Rapport d'impact de Green-Got du 20 septembre 2022 au 31 décembre 2022

Dans ce nouvel impact report, vous trouverez en plus du bilan de notre année 2022 nos ambitions pour 2023 : les prochains projets que nous vous proposons de soutenir, le fonctionnement du calculateur carbone de vos dépenses, notre thèse d’investissement ou encore notre roadmap pour changer la finance, et le monde avec elle.

Rapport d'impact de Green-Got du 20 septembre 2022 au 31 décembre 2022

Sommaire


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En ce début d’année 2023, nous prenons le temps de regarder dans le rétroviseur pour voir le chemin parcouru : et quel chemin !
Depuis notre pré-lancement en avril, vous êtes déjà plus de 10 000 à nous avoir rejoints chez Green-Got. Plus de 10 000 à aligner votre argent avec vos valeurs. Merci. Merci du fond du coeur de faire partie de cette aventure. Grâce à vous les lignes de la finance bougent déjà.
Après une année 2022 la plus chaude depuis le début des mesures, nous faisons plus que jamais face à un défi climatique et à une crise de la biodiversité sans précédent. Et chaque dixième de degré compte, il n’est pas trop tard pour agir et c’est ce que vous faites.
Vous, avez choisi d’agir tous les jours et de ne pas rester les bras croisés en rejoignant Green-Got. Vous avez permis d’éviter ou de stocker des milliers de tonnes de CO₂e.
Vous avez, via votre compte, préservé des dizaines d’hectares de biodiversité. Vous avez développé les énergies bas-carbone là où on en a besoin. Bravo, la force du collectif peut tout changer.
Nous sommes fiers et fières du chemin parcouru et nous ne comptons pas nous arrêter là : compte joint, épargne, investissement, lancement dans d’autres pays, compte pour les professionnels, crédit, il nous reste encore des montagnes à gravir pour transformer le secteur financier et mettre ce secteur au service du climat.
Dans ce nouvel impact report, vous trouverez en plus du bilan de notre année 2022 nos ambitions pour 2023 : les prochains projets que nous vous proposons de soutenir, le fonctionnement du calculateur carbone de vos dépenses, notre thèse d’investissement ou encore notre roadmap pour changer la finance, et le monde avec elle.
 
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Le futur vers lequel nous nous dirigeons

🌡️
2022, l’année la + chaude enregistrée 2022 a été marquée par des conditions météorologiques exceptionnelles :
• C’est l’année la plus chaude jamais enregistrée en France depuis le début des relevés en 1900, avec une température moyenne estimée entre 14,4 et 14,6°C.
• On a aussi compté plus de 110 jours avec des anomalies de température de +3°C au-dessus des normales de saison, pour seulement 8 jours à -3°C en dessous.
📑
Sortie des 2ème et 3ème volets du rapport du GIEC Les rapports du GIEC évaluent et synthétisent les informations scientifiques, techniques et socio-économiques sur le changement climatique. Le second volet se concentre sur les impacts du changement climatique, d’ores et déjà généralisés, l’adaptation et la vulnérabilité face au changement climatique. Le troisième volet lui parle de l’atténuation et liste les solutions les plus efficaces d’ici à 2030 pour baisser les émissions.
🇵🇰
Un avant-goût du changement climatique au Pakistan
En 2022, le Pakistan a été particulièrement marqué par les catastrophes climatiques :
• Le mois d’avril 2022 est le plus chaud enregistré au Pakistan depuis 61 ans, avec une vague de chaleur intense et suffocante.
• Le mois de juin est marqué par des pluies torrentielles et des crues qui ont submergé un tiers du pays. On compte plus de 33 millions de personnes affectées.
🌍
Franchissement des 5ème et 6ème limites planétaires
Les limites planétaires, au nombre de 9, permettent de définir l’espace de développement sûr de l’humanité. En 2022, nous avons dépassé deux limites :
• La 5ème limite planétaire : Il s’agit de la pollution chimique de l’environnement par les activités humaines.
• La 6ème limite planétaire : Il s’agit du cycle de l’eau, qui signifie que l’on se dirige vers une aridification des terres émergées.
🏦
Le rôle des banques dans la déforestation
Selon une enquête de Disclose et de Repórter Brasil, les banques ont financé des entreprises agroalimentaires liées à la déforestation au Brésil pour plus de 743 millions d’euros entre 2013 et 2022. 26% de la forêt amazonienne est à un stade de dégradation ou de déforestation avancée, s’approchant dangereusement d’un point de non-retour qui la transformerait en savane.
L’aberration écologique de la Coupe du Monde au Qatar
La Coupe du Monde de football s’est déroulée en novembre au Qatar. Fortement critiquée pour les milliers de travailleurs morts pour la construction des stades, cette Coupe du Monde s’est aussi distinguée pour son très mauvais bilan écologique malgré un engagement de neutralité carbone. Selon l’ONG Carbon Market Watch, chaque stade aurait à lui seul un bilan de 1,6 million de tonnes de CO2e.

