorde un crédit de 1 million d’euros (création monétaire ex nihilo de 1 million d’euros), elle doit avoir au minimum 80 000 € de fonds propres et doit en parallèle déposer 10 000 € à la BCE. Ces 10 000 € doivent avoir été préalablement collectés sous forme de dépôts.
Si vous préférez la création monétaire expliquée en vidéo, c’est ici.
Pour les plus visuels d’entre vous, voici un schéma qui récapitule tout :
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Ces réserves obligatoires de liquidité sont une des clés de voûte de l’impact du compte de paiement de Green-Got aujourd’hui.
Quel est l’impact concret de Green-Got :
Green-Got coupe le pouvoir de création monétaire des banques et donc ferme les vannes de ses financements.
Si vous avez suivi le paragraphe précédent vous avez compris l’impact d’une diminution des dépôts dans les banques exposées aux énergies fossiles et l’intérêt de les déposer dans un établissement qui exclue ces industries : nos clients retirent leurs dépôts de leur banque majoritairement exposée aux énergies fossiles et les déposent chez nous. Ce faisant, ils entravent la capacité de leur ancienne banque à créer de l’argent pour octroyer plus de prêts et donc coupent les vannes des financements aux énergies fossiles.
La Banques financent-elles vraiment beaucoup les énergies fossiles ?
Selon le rapport Banking On Climate Chaos 2024, les 60 plus grandes banques mondiales ont alloués 6 896 milliards de dollars aux entreprises du secteur des énergies fossiles entre 2016 (année de l’entrée en vigueur de l’Accord de Paris) et 2023. Ces allocations étaient à 42% des souscriptions d’obligations et d’actions (investissement) et à 58% des prêts (financement).
Ce soutien financier au secteur des énergies fossiles ne diminue pas significativement, et certaines banques ont même continuellement augmenté leur soutien à cette industrie, première responsable des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial.
Une étude approfondie des 11 principales banques de la zone euro par l’Institut Rousseau révèle que ces dernières cumulent un stock de plus de 530 milliards d’euros d’actifs liés aux énergies fossiles, soit 95 % du total de leurs fonds propres. Cette exposition est énorme et représente de réels risques écologiques et financiers car tous ces actifs fossiles pourraient devenir ce que l’on appelle des « actifs échoués », c’est-à-dire des actifs qui perdent fortement de la valeur et de la liquidité.
Une fois sur les comptes de paiement Green-Got, où vont les dépôts ?
La réglementation de la Banque de France impose à Green-Got de déposer les fonds des comptes de paiement de ses membres au sein d’un établissement de crédit, sur un compte de cantonnement. On parle ici d’un compte séparé de tous les autres comptes au sein de cet établissement. Les fonds sont ainsi bloqués et ne peuvent pas être prêtés, ni même utilisés directement par la banque partenaire pour investir.
Green-Got a choisi de travailler avec Arkéa pour cantonner ses fonds : une banque à mission, ayant des politiques d’exclusion des secteurs du charbon, du gaz, du pétrole et du tabac, saluées par Reclaim Finance, l’ONG de référence en finance durable.
Chez Green-Got, les fonds des comptes de paiement sont bloqués sur des comptes de cantonnement, ils ne peuvent donc pas servir à l’investissement dans l’économie, ni pour Arkéa, ni pour Green-Got. On dit de ces fonds qu’ils sont désinvestis.
Les fonds cantonnés chez Arkéa sont, en revanche, pris en compte dans le calcul de ses réserves obligatoires et peuvent augmenter ses ratios de liquidité. Ainsi, les dépôts des comptes de paiement des clients Green-Got participent au pouvoir de création monétaire d’Arkéa.
C’est pourquoi il était si important pour Green-Got de travailler auprès d’un acteur avec des engagements forts et ne soutenant pas l’expansion des énergies fossiles.
De tous les acteurs ayant les capacités technologiques et réglementaires d’accompagner Green-Got le temps que nous devenions une banque de plein droit, nous avons choisi Arkéa et nous sommes fiers de joindre nos forces aux leurs pour faire avancer la transition.
Quel est l’impact CO2e d’1€ sur un compte de paiement Green-Got ?
Dans notre démarche de transparence radicale, nous avons décidé de travailler avec un cabinet indépendant spécialisé dans les stratégies climat et la transition écologique pour mesurer précisément l’intensité carbone de chaque euro déposé sur un compte de paiement Green-Got.
