Sommaire
- Agir au quotidien avec Green-Got : arrondir ses paiements pour Cœur de Forêt
- Comment arrondir mes paiements avec Green-Got ?
- Comprendre la déforestation
- La déforestation, une réalité qui persiste
- Pourquoi les forêts disparaissent-elles ?
- Les conséquences de la déforestation
- Garantir la pérennité des forêts avec Cœur de Forêt
- Votre impact avec Green-Got
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Agir au quotidien avec Green-Got : arrondir ses paiements pour Cœur de Forêt
Depuis la rentrée, nous vous présentons régulièrement des projets que vous pouvez soutenir en arrondissant vos paiements à l'euro supérieur. Une manière simple et concrète de contribuer, au quotidien, à des initiatives positives.
En décembre dernier, nous vous avons présenté FEVE, une initiative inspirante qui soutient une agriculture durable et responsable. Si vous souhaitez découvrir comment des terres agricoles sont préservées et des fermes agroécologiques voient le jour, c’est par ici !
Aujourd’hui, on vous emmène dans les coulisses d’un autre projet qui nous tient à cœur : Cœur de Forêt.
Grâce à vos arrondis, cette association agit depuis plus de 15 ans pour préserver les forêts, tout en protégeant les communautés qui en dépendent. Parce qu’au fond, restaurer la nature, c’est aussi prendre soin des êtres humains.
Comment arrondir mes paiements avec Green-Got ?
Votre carte Green-Got est bien plus qu’un simple moyen de paiement. En tant que membre, vous avez la possibilité d’arrondir vos paiements, directement depuis l’app, et de reverser ces dons à des associations et projets œuvrant pour la transition environnementale, la protection animale ou encore le bien social.
Une fois le compte Green-Got ouvert, la marche à suivre est la suivante :
- Étape 1 : rendez-vous dans l’onglet “Cartes” puis choisissez “Arrondir”.
- Étape 2 : définissez le montant maximal que vous souhaitez arrondir par mois.
- Étape 3 : choisissez l’association qui recevra vos dons parmi celles présentes sur l’application.
Votre cœur balance et vous ne savez pas quel projet choisir ?
On a tout prévu. Si vous activez l’arrondi sans sélectionner de projet, vos dons seront reversés à parts égales entre chaque projet.
Comprendre la déforestation
→ Déforestation
Nom féminin
La déforestation, définie par le Larousse comme le fait de “détruire la forêt”, réduit inexorablement les espaces boisés au profit des activités humaines. Cultures intensives, pâturages, urbanisation : chaque arbre abattu emporte avec lui une partie de notre biodiversité et fragilise les écosystèmes essentiels à notre survie.
Découvrez pourquoi ce phénomène persiste et pourquoi il est urgent d’agir pour inverser la tendance.
La déforestation, une réalité qui persiste
Chaque année, près de 15 milliards d’arbres disparaissent dans le monde, tandis que seulement 5 milliards sont replantés ou repoussent naturellement. Depuis 1990, ce sont 420 millions d’hectares de forêts qui ont été perdus, selon la FAO (Organisation pour l’alimentation et l’agriculture).
Pour vous donner une idée, un hectare représente environ deux terrains de football, et ces 420 millions d’hectares équivalent à la surface de l’Union européenne. Ces forêts couvrent environ 31 % de la surface terrestre et jouent un rôle crucial pour le climat et la biodiversité.
Certaines régions voient leurs forêts se régénérer, mais dans d’autres, le déclin est alarmant. C’est le cas des forêts tropicales du Brésil et d’Indonésie, où la déforestation s’accélère. Ces forêts, parmi les plus anciennes et les plus riches en biodiversité, jouent un rôle essentiel dans la régulation du climat.
Le saviez-vous ?
Il convient de faire la différence entre déforestation et dégradation des forêts.
En effet, la déforestation représente la destruction d’une forêt dans le but de la convertir à un autre usage, comme la culture de soja pour la forêt Amazonienne par exemple.