Un autre futur est possible

🐜
La COP 15 en marche vers la restauration des écosystèmes
La COP 15 - ou 15e conférence des parties de la Convention sur la Diversité Biologique - a permis l’adoption d’un nouveau plan stratégique : d’ici 2030, au moins 30% des terres, mers, côtes et eaux intérieures devront être protégées. À la même échéance, 30% des zones dégradées devront connaître une restauration « efficace », dans le but de préserver les écosystèmes et les services qu’ils nous rendent.
🌳
Le règlement européen contre la déforestation importée
L’Union Européenne (UE) représente 16% de la déforestation mondiale du fait de nos importations. L’UE est parvenue à un accord qui interdit aux entreprises de vendre six produits (soja, viande bovine, huile de palme, bois, cacao et café) si elles ne peuvent pas prouver qu’ils ne sont pas issues de terres déforestées après décembre 2020. Une avancée majeure pour empêcher les entreprises de tirer profit de la déforestation et préserver cet écosystème.
🚄
Un ticket climat en Autriche à prix unique pour prendre le train
Pour inciter leurs citoyen·nes à utiliser le train, l’Autriche a mis en place un ticket climat dans le pays entier pour la somme de 3€ par jour. 160 000 tickets ont été vendus en dix mois, ils permettent d’emprunter tous les transports en commun du pays. Une solution qui arrive au bon moment alors que les transports en train en Autriche ont augmenté de 15% par rapport à 2019 et que le pays doit baisser ses émissions pour atteindre ses objectifs climatiques.
🌊
Interdiction de l’exploitation des fonds marins
La transition écologique nécessite de nombreux minerais, qui se trouvent notamment dans les fonds marins. Leur exploitation (ou deep sea mining en anglais) risque de causer la destruction d’écosystèmes marins et la biodiversité qui s’y trouve. Face à ce risque, Emmanuel Macron a positionné la France en faveur de l’interdiction totale des extractions minières dans les fonds marins. Une victoire non négligeable pour les océans et le vivant.
🇫🇷
La France sort du traité sur la Charte de l’énergie
Le traité sur la Charte de l’énergie a été ratifié en 1994 par la France et donne la possibilité aux entreprises privées qui explorent et exploitent les énergies fossiles et aux investisseurs qui les financent, d’attaquer en justice un gouvernement dont la politique énergétique et climatique serait dommageable à cette industrie. Vivement critiqué car nuisant à la transition écologique en Europe, la France a annoncé se retirer de ce traité.
🦊
Green-Got atteint les 10k membres en 8 mois
Serait-ce la meilleure nouvelle pour le climat de l’année ? Après un pré-lancement en avril et un lancement au grand public en juin, nous avons atteint les 10 000 membres au 31 décembre à 21h45, après une mobilisation forte de nos membres ! C’est un vrai signe que les lignes bougent déjà et un signal fort aux banques traditionnelles qui, on l’espère, les incitera à s’engager pour le climat en 2023 !

Les chiffres 2022

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Quels sont vos retours sur l’app et l’impact de Green-Got ?

Chez Green-Got, nous pouvons compter sur nos membres, nos ambassadeurs et notre communauté pour co-construire ce projet : proposition de fonctionnalités, béta-testeurs, vote pour le choix des projets financés, ... Ce projet c’est aussi le vôtre. C’est pourquoi nous prenons régulièrement la température de votre satisfaction, dont voici les résultats !
  • 97,8% des membres sont satisfaits de leur expérience chez Green-Got
  • 89,4% des membres pensent à l’engagement écologique quand on leur demande ce que l’app leur évoque
  • 2 000 + reviews on the Store (4.8/5)
  • 91% des membres donnent une notre de 4/5 ou 5/5 pour l’ouverture du compte
  • 89,2% des membres visitent régulièrement la page impact de l’app
  • L’épargne est la fonctionnalité la plus attendue (80%), qui permettra de financer les entreprises de la transition
Si vous aussi vous voulez nous faire vos retours et contribuer à construire le futur de Green-Got, notre roadmap participative est ici.

Le triple impact de votre compte courant

Les fonds sont cantonnés chez notre partenaire Arkéa. Vos fonds ne financent pas les énergies fossiles. Nous réorientons les frais d’interchange pour financer des projets écologiques. Ces frais (0,2%) sont payés par les commerçants à votre banque à chacune de vos dépenses, cela ne vous coûte donc rien de plus.
Avec votre carte, grâce à notre calculateur de CO₂e, vous mesurez et suivez l’impact de vos dépenses pour mieux diminuer votre empreinte carbone.

Préserver l’Amazonie, un lieu à la biodiversité exceptionnelle

La forêt tropicale d’Amazonie est un écosystème riche qui a mis des siècles à se développer, elle stocke d’astronomiques quantités de CO₂ grâce à sa flore et fournit un habitat unique à l’immense biodiversité et aux populations locales.
C'est pourquoi, avec vous, nous avons choisi d’aider à la préserver. Si replanter des forêts et restaurer des écosystèmes dégradés est essentiel, agir en amont pour éviter la déforestation c’est encore mieux, autant pour le climat que la biodiversité !
Avec notre partenaire Climate Partner, nous avons donc financé en 2022 l’obtention de droits fonciers des Ribeirinhos, population locale, de sorte que les exploitations agricoles n’occupent plus ces espaces légalement.
Grâce à ce projet, les populations locales peuvent, elles aussi, revendiquer leurs droits fonciers sur ces terres, pour pouvoir les utiliser, les protéger et les conserver.
En même temps, il assure les moyens d'existence des résidents et résidentes qui sont parmi les plus pauvres du Brésil.
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Dépolluer les mers et les océans du plastique

L’océan est le poumon bleu de la planète, il recouvre 71% de la surface de la Terre, à lui seul il absorbe environ un tiers des émissions de CO₂e chaque année et produit plus de la moitié de l’oxygène. C’est aussi plus d’un quart des espèces vivantes qui vivent dans les océans, une biosphère que nous connaissons encore mal et qui est fortement menacée.
Il était indispensable pour nous d’avoir une action et un impact pour l’océan.
Nous avons ainsi choisi de financer l’ONG Wings of the Ocean qui parcourt les mers pour dépolluer l’eau, les plages et éduquer les populations à la dépollution plastique pour éviter que celui-ci n’arrive jusqu’à l’océan. Dépolluer les océans permet de préserver les écosystèmes marins, la biodiversité mais aussi préserver notre santé.
Tout le plastique collecté est recyclé grâce à des partenariats avec des organismes de recyclage de plastique (filière textile par exemple, pour une revalorisation des déchets…). Depuis sa création, l'association a déjà récolté plus de 93 tonnes de déchets et a dépollué près de 4 millions de m3 de littoraux. Le ramassage d'un seul sac plastique peut sauver la vie de plusieurs espèces marines.
En parallèle de ses efforts de ramassage, l’association organise aussi des missions d’éducation, des conférences et des ateliers zéro déchet, proposés lors des différentes escales.
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Produire de l’électricité bas-carbone grâce aux énergies renouvelables