Selon cette étude, l’intensité carbone des comptes Green-Got est de 145,3 tCO2e / M€ déposé. C’est en moyenne 3,5 fois moins que les quatre plus grandes banques françaises selon les données de Rift.
Cette étude comporte néanmoins plusieurs limites, dont les données partielles de la BCE et d’Arkéa, l’entrée en vigueur de nouvelles politiques d’exclusion d’Arkéa qui tendent à réduire l’impact de l’argent cantonné et la non prise en compte de la contribution de Green-Got à des projets de séquestration du CO2e (nous refusons le principe de compensation carbone).
Comme dans toute mesure d’empreinte carbone, il y a des marges d’incertitudes, mais elles n’invalident pas le principe même de la mesure. Ce chiffre est un ordre de grandeur, qui permet de poser la question de l’impact de notre argent à la banque pour inciter les banques et les citoyens à le réduire.
Résultats
Résultats de Green-Got à date :
Depuis le lancement de nos comptes de paiement il y a 3 ans, 85 millions d’euros de liquidités sont actuellement déposés chez Green-Got et ont donc été retirés des banques traditionnelles exposées aux énergies fossiles, entravant leur capacité à continuer à financer ces industries.
Green-Got investit dans les secteurs clés de la transition
L’investissement est un des leviers les plus importants à actionner actuellement, notamment en France où notre population est la championne du monde de l’épargne. Plus de 6 000 milliards d’euros sont épargnés en France, représentant un vivier financier majeur pour financer la transition vers un monde bas carbone, tout en offrant la possibilité à chacun et chacune de tirer les rendements et les fruits de ces investissements.
Depuis mars 2024, nous permettons à nos membres d’investir directement dans des entreprises et secteurs clés de la transition écologique via leur assurance-vie GG Planète.
Pour cela, nous avons constitué un conseil scientifique composé de plusieurs experts en finance et en climat, dont François Gemenne (co-auteur du GIEC), Marylin Waite (Managing Director du Climate Finance Fund & Director de la Climate First Bank), Sylvestre Huet (journaliste scientifique), Greg de Temmerman (Chief Science Officer à la Quadrature Climate Foundation & ex-coordinateur scientifique d’ITER), Nicolas Dufrêne (directeur de l’Institut Rousseau) et Heidi Sevestre (glaciologue).
Nous avons ensuite établi, pendant plus de 2 ans, une méthodologie d’investissement qui écarte 99,6 % de tous les investissements analysés, car ils ne cochent pas nos critères de sélection.
Les experts à nos cotés
Pour analyser l’impact extra-financier des fonds, en plus de notre conseil scientifique, nous utilisons l’outil Carbon Impact Analytics de Carbon4 Finance. Il s’agit d’une base de données qui mesure la contribution à la transition vers une économie bas-carbone, et l'exposition inhérente aux risques liés à la transition comme le soutien aux énergies fossiles.
Nous nous appuyons sur ces données à la fois pour leur sélection, mais nous allons également vérifier régulièrement l’évolution des fonds et réaliser des arbitrages en fonction des changements potentiels dans l’intensité carbone, la trajectoire climat ou l’exposition aux énergies fossiles.
Nous nous appuyons aussi sur les Global Coal et Global Oil & Gas Exit Lists de l’ONG Urgewald pour évaluer l’exposition des fonds aux énergies fossiles et notamment à leur expansion, et exclure les fonds qui soutiennent l’expansion des énergies fossiles. Ce sont les bases de données publiques les plus complètes sur l'industrie des énergies fossiles.
Green-Got distingué par Reclaim Finance
Grâce à nos engagements, Green-Got a été distingué par l’ONG Reclaim Finance. Green-Got est la seule alternative bancaire qui garantit à la fois que votre contrat d’assurance-vie ne soit pas utilisé pour alimenter la crise climatique et que vos comptes de paiement agissent pour le climat.
Notre méthodologie de sélection des investissements est l’une des plus rigoureuses existantes en France et en Europe. Totalement transparente, la liste des fonds dans lesquels est investi l’argent de nos clients est directement disponible sur notre site.
Aujourd’hui, l’assurance-vie Green-Got investit dans les secteurs clés de la transition écologique, comme les énergies renouvelables (Orsted ou Enphase Energy), la construction durable et le recyclage urbain (Novaxia ou Vestack), ou encore la mobilité bas-carbone (Tallano Technologies, la RATP ou Alstom).