La dégradation des forêts illustre le fait d’endommager la forêt mais sans modifier son usage. Par exemple, le fait d'entrer dans une forêt et de couper des arbres pour en faire des meubles. Ici, la parcelle de forêt n’a pas été détruite pour la transformer en un autre usage (agriculture, urbanisation...). La forêt a été “abîmée” en y coupant ou brulant du bois. Cela est tout autant problématique car les arbres et la biodiversité mettent de longues années à se régénérer.
Pourquoi les forêts disparaissent-elles ?
Aujourd’hui, la déforestation et la dégradation des forêts reposent principalement sur quatre causes majeures :
- 🌾 Production agricole industrielle : les pâturages bovins, production de soja, huile de palme…
- 🏙️ Urbanisation : construction de routes et de villes.
- 🪵 Exploitation forestière : combustible, bois d’œuvre (pour la construction, les meubles et les infrastructures), papier et carton.
- 🔥 Incendies: intentionnels (déclenchés pour défricher rapidement des terres agricoles) ou non maîtrisés et aggravés par le changement climatique.
Ce sont donc les activités humaines qui sont la cause principale de la perte de forêts aujourd’hui. Bien que des causes naturelles comme les maladies, les parasites ou les incendies existent, elles restent secondaires. De plus, elles sont souvent aggravées par les actions humaines : comme, les plantations en monoculture qui rendent les arbres plus vulnérables aux maladies, ou encore jeter un mégot de cigarette dans la nature, ce qui peut déclencher un incendie dévastateur.
Comme on peut le voir sur cette carte carte, la déforestation prend différentes formes selon les régions. En Europe, elle est liée à l’exploitation forestière (vert). En Amérique du Sud et en Indonésie, elle sert à créer des pâturages, cultiver du soja ou planter des palmiers à huile (rouge). En Afrique centrale, c’est l’agriculture itinérante (jaune). En Australie et en Californie, les feux de forêt dominent (marron). Enfin, en Asie, l’urbanisation empiète sur les forêts (bleu).
Parmi ces activités, l’agriculture se démarque comme l’une des principales causes de déforestation. Lors qu’on parle de déforestation liée à l’agriculture, il s’agit de l’agriculture intensive et de l’agriculture familiale de subsistance.
La culture massive de produits comme l’huile de palme, le soja, le bœuf ou encore le café, liée à l’agriculture intensive a des conséquences dévastatrices sur les écosystèmes.
L'agriculture familiale de subsistance est pratiquée dans les pays en développement par de petits agriculteurs qui vont brûler des forêts pour y mettre des parcelles agricoles à la place pour nourrir leur famille. L’agriculture intensive cherche à maximiser les rendements et produire de gros volumes, souvent en dépit de son impact sur les écosystèmes. L’agriculture familiale de subsistance se fait, elle, avec une idée d’autoconsommation et de sécurité alimentaire pour les familles de ces petits agriculteurs.
Ainsi, par exemple, un champs de soja au Brésil fait partie de l'agriculture intensive. Alors que de la riziculture à Madagascar ou en Indonésie, c'est de la déforestation liée à l'agriculture familiale.
L'agriculture familiale représente 33% de la déforestation dans le monde. Il est doublement pertinent d’agir dessus : pour donner des moyens de subsistance durables à ces agriculteurs et limiter la déforestation. C’est pour aider ces producteurs que Coeur de Forêt agit quotidiennement, en accompagnant justement les agriculteurs en Bolivie, Madagascar et Indonésie à développer l'agroécologie pour limiter leur impact sur les forêts.
À elle seule, l’agriculture sous toutes ses formes, représenterait jusqu’à 80 % de la déforestation mondiale. Si elle restera toujours une activité centrale car elle permet de nous nourrir, elle peut et doit se transformer pour limiter son impact sur les forêts et le vivant.