Dans de nombreux pays du monde, la première source d’émissions de CO₂e est la production d’électricité car leur mix électrique repose majoritairement sur les énergies fossiles : pétrole, gaz et charbon.
Cette production répond à une demande énergétique croissante en particulier dans les pays en développement.
Pourtant, il existe des alternatives pour décarboner ce mix électrique, en pensant des solutions d’énergies bas-carbone adaptée aux conditions climatiques et géographiques propres à chaque pays. Les énergies bas-carbone sont d’ailleurs l’un des potentiels de décarbonation les plus importants selon le GIEC d’ici à 2030.
Pour la Turquie c’est l’énergie éolienne, pour l’Inde, l’énergie solaire. En plus de décarboner le mix électrique et donc de limiter le changement climatique pour l’ensemble de la population mondiale (donc nous inclus), les projets que nous avons soutenus ont pour co-bénéfice l’amélioration de la qualité de l’air pour les populations locales, la création d’emplois et la transmission de compétences.
En Inde, nous avons participé au financement d’une centrale solaire de 100 MW a été installée à Guttigoli, un village situé dans l’État de Karnataka et peuplé de 60 millions d’habitants et d'habitantes. Cette centrale et ses 42 186 panneaux solaires permettent de fournir une électricité bas-carbone et ont créé 107 emplois pour l’exploitation et la maintenance du site.
En Turquie, nos membres ont participé au financement d’un projet éolien qui est situé dans la province de Balıkesir en Turquie. Grâce aux 52 éoliennes en place, 8 emplois ont été créés. La capacité installée est de 142,5 MW et la production totale d'électricité du projet a été calculée à 404 125 MWh/an.
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Nous avons pré-sélectionné 7 nouveaux projets : à vous de choisir.

Méthodologie de sélection

Chez Green-Got, nous avons choisi de financer 3 projets sur 3 thématiques différentes pour 2023 : la préservation des forêts, la protection des océans et le développement des énergies renouvelables (ENR). Nous ne choisissons pas les projets que nous soutenons avec le compte courant au hasard. Pour chacun d’eux nous suivons une méthodologie rigoureuse établie par notre département impact pour nous assurer que les projets et les organisations qui les développent permettent (vraiment) de préserver le climat et le vivant.
1️⃣
Nous auditons l’impact environnemental du projet Nous auditons chaque projet reçu afin de déterminer si le projet permet de préserver une zone particulièrement critique pour le climat, de remplacer une consommation d’énergie carbonée ou de lutter contre des pollutions et dégradations de l’environnement. Nous soutenons financièrement des projets qui offrent un fort potentiel de décarbonation d’ici 2030 selon la classification faite par le GIEC dans le troisième volet du 6ème rapport et qui répondent à un ou plusieurs des objectifs de développement durable de l’ONU. Nous nous assurons aussi de la qualité environnementale intrinsèque : les activités qui causeraient un préjudice significatif aux écosystèmes, même si elles sont bénéfiques pour la baisse des émissions de CO₂e ne sont pas sélectionnées. Par exemple, un projet de replantation d’arbres en monoculture intensive, même s’il permet de stocker du CO₂e, a un impact négatif sur la biodiversité et ne passe pas nos critères.
2️⃣
Nous contrôlons la mesure transparente des impacts Nous nous concentrons ensuite sur la capacité des porteurs de projets à mesurer les impacts environnementaux du projet et à avoir une transparence complète sur ces derniers et éviter tout greenwashing. Par exemple, nous regardons si l’organisation assure un suivi chiffré des bénéfices du projet comme la surface préservée, le nombre de personnes qui bénéficient du projet ou encore la contribution à la lutte contre le changement climatique par la quantité de CO₂e stockés ou évitées et quels contrôles ont été mis en place sur ces chiffres. Nous transmettons, puis évaluons et contrôlons la liste des réponses qui nous aura été communiquée, sur des sujets comprenant : où est localisé le projet ? quels sont les partenaires locaux ? ou encore quel est leur engagement sur le long terme ? Un projet peut être beau sur le papier, mais ne pas être à la hauteur des engagements sur le terrain. Nous souhaitons soutenir des projets qui bénéficient réellement à l’environnement, au vivant et aux populations locales et les suivre au fil du temps pour voir l’évolution concrète de ceux-ci.
3️⃣
VOUS votez pour nos 3 nouveaux projets À chaque étape, il est essentiel pour nous de vous impliquer dans nos choix. Nous construisons depuis le premier jour Green-Got avec vous. C’est votre projet. Vous intervenez donc également dans le choix des projets du compte courant. Après notre pré-sélection, nous souhaitons donner le choix à nos membres pour définir ceux qui leur tiennent à coeur. Vous trouverez dans ce rapport d’impact une description des projets que nous avons pré-sélectionnés, pourquoi nous les aimons et ce qu’ils ont permis de faire jusqu’ici. Sur chacune des thématiques, 2 ou 3 projets ont été validés nos critères et ont été pré-sélectionnés. Dans chacune des thématiques, 1 projet sera retenu pour être automatiquement financé par les frais d’interchange : le projet qui aura reçu le plus de votes de la part de la communauté. Le 2nd projet pourra être financé par chaque membre selon son choix, en activant l’arrondi sur son application Green-Got, dès que l’option sera disponible.

Reverdir un écosystème avec les Sourires de la Terre de Just Diggit

Just Diggit est un projet qui restaure des terres dégradées en creusant des digues en forme de demi-lune, appelés "earth smiles”, ou sourires de la terre, dans le sol pour ramener la verdure disparue.
Le principe est simple, lorsqu'il pleut, les digues inclinées retiennent l'eau de pluie, qui, auparavant, aurait été emportée en érodant et durcissant alors davantage la surface. L’eau peut alors s'infiltrer dans le sol.
Cette combinaison d’anciennes techniques des populations locales et de données scientifiques sur la pluviométrie ou la composition des sols, permet de naturellement rétablir l'équilibre hydrique d’un terrain et de restaurer, avec des résultats impressionnants, des écosystèmes entiers.
Après les pluies, la végétation repousse dans les digues. Cette végétation retient l’eau aux prochaines averses, si bien que l’environnement autour repousse à son tour.
En creusant ces “sourires”, il est possible de reverdir rapidement de grandes zones, ce qui a un impact positif sur la biodiversité, la nature, les personnes et, en fin de compte, sur notre climat.