Résultat de Green-Got à date :
Depuis le lancement de notre assurance-vie il y 15 mois, 55,1 millions d’euros ont été investis via l’épargne Green-Got, en côté et non-côté, pour soutenir les secteurs clés de la transition.
Green-Got donne aux projets n’ayant pas vocation d’avoir un retour sur investissement
De nombreux projets ou initiatives portés par des associations ont pour seule et unique mission la protection de la planète et du vivant. Ils nous tiennent particulièrement à cœur chez Green-Got. Ces projets doivent s’appréhender de manière totalement philanthropique, sans espérer de gains financiers, ni de retour sur investissement.
Financer ou investir dans ces projets n’a donc aucun intérêt pour les banques commerciales, dont l’objectif est de générer des bénéfices pour leurs actionnaires et leurs clients.
Pourtant, les bénéfices non financiers qui découlent de ces projets profitent à l’ensemble de la société. Leur importance est capitale pour préserver les conditions de vie sur notre planète. Pour ses habitants et son climat.
Chez Green-Got, notre logique est différente : nous avons décidé de financer ces projets en reversant intégralement les revenus que nous touchons de l’utilisation de nos cartes (les frais d’interchange). Les frais d’interchange sont une source de revenu importante pour les banques de détail, mais nous avons décidé de les reverser aux projets que nous avons choisis avec notre communauté. Nous offrons aussi la possibilité à nos membres d’arrondir leurs paiements à l’euro supérieur et de reverser ce montant à une association.
Les frais d’interchange
Lors de tous vos paiements par carte bancaire, le marchand paie une commission à la banque : ce sont les frais d’interchange. Ce ne sont pas les membres qui paient ces frais. Ces frais dépendent du type de carte utilisée et varient entre 0,2 % et 2 % du montant total de la transaction. Les banques conservent généralement ces sommes pour augmenter leurs bénéfices.
Chez Green-Got, nous avons décidé de rétrocéder ces commissions directement à des associations qui œuvrent pour la protection des forêts françaises, des animaux, la dépollution des littoraux ou encore la décarbonation de la production d’électricité. Ces projets ont été sélectionnés par notre communauté après un audit rigoureux de nos équipes.
Résultats de Green-Got à date :
Depuis le lancement des comptes de paiement, il y a 3 ans, plus de 1,1 million d’euros ont été collectés pour ces associations. Toutes les preuves de dons sont disponibles dans l’onglet “Transparence” de notre site. La liste des associations soutenues par nos revenus et via l’arrondi est disponible sur la FAQ.
Avec Green-Got, ensemble nous envoyons un signal fort
Chez Green-Got nous sommes convaincu que nous aurons une chance de changer les choses si nous sortons d’une bulle, et si nous parlons à tout le monde, notamment les décideurs. Alors c’est ce que nous faisons.
Un signal fort aux acteurs du marché : ceux qui allouent l’argent
En plus de couper les financements aux énergies fossiles, d’investir dans la transition et de donner à des projets écologiques, l’ambition de Green-Got est d’envoyer un signal fort au marché.
La logique de marché est très présente chez les grands acteurs financiers qui, plus que les autres, sont là pour maximiser leurs revenus. Avec Green-Got, nous sommes là, non pas pour leur parler des forêts ou des dauphins (la technique a révélé ses limites auprès de ces acteurs), mais bien pour leur prouver l’opportunité de marché que représente le soutien à la transition. Concrètement, notre succès (et celui des entreprises à impact en général) est mesuré par : le nombre de clients, les montants déposés, le nombre de transactions. Ces facteurs seront les variables déterminantes qui attireront leur attention et les forceront à nous imiter pour saisir cette opportunité de marché. Cette stratégies est très pragmatique et à déjà fait ses preuves dans d’autres domaines.
- quand Apple a sorti le premier iPhone, et que tout les clients ont afflué, tous les concurrents ont imité Apple.
- quand Ford a sortir la première voiture, toutes les entreprises qui vendaient des chevaux ont du se mettre aux voitures.
Pour cette raison - mais aussi pour attirer des clients potentiels, se conformer aux évolutions politiques et aux attentes de la société - ils verdiront leurs investissements et financements.
C’est la loi du marché que nous pouvons aujourd’hui utiliser pour impulser une nouvelle direction.