Si l’agriculture est la première cause de déforestation, elle est suivie de près par l’expansion urbaine et le développement d’infrastructures, responsables de 20 % de la déforestation mondiale. La construction de villes, de routes, de barrages ou d’oléoducs entraîne la destruction de vastes zones forestières pour répondre à l’augmentation de la population. L’exploitation du bois pour la construction contribue aussi à la déforestation. Des pratiques comme la monoculture ou les coupes rases appauvrissent les sols et empêchent les forêts de se régénérer correctement, ce qui aggrave leur disparition.
Les conséquences de la déforestation
La déforestation entraîne de graves conséquences pour la biodiversité, les populations humaines et l’équilibre des écosystèmes. Les forêts sont de véritables réservoirs de biodiversité. Les forêts tropicales, en particulier, abritent 80 % des espèces terrestres (telles que les singes, les oiseaux tropicaux, les félins et les insectes). Lorsque ces habitats disparaissent, les espèces qui y vivent disparaissent aussi. Par exemple, en Amazonie, le jaguar et la harpie féroce sont directement menacés par la déforestation.
Les forêts jouent aussi un rôle essentiel dans la régulation du climat. Elles forment le deuxième puits de carbone après les océans, absorbant environ un quart des émissions de CO₂ générées par l’activité humaine. En 2023, ces puits de carbone se sont même “temporairement effondrés”, capturant beaucoup moins de CO₂ que les années précédentes. De plus, les forêts comme les mangroves protègent les côtes en freinant les vagues lors des tempêtes. Sans elles, les risques liés aux événements climatiques extrêmes augmentent.
Les forêts sont également cruciales pour la santé humaine. Selon l’ONU, près d’un milliard de personnes dépendent des forêts pour la récolte de nourriture. Elles sont aussi le foyer de nombreuses communautés autochtones (groupes vivant traditionnellement sur ces terres depuis des générations). De plus, la déforestation favorise la propagation des maladies infectieuses, appelées zoonoses, en rapprochant les animaux sauvages des humains. C’est notamment le cas du virus Ebola, responsable de plus de 11 000 décès lors de sa dernière épidémie.
Garantir la pérennité des forêts avec Cœur de Forêt
Depuis 2005, Cœur de Forêt s’engage pour une justice environnementale et sociale en restaurant l’équilibre précieux entre les forêts et les humains. L’association agit concrètement pour lutter contre les causes de la déforestation et de la dégradation forestière, en France et à l’international.
Ses actions se déploient à travers plusieurs axes :
- Restauration des écosystèmes de forêts dégradées.
- Accompagnement des petits producteurs vers une agriculture et une sylviculture durables.
- Développement de filières de commerce équitable.
- Sensibilisation des populations locales à l’importance des forêts.
En près de 20 ans, 3 342 944 arbres de 480 espèces différentes ont été plantés ou régénérés grâce à leurs efforts. Aujourd’hui, Cœur de Forêt est actif dans quatre pays : la Bolivie, l’Indonésie, la France et Madagascar.
Coroico : préserver un trésor de biodiversité menacé en Bolivie
Les forêts de Coroico, situées entre les sommets des Andes tropicales et le bassin amazonien, abritent plus de 1 500 espèces endémiques (des espèces qui n’existent nulle part ailleurs). Cet écosystème exceptionnel est aujourd’hui en danger.
Plus de 70 % des habitats naturels de ces espèces ont déjà disparu. En 2023, la perte de forêts primaires a dépassé 30 %, principalement en raison des incendies provoqués par la sécheresse et de l’expansion agricole. La culture de coca aggrave la déforestation dans les Yungas, une région montagneuse particulièrement fragile.
Depuis 12 ans, Cœur de Forêt propose des solutions concrètes comme des actions de sensibilisation et d’éducation auprès des populations locales pour protéger cette biodiversité unique. L’association développe des alternatives durables qui préservent les forêts tout en offrant de nouvelles sources de revenus équitables aux communautés locales.
Pour en savoir plus, consultez le rapport annuel de Cœur de Forêt sur leur projet en Bolivie.