Ce qu’ils ont déjà fait

Le projet “earth smiles” a déjà permis de creuser 250 000 digues dans 4 région d’Afrique de l’Est et la plantation de presque 10 million d’arbres, ce qui a permis de reverdir plus de 202 000 hectares de terres avec ce seul projet !

Pourquoi nous aimons ce projet chez Green-Got

Tout d’abord pour son objectif, ce projet permet de restaurer des écosystèmes dégradés dans des régions particulièrement touchées par les conséquences du changement climatique. Les bénéfices de ce projet sont multiples : séquestration du carbone, meilleure infiltration de l’eau dans les sols, développement des moyens de subsistance des communautés locales ou encore retour de la biodiversité.
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Restaurer les mangroves du delta de Mahakam avec Planète Urgence

Le projet Mahakam est un projet de restauration d’un écosystème de mangroves dégradé par l’aquaculture et situé dans une zone menacée par le déplacement de la capitale indonésienne.
En effet, la province du Kalimantan-Est abritera la future capitale indonésienne, Jakarta étant menacée par la montée des eaux du fait du changement climatique, il a été décidé de la déplacer. Cette décision politique entrainera des déplacements massifs de population et de fortes pressions climatiques et environnementales, en particulier dans des zones côtières telles que le Delta du Mahakam et la baie d'Adang, toutes deux situées à environ 100 km de la nouvelle capitale.
Ces zones abritent un flore d’exception mais aussi des espèces en danger d’extinction, telles que le singe nasique, endémique de l’île de Bornéo.
Planète Urgence a pour mission donc de restaurer durablement l’écosystème de mangroves dans le delta de Mahakam tout en réduisant la vulnérabilité des communautés aux effets du changement climatique.

Ce qu’ils ont déjà fait

Le projet Mahakam a déjà permis de planter 1 242 344 arbres avec plus de 4 000 bénéficiaires direct·es et 15 000 bénéficiaires indirect·es de ce projet. Ce projet permet également de sensibiliser les populations locales à l'importance des mangroves et à la préservation de la biodiversité tout en développant des moyens de subsistance durables.

Pourquoi nous aimons ce projet chez Green-Got

L’Indonésie abrite à elle seule ¼ de la mangrove mondiale, qui est un écosystème exceptionnel menacé par la déforestation, l’aquaculture ou encore l’artificialisation des sols. Cette forêt tropicale côtière est identifiée comme une forêt clé pour la régulation du climat mondial, grâce à ses capacités de stockage du carbone mais aussi en protégeant les côtes des événements climatiques extrêmes. Il nous semble essentiel de participer à sa préservation !
Le projet vise également à promouvoir l’implication active des femmes dans la vie sociale et professionnelle locale, via des formations professionnalisantes et l’encouragement de leur participation active à la prise de décision et aux institutions de gouvernance locale.
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Boiser une ancienne terre agricole en Bretagne avec Ecotree

Après un été 2022 qui a vu partir en fumée des hectares de forêts dans cette belle région, le projet de boisement de la foret autour de Ploemel prend tout son sens.
L’objectif de ce projet de création forestière est de parrainer la plantation de 3000 pins maritimes dans cette forêt. Dans un premier temps, le don permettra de financer l’achat des jeunes plants ainsi que leur croissance en pépinière, avant de pouvoir les planter définitivement sur la terre agricole dans un second temps.
Cette action s'inscrit dans l'itinéraire sylvicole mis en place par EcoTree qui a analysé le sol, choisi les essences à planter, et choisi de diversifier les essences et les âges des arbres, afin de permettre à la biodiversité de trouver son compte dans cette nouvelle forêt. Ce projet est réalisé main dans la main avec des acteurs locaux tels que des forestiers, des experts en biodiversité, des apiculteurs, des écologues ainsi qu’avec des entreprises qui privilégient l’emploi de personnes en réinsertion ou en situation de handicap physique ou moteur.

Ce qu’ils ont déjà fait

Grâce aux différents projets depuis leur création, Ecotree a déjà permis la plantation ou la gestion d’1,5 millions d’arbres sur 38 forêts, recréant ainsi des habitats pour la biodiversité et séquestrant durablement du carbone.

Pourquoi nous aimons ce projet chez Green-Got

Les projets forestiers d’Ecotree cherchent à concilier préservation du climat et de la biodiversité et gestion durable des forêts avec une approche sylvicole dite «proche de la nature» en diversifiant les essences et les classes d’âge des arbres. Ils permettent aussi à chacun et chacune d’acheter un arbre et ainsi de contribuer à la séquestration du carbone et donc à l’atténuation du changement climatique via un de ses leviers les plus efficaces.
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Dépolluer les mers et océans avec Wings of the Ocean

Wings of the Ocean parcourt les mers pour dépolluer les littoraux, les côtes et les fonds marins et éduquer les populations à ce fléau. Les actions de dépollution et de sensibilisation se font aussi bien à bord d’un bateau (le Kraken et le Scylla), en pédalant sur un vélo ou encore à pied tout simplement.
Dépolluer les océans permet de préserver les écosystèmes marins, la biodiversité mais aussi préserver notre santé. La dépollution comprend plusieurs étapes : le ramassage, le tri et la caractérisation des déchets.
Tout le plastique collecté par les bénévoles de l’association est recyclé grâce à des partenariats avec des organismes de recyclage de plastique (filière textile par exemple, pour une revalorisation des déchets…).
La dépollution n’étant qu’un palliatif, Wings of the Ocean organise également des actions de sensibilisation aux questions de la pollution plastique pour traiter le problème à la racine : des missions d’éducation, des conférences et des ateliers zéro déchet sont ainsi proposés lors des différentes escales.

Ce qu’ils ont déjà fait

Depuis le début de son existence, l'association a déjà récolté plus de 93 tonnes de déchets et a dépollué près de 4 millions de m2 de littoraux. Le ramassage d'un seul sac plastique peut sauver la vie de plusieurs espèces marines.