Un signal fort aux politiques : ceux qui font les règles
Un autre type d’acteur est très important pour changer les règles du jeu et écrire des règles qui prennent en compte l’environnement : les pouvoirs publics. Pour cela, plus notre visibilité sera importante, plus ces acteurs voudront nous inclure dans les discussions et plus nous serons à même de les influencer ainsi que la législation. C’est déjà le cas aujourd’hui : Green-Got est sollicitée pour éclairer les décisions politiques en matière de finance durable, au niveau Français et Européen.
Résultats à date :
Green-Got, grâce à sa communauté, commence à être identifié par les pouvoirs publics qui nous incluent dans les discussions où nous sommes systématiquement le seul acteur à défendre les intérêts environnementaux au milieu des acteurs traditionnels.
• Nous avons participé au groupe de travail du Ministère de la Transition écologique pour établir la stratégie de financement de protection de la biodiversité.
• Nous avons également été conviés, en plus petit comité, à des réunions privées avec les conseillers politiques et économiques de la Présidence.
• Ainsi qu’à donner notre avis au sujet du projet de révision de la loi des entreprises de l’ESS.
• Nous avons aussi été invités à des auditions à l’Assemblée nationale pour évoquer le rôle de la BCE dans le financement de la transition.
• Nous agissons à l’échelle européenne, en collaborant avec des parlementaires de l’Union européenne afin de renforcer les exigences des directives en matière de finance durable dans le cadre de la Sustainable Banking Coalition.
Aujourd’hui, nous sommes 500 000 dans notre communauté. Imaginez quand nous serons 10 millions.
Green-Got permet d’ouvrir une nouvelle voix : le double intérêt pour vous et la planète pour parler à tout le monde.
Chez Green-Got, nous avons la conviction profonde que nous arriverons à changer le monde seulement si nous parlons à tous les français et françaises et européens un jour.
Nous venons de la “bulle” écolo après avoir été membres de nombreuses associations. Nous n’avons pas créé Green-Got pour ne parler qu’à cette bulle et continuer à aller - avec bonne conscience - vers un monde à +4 °C.
Nous sommes là pour faire faire un pas vers 68 millions de français et 300 millions d’européens.
Pour cela, nous devons transcender nos biais et inclure tout le monde.
Pour cela, chez Green-Got, nous parlons d’intérêt personnel en plus d’intérêt pour le climat et le bien commun.
Pour cela, chez Green-Got, nous parlons pouvoir d’achat et rendement.
Nous levons ce tabou. Nous donnons à des associations, mais nous mettons aussi un point d’honneur à offrir :
- des avantages exclusifs sur les cartes Green-Got : des billets de train moins chers avec un partenariat exclusif avec SNCF Connect, des courses bio moins chères avec un partenariat exclusif avec La Fourche, des voyages proches moins chers avec GreenGo...
- Et des rendements à nos membres sur nos produits d’investissement qui soutiennent les entreprises de la transition.
La question du rendement financier est un sujet mis sous le tapis, surtout quand on parle d’écologie, car faire grossir son épargne, c’est potentiellement s’acheter plus de choses inutiles, consommer plus et brûler plus d’énergies fossiles. Or, cette idée reçue est fausse. Pour la très grande majorité d’entre nous et des français, faire grandir son épargne n’est pas pour acheter une grosse voiture ou une Rolex.
C’est au contraire un moyen d’avoir un jour une maison à soi, de financer les études de ses enfants, de mieux s’occuper de ses proches, d’être en meilleure santé, moins stressé... Et surtout, qu’il y ait enfin 68 millions de Français qui aient envie de financer la transition.
Nous sommes aujourd’hui à un point de bascule : d’un côté, laisser notre argent être géré par les grandes banques, c’est nous exposer à un risque financier et, pour sûr, à un risque climatique. De l’autre, la transition est là, créant les plus grandes entreprises de demain.
Et pour la première fois, on peut tous participer à cette révolution, sans détruire la planète et récoltant les fruits de cette participation.
Chez Green-Got, nous refusons de laisser cette opportunité une nouvelle fois entre les mains de quelques hauts revenus et happy few, qui ne sont pas les premiers touchés par la crise climatique. Nous avons donc créé des produits financiers qui permettent de démocratiser les opportunités financières autrefois réservées à une minorité de personnes fortunées en offrant de nouvelles possibilités d’investissement avec des rendements à long terme, tout en initiant des changements significatifs et positifs dans le monde, mesurables, transparent et réels.