Les forêts françaises : un patrimoine vivant à protéger
Les forêts françaises ont, elles aussi, besoin d’être protégées et restaurées. Selon l’ONF, elles sont en état de dépérissement en raison de l’urbanisation et du changement climatique.
Ces dernières décennies, de nombreuses forêts naturelles ont été remplacées par des plantations en monoculture. Face au manque de diversité des essences d’arbres (c’est-à-dire des différentes espèces d’arbres présentes), Cœur de Forêt agit pour recréer des forêts résilientes, capables de résister aux défis climatiques.
Aujourd’hui, trois espèces dominent largement les forêts françaises : le Douglas, l’Épicéa commun et le Pin maritime. Cette faible diversité rend les forêts plus vulnérables aux maladies, aux intempéries et au changement climatique.
En France, 75 % des forêts sont des propriétés privées, alors que les forêts couvrent plus de 30 % du territoire. Beaucoup de ces forêts sont laissées à l’abandon, faute de transmission ou d’implication des propriétaires.
Cœur de Forêt accompagne ces propriétaires pour une gestion durable, afin de transmettre des forêts saines aux générations futures.
Pourquoi nos forêts françaises sont-elles si précieuses ?
- Des puits de carbone essentiels : un arbre de 5 m³ peut stocker jusqu’à 5 tonnes de CO₂ au cours de sa vie – soit l’équivalent des émissions d’une voiture parcourant environ 30 000 km. La forêt française a absorbé, en 2021 environ 7,5 % des émissions nationales. C’est deux fois moins que dix ans plus tôt.
- Des refuges pour la biodiversité : plus de 70 % de la flore française, ainsi que 120 espèces d’oiseaux et 130 espèces d’arbres, vivent dans nos forêts.
- Des barrières naturelles contre les catastrophes : Les forêts freinent les avalanches, les coulées de boue, l’érosion et les inondations, réduisant ainsi les dégâts causés par ces phénomènes.
Pour en savoir plus, consultez le rapport annuel de Cœur de Forêt sur leurs actions dans le Sud-Ouest de la France.
Ces projets sont la preuve que nous pouvons agir quotidiennement pour aider la transition environnementale et la préservation de nos forêts. Que ce soit en soutenant des associations ou en changeant nos habitudes de consommation, chaque geste compte dès que nous en avons l’opportunité.
Votre impact avec Green-Got
Vous souhaitez agir pour protéger les forêts et les écosystèmes, mais vous ne savez pas par où commencer ?
Avec Green-Got, c’est simple et accessible. En ouvrant un compte, vous pouvez soutenir des projets engagés directement depuis l’application bancaire. Grâce à l’option arrondi de vos paiements, chaque dépense peut devenir un geste pour la planète. Il suffit d’activer cette option et de choisir l’association que vous souhaitez soutenir. En plus de Cœur de Forêt, vous pouvez contribuer à d’autres initiatives telles que :
- Stop EACOP qui lutte contre la création d’un pipeline géant au Ouganda ;
- FEVE qui a pour objectif de permettre aux agriculteurs de développer l’agro-écologie ;
- Wings of the Ocean qui œuvre contre la pollution plastique ;
- Le Refuge GroinGroin dont l’objectif est de sauver des animaux de ferme ;
- Le Centre Athénas qui vient au secours des animaux sauvages.
À l'échelle individuelle, modérer notre consommation est une des clés pour protéger les espèces animales et nos écosystèmes. Même s'ils peuvent aider, aucun programme de restauration des écosystèmes ne pourra être aussi efficace qu'une baisse importante de la consommation. Protéger les écosystèmes avec Green-Got et épargner durablement c'est bien, mais faire évoluer profondément nos modes de production et de consommation pour rééquilibrer nos rapports au monde vivant c’est encore mieux. 😉
Si vous voulez en savoir plus sur Cœur de Forêt, vous pouvez consulter leur site juste ici.