Pourquoi nous aimons ce projet chez Green-Got

Nous avons déjà sélectionné ce projet l’année dernière, du fait de la qualité du travail de dépollution et de sensibilisation fait par Wings of the Ocean qui permet de réduire la pollution en amont (et évitant que le plastique ne finisse dans la nature) et en aval (et récupérant les déchets qui s’y retrouvent et dégradent les écosystèmes). Nous avons même eu l’occasion de participer à une opération de dépollution avec eux !
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Restaurer les écosystèmes coralliens avec Coral Guardian

L’objectif de Coral Guardian est de protéger et restaurer les écosystèmes coralliens, en impliquant les communautés locales et internationales. Deux projets sont actuellement mis en oeuvre :
  • La régénération de récifs coralliens en collaboration avec la Fondation Indonésienne WES sur l’île de Hatamin en Indonésie, dans une zone particulièrement endommagée par la pêche à la dynamite.
  • Le nettoyage et le soin de coraux d’eaux froides abimés pour le projet Deep CORE (Deep Coral Restoration), en collaboration avec l’association espagnole Coral Soul, à Punta de la Mona, près de Malaga, dans une zone très impactée par la pêche et le tourisme.
Leur approche de la protection des écosystèmes coralliens repose sur le tryptique conservation, sensibilisation & science, notamment pour étudier l’adaptation des coraux au réchauffement climatique.

Ce qu’ils ont déjà fait

Avec ses projets, Coral Guardian a déjà permis la transplantation de plus de 48 000 coraux en Indonésie et le ramassage de plus de 900 kilos de déchets dans les récifs en Espagne.

Pourquoi nous aimons ce projet chez Green-Got

Les récifs coralliens sont des lieux essentiels pour le vivant : 500 millions de personnes dépendent directement des récifs coralliens pour vivre et 25% de la biodiversité marine utilisent les récifs coralliens comme habitats. Ils sont aujourd’hui menacés par le changement climatique : acidification des océans, changement des températures de l’eau mais aussi par la pollution plastique. Coral Guardian agit à tous ces niveaux pour préserver les coraux et c’est pour cela que ce projet nous plait autant.
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Énergie solaire à Telangana en Inde

L'Inde offre des conditions idéales pour la production bas-carbone d'électricité à partir de l'énergie solaire. C'est pourquoi des parcs solaires de grande envergure ont été créés dans les États du Telangana, de l'Uttarakhand, du Karnataka, de l'Andhra Pradesh et du Rajasthan en Inde.
L’installation solaire de Telangana améliore l'approvisionnement en électricité dans des régions où l'accès stable était auparavant rare et évite que ce développement ne repose sur les énergies fossiles. En effet, le mix électrique indien repose encore à plus de 75% sur les énergies fossiles, dont 44% sur le charbon.
Grâce à l'éclairage public, les habitants se sentent plus en sécurité à la nuit tombée. Les tâches domestiques et scolaires dépendent moins de l'heure de la journée. Outre le développement des infrastructures, le projet contribue également à la création de nouvelles opportunités d'emploi.

Ce qu’ils ont déjà fait

La mise en place du parc photovoltaïque permet d’éviter l’émission d’environ 2 078 000 tonnes de CO₂e chaque année, en permettant de décarboner le mix électrique de l’Inde en investissant dans l’énergie bas-carbone plutôt que dans le charbon (en 2018 selon l’Agence Internationale de l’Énergie, le mix électrique indien émet en moyenne plus de 1 000g de CO₂e par kWh produit), et de créer des emplois, à la fois dans les opérations et la maintenance du parc, mais aussi grâce à l’amélioration de l’approvisionnement électrique.

Pourquoi nous aimons ce projet chez Green-Got

Ce projet permet à la fois de décarboner le mix électrique en Inde et donc de limiter le changement climatique pour l’ensemble de la population mondiale (donc nous inclus), mais également de permettre à chacun et chacune d’avoir accès à l’électricité. En effet, 2,4% de la population indienne n’avait pas encore accès à l’électricité en 2020 (soit plus de 33 millions de personnes).
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Énergie éolienne à Ovalle, au Chili

Le projet se situe à Ovalle, municipalité à environ 300 km au nord de Santiago du Chili, où sont installés les deux parcs éoliens appelés "El Pacifico" et "La Cebada".
Le projet permet d'économiser environ 197 420 tonnes de CO₂e par an - et contribue à la transition énergétique au Chili en développant le secteur des énergies renouvelables. En outre, il favorise le développement durable dans la région en créant des emplois à long terme à Ovalle.
Le Chili est un pays particulièrement intéressant pour l’énergie éolienne : il dispose d’une des plus longues côtes du monde qui est exposé aux vents du Pacifique Sud. Ce projet s’inscrit dans l’objectif du Chili qui souhaite atteindre 60% d’énergies renouvelables dans la production nationale en 2035, notamment grâce à l’énergie éolienne.

Ce qu’ils ont déjà fait

Avec ce parc éolien de 57 éoliennes et une capacité installée de 109,6 MW, Climate Partner a déjà permis depuis 2014 de fournir en moyenne 290 GWh d'électricité propre par an, qui sont injectés dans le réseau électrique central.

Pourquoi nous aimons ce projet chez Green-Got

La transition énergétique est un enjeu central dans la lutte contre le changement climatique. Il nous faut développer des énergies bas-carbone et le faire en priorité dans les pays avec un mix électrique encore fortement carboné car fortement dépendant du pétrole, du gaz et du charbon (plus de 400g de CO₂e par kWh produit au Chili). Ce projet permet donc directement d’atténuer les émissions de CO₂e !
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Calculateur carbone de vos dépenses dans votre app

Pourquoi l’avons-nous créé ?

L’intégralité de notre empreinte carbone personnelle sur laquelle nous pouvons avoir un impact est liée à notre argent. En effet, les émissions sont :
  • soit liées à l’usage qui en est fait directement ou indirectement par notre banque : allocation aux énergies fossiles, à la déforestation, etc
  • soit liées à notre consommation : achat de billet d’avion, de nourriture, de loisirs etc.
→ Ainsi, notre argent pour lequel nous travaillons tous et toutes, tous les jours, fait actuellement partie du problème pour un avenir climatique viable. Avec Green-Got nous nous attelons à faire de notre argent un des principaux leviers de la solution climatique, sur les 2 aspects.
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Sur le 1er : les fonds sur votre compte Green-Got ne financent pas les énergies fossiles, ils ne sont donc pas climaticides, et grâce aux frais d’interchange, nous soutenons des projets à impact.
Sur le 2nd, nous avons développé un calculateur carbone sur l’application de Green-Got qui vous permet de visualiser les émissions de CO₂e associées à chacune de vos dépenses.
Le calculateur d’empreinte carbone permet à chacun et chacune de prendre conscience de l’impact CO2e de ses dépenses et donc d’aider à réduire l’empreinte carbone liée à ses achats du quotidien.
En moyenne, un Français ou une Française émet chaque année 9,9 tonnes de CO₂e. Parmi les postes d’émissions principaux, on trouve notamment la voiture, l’alimentation carnée et le chauffage au gaz, mais cela peut varier fortement selon nos comportements au quotidien. Pour atteindre la neutralité carbone en 2050, il faudrait atteindre 2 tonnes de CO2e par personne d’ici 27 ans. Et pour savoir où sont nos marges de réduction, il faut d’abord comprendre ce qui émet dans nos dépenses, c’est exactement ce que l’on vous propose.

Comment ça marche ?

Sur votre application, directement dans le détail de votre transaction, vous trouvez une estimation de l’impact CO₂e des dépenses (courses, location de voiture, achat internet, …) selon la catégorie à laquelle la dépense appartient parmi une trentaine de catégories différentes (vêtements, supermarchés, train ou encore santé).
Pour donner ce chiffre, nous nous basons sur un ratio monétaire. Pour chacune des catégories nous avons récupéré des données à partir de la base de données de l’Ademe (Agence de la transition écologique) ou d’autres bases de données carbone, d’études statistiques et de rapports sectoriels, qui nous fournissent plusieurs types d’informations :
  • Des facteurs d’émission monétaire (pour 1€, X g ou kg de CO₂e sont émis)
  • Des facteurs d’émission physique (pour 1 produit ou 1kg de ce produit, X g ou kg de CO₂e sont émis)
  • Des prix moyens pour un bien ou service de consommation (en moyenne en France, le prix de ce produit est de X€)
  • Des quantités moyennes de consommation annuelle d’un bien ou d’un service
Toutes ces données sont régulièrement mises à jour. Elles sont ensuite triées, calculées, puis catégorisées en fonction du code du marchand ou de la marchande où la transaction est réalisée.
Par exemple, si vous faites une dépense dans une boulangerie, la transaction aura un facteur d’émission de 268g CO₂e/€. Ce chiffre a été obtenu à partir des émissions de CO2e de 3 produits communs que sont : la baguette, le croissant et le pain au chocolat.
Pour réaliser ce calcul, nous nous appuyons sur une valeur de base d'émission par kg de produit, que nous rapportons au poids moyen puis au prix moyen de chacun de ces trois produits pour obtenir un facteur d'émission par euro dépensé.
Il existe néanmoins une grande variété de produits vendus en boulangerie, c’est pour cela que nous travaillons à améliorer la précision des données, notamment pour vous donner la possibilité de préciser le type de produits ou si les produits achetés sont issus de l’agriculture biologique, ce qui impacte fortement les émissions associées.

Quelle variation entre les pays ?

Selon le pays dans lequel vous êtes, l’impact de vos achats sera différent. Par exemple, la facture d’énergie n’aura pas la même équivalence CO₂e d’un pays à un autre.
Nous avons défini des facteurs pour pondérer l’impact d’une dépense selon l’intensité CO2e de ce pays par rapport à la France. Ce facteur peut venir pondérer à la hausse ou à la baisse l’estimation CO₂e.
Par exemple, la France étant la référence (donc à 1), l’Allemagne a un facteur de 1.6 et le Portugal de 0.9 pour pondérer les émissions à chaque achat. Cela s’explique par la moyenne de leurs émissions territoriales et de leur empreinte carbone qui est respectivement plus haute de 60% et plus basse de 10% que celle de la France. Pour l’Allemagne c’est notamment dû à un mix énergétique plus carboné qu’en France.
Pour l’instant, une dizaine de pays sont couverts et nous allons intégrer d’autres pays au fil du temps.
 
L’impact CO₂e de vos dépenses que vous voyez sur votre application est donc une estimation en grammes ou kilogrammes de CO₂e pour chaque dépense.
Nous analysons régulièrement les évolutions des données carbone pour avoir les estimations les plus précises possible. Pour vous donner une empreinte carbone spécifique, il nous faudrait connaître le produit exact, l’analyse du cycle de vie de celui-ci ainsi que le bilan carbone de l’entreprise, or toutes ces données ne sont actuellement pas ou peu disponibles.
L’objectif, ici, est de sensibiliser sur tous les impacts liés à l’argent, là où on le place, mais aussi comment on le dépense, et de l’utiliser comme levier d’action en proposant des alternatives plus responsables. Pour vous apporter des informations toujours plus précises, nous prévoyons de travailler sur plusieurs points :
  • Les modes de vie : si vous êtes végétarien·ne ou que vous achetez de seconde-main, il nous semble important de pouvoir le prendre en compte. Nous travaillons donc à proposer une fonctionnalité qui vous permet de préciser le type de consommation selon certains critères.
  • Les émissions évitées : pour valoriser certaines consommations, comme par exemple si vous prenez un billet de train plutôt que la voiture, et pouvoir ainsi visualiser la quantité de CO₂e évitée grâce à ce choix.
  • Les conseils personnalisés : selon vos dépenses, il sera possible de voir quelle catégorie pèse le plus dans vos émissions : l’alimentation ? les transports ? En fonction de cela, nous vous proposerons des conseils personnalisés pour réduire vos émissions de CO₂e et aller vers des comportements plus durables.

Notre thèse d’investissement

Pourquoi construisons nous l’épargne Green-Got ?

La lutte contre le dérèglement climatique et la protection de la biodiversité nécessite la transformation rapide et totale de nos modes de vie, de nos modes de production et de nos modes de consommation.
Chaque secteur est concerné et a des besoins de financement massifs : décarboner nos moyens de transport et nos sources d’énergie, réorganiser le secteur de l’alimentation et de l’agriculture pour qu’ils soient durables, développer de nouvelles technologies, améliorer les méthodes de construction et les matériaux pour des bâtiments bas-carbone, construire des infrastructures pour permettre de nouveaux usages respectueux de l’environnement, revoir la gestion des déchets et des matières premières, etc.
Ces transformations devront être menées conjointement aux changements de nos modes de vie et de travail, de nos politiques, de nos lois, de nos organisations sociales, de notre façon de commercer et de communiquer.
Des changements radicaux sont donc à prévoir pour faire la transition entre un monde écocidaire construit grâce aux énergies fossiles et faisant fi des limites planétaires et du vivant non humain, à un monde sobre en consommation d’énergie et en matières premières, respectant l’équilibre des écosystèmes pour garantir à toutes et à tous un avenir pérenne.
Cette transition urgente et massive représente le plus grand défi de notre espèce.
Changer toutes les verticales qui composent nos organisations humaines et nos vies, nécessite des financements et investissements d’une ampleur inédite. 125 000 milliards de dollars d’ici 2050 selon l’ONU. La finance sera donc de la partie, ou la transition ne sera pas.

Nous activons le triple pouvoir des banques

Mettre (vraiment) fin aux financements dans les actifs carbonés.

Il est important de rappeler que pour limiter le changement climatique, il faut émettre moins de gaz à effet de serre : donc brûler moins d’énergies fossiles, et non pas juste produire plus d’énergie bas-carbone. Les énergies bas-carbone que nous développons permettent de garantir une transition et de ne pas nous retrouver à l’âge pré-industriel où l’énergie venait des moulins et des bœufs.
Le climat n’aura que faire de nos éoliennes ou panneaux solaires, si nous continuons à brûler du pétrole, du gaz et du charbon.
Leur utilité, pour limiter le changement climatique, est de remplacer l’utilisation des énergies fossiles.
Il en va de même pour la protection de la biodiversité : il ne s’agit pas seulement d’ajouter une couche d’actions vertueuses. Il s’agit surtout de cesser la destruction de l’environnement. Les banques ont le pouvoir de couper les vannes du financement et de l’investissement aux acteurs et entreprises qui ne suivent pas cette trajectoire. C’est le premier impact que nous choisissons d’avoir.

Investir et financer les projets de la transition écologique et énergétique

Les banques ont entre les mains le pouvoir d’influer sur l'activité de l'entreprise dans laquelle elles investissent ou qu’elles financent. Elles peuvent poser leurs conditions pour mettre à disposition de l’argent, comme l’alignement de la stratégie climatique de ladite entreprise à l’Accord de Paris sur le Climat, le respect de critères sur la préservation de la biodiversité ou encore de critères sur la pollution ou l’exploitation des écosystèmes.
Les entreprises ayant besoin des financements des banques vont donc être incitées voire contraintes de changer leurs pratiques pour respecter le climat et le vivant et de développer des activités de la transition ou dites “vertes” comme l’agriculture durable, la rénovation thermique des bâtiments, les transports bas carbone ou encore la protection des forêts. Cette finance climatique permet à la fois de réduire les émissions et de renforcer les puits de gaz à effet de serre, de réduire la vulnérabilité des systèmes humains et écologiques et enfin de maintenir et d’accroître la résilience des entreprises, du système financier et de nos sociétés face aux effets du changement climatique.

Agir dans le monde entier, au-delà de la France

La finance, comme les gaz à effet de serre, n’a pas de frontière (ou presque). Les institutions financières d’un pays n’agissent pas seulement sur le territoire national. Elles allouent des fonds aux quatre coins du monde. Ce réseau financier international comporte l’avantage de transcender les frontières et de pouvoir avoir un impact partout sur le globe.
Un des arguments de l’inaction climatique est souvent celui que les émissions territoriales de la France ne représentent qu’1% à 2% des émissions de gaz à effet de serre mondiales. Cet argument n’est pas recevable pour justifier notre inaction, car la France a un rôle historique dans le changement climatique et que nos émissions liées aux importations doivent aussi être prises en compte. Si en plus on comptabilise les émissions induites par les allocations des fonds de nos 4 plus grosses banques françaises, nous arrivons à 2 milliards de tonnes de CO₂e émises (source : OXFAM) soit 4,5% des émissions mondiales.
Cela est rendu possible par l’incroyable taille et la force des institutions financières françaises. Ainsi, directement ou indirectement, les épargnants ayant leurs fonds dans ces banques financent l’extraction de pétrole avec le plus grand oléoduc chauffé du monde au cœur de l’Afrique (c’est le cas du projet EACOP en Ouganda), l’exploitation des sables bitumineux au Canada, la déforestation en Amazonie (comme montré dans l’étude de Disclose Project) ou encore l’exploitation du gaz de schiste.
Notre impact via notre argent est donc mondial.
Nous pouvons, en décidant de ce que notre argent finance, ne plus permettre la construction d’une centrale à charbon, d’un nouveau puits de pétrole et bien d’autres encore.

Les 8 piliers de la transition dans lesquels nous investissons

Tous les secteurs de l’économie ont un rôle à jouer dans la transition écologique et énergétique. Mais certains sont encore plus importants que les autres, du fait de leur poids dans les émissions de gaz à effet de serre mondiales ou de leur nécessité pour pouvoir réaliser la transition écologique. Nous en avons identifié 8 qui sont particulièrement essentiels, voici lesquels et pourquoi :

💡 Énergies bas-carbone

La transition écologique est avant tout une transition énergétique : il nous faut passer d’énergies fossiles intensives en carbone, à des énergies décarbonées, mais aussi réduire notre demande avec des biens et services sobres en énergie et en répartir également l’accès.
Parmi les énergies décarbonées, on peut lister l’énergie éolienne, l’énergie solaire, l’énergie hydraulique, la géothermie, la bioénergie ou encore l’énergie nucléaire. Aucune de ces énergies n’est parfaite, elles ont toutes un impact sur l’environnement, mais elles sont nécessaires pour limiter le changement climatique tout en continuant d’assurer les services essentiels à nos sociétés. Au-delà de la production d’énergie décarbonée, il est aussi important de développer le stockage de l’énergie (notamment pour gérer l’intermittence), la capture du carbone et les infrastructures de distribution et de gestion de la consommation d’énergie.

🏠 Bâtiment bas-carbone et écologique

Le secteur du bâtiment est également clé pour la transition et se trouve au croisement de plusieurs enjeux. Au niveau individuel, c’est en moyenne 25% de notre empreinte carbone qui vient de notre logement.
Pour agir, il faut d’abord prendre en compte la construction, qui est fortement émettrice de CO2e notamment à cause du ciment. Le ciment représente à lui seul environ 3% des émissions mondiales, les 2/3 des émissions provenant de la réaction chimique lors de la cuisson du ciment et 1/3 des combustibles nécessaires à ce procédé. Il faut donc financer la construction de bâtiments écologiques alignés avec les meilleurs standards thermiques et environnementaux pour les nouvelles constructions. Ensuite, il convient d’examiner et de renforcer l’efficience énergétique des bâtiments et bien sûr la rénovation thermique de ces derniers, le déploiement de systèmes de production et de récupération de chaleur décarbonés ou encore d’équipements électriques efficients et pilotables.

♻️ Économie Circulaire

L’économie circulaire se définit en opposition à l’économie linéaire qui se résume à produire, consommer, jeter. L’économie circulaire permet aux déchets de devenir des ressources par la réparation, le réemploi ou encore le recyclage. Ce secteur regroupe de nombreux produits et services, parmi lesquels les produits éco-conçus, les produits réparables ou composés de ressources renouvelables ou biodégradables, l’économie de la fonctionnalité ou encore la gestion et valorisation des déchets.

🏭 Industrie bas carbone

L’industrie est un secteur critique pour la transition puisqu’elle permet la transformation des ressources brutes en substances et produits utilisés par les autres secteurs comme la production d’acier. Elle représente 21% des émissions de gaz à effet de serre au niveau mondial, dont une majorité est liée à l’industrie lourde. Après des décennies de délocalisation notamment en Asie, il est prévu de relocaliser une partie des filières industrielles en Europe où les exigences réglementaires environnementales sont plus élevées. Pour se transformer, l’industrie doit développer l’efficacité énergétique de ses processus, réduire les pollutions générées par son activité, développer la production de chaleur renouvelable sur ses installations ou encore poursuivre le progrès technique (ciment bas-carbone, recyclage des métaux, …).

🚄 Transport bas-carbone

Au niveau mondial, le secteur des transports représente 14% de nos émissions de CO2e, dont la majorité est liée aux véhicules des particuliers. Ce secteur a donc besoin de financements pour faire évoluer les transports routiers (véhicules électriques, plus petits, économes en carburant ou avec un carburant alternatif), développer les moyens de transport alternatifs (ferroviaire, transports en commun et mobilité active), ou encore transformer le transport maritime.

📡 Technologies de l’information et la communication

Les technologies de l’information et de la communication sont à la fois une source d’émissions nette de CO2e et en même temps une source d’émissions évitées, comme c’est le cas avec la visioconférence, qui émet certes des gaz à effet de serre pour la production des terminaux et leur utilisation, mais qui permet aussi de limiter les déplacements aériens et routiers très émetteurs. C’est pour cela qu’il faut à la fois financer des produits et technologies efficients en utilisant des sources d’énergies et infrastructures bas-carbone, tout en développant ces technologies qui permettent de changer nos usages.

🌱 Agriculture durable et préservation des forêts

L’agriculture et les forêts ont un rôle central dans la transition : lutter contre la déforestation, restaurer des écosystèmes forestiers, séquestrer du carbone dans les sols grâce à certaines pratiques agricoles et forestières ou encore réduire les émissions de méthane et d’azote dans l’agriculture. Ce sont parmi les solutions les plus efficaces identifiées par le GIEC pour réduire nos émissions d’ici à 2030. Agir au niveau de l’agriculture et des forêts, au-delà des bénéfices sur le climat, va avoir des effets positifs sur la biodiversité, la santé humaine ou encore la résilience de nos systèmes alimentaires.

🛠️ Adaptation au changement climatique déjà présent

Le dernier rôle que doit jouer la finance est celui d’accompagner l’adaptation au changement climatique. En effet, même si nous réussissons à limiter le réchauffement à 1,5 ou 2°C par rapport aux températures pré-industrielles, les conséquences du changement climatique déjà observé se feront sentir. Les besoins de financement pour l’adaptation dépendent fortement de la situation géographique et de l’exposition aux risques climatiques. On peut citer l’adaptation des infrastructures face aux sécheresses et aux inondations, l’adaptation des bâtiments face aux vagues de chaleur ou l’aménagement du littoral face aux tempêtes.

Notre méthodologie

💡
Pour choisir les investissements vers lesquels flécher l’argent de nos membres, nous analysons chaque investissement lors de 3 grandes étapes :
1️⃣
Premièrement, nous excluons le secteur de l’exploration, l’extraction et de l’exploitation des énergies fossiles. Ces industries ne sont pas compatibles avec la protection du climat et de la biodiversité.
2️⃣
En second lieu, nous regardons si l’activité fait partie des secteurs que nous venons de lister et qui correspondent aux piliers de la transition écologique et énergétique : énergies bas-carbone, bâtiments, économie circulaire, industrie, transports, technologies de l’information, agriculture & forêts et adaptation. Nous nous concentrons à cette étape sur le Scope 4.
3️⃣
Enfin, nous prenons en compte les activités faiblement émettrices de CO2e sur la chaîne de valeur et dont la trajectoire climat permet déjà de rester en dessous des 2°C de réchauffement ainsi que les activités de transition encore intensives en CO2e pour lesquelles il n’existe pas d’alternative bas-carbone, mais qui fournissent des composants ou matières premières nécessaires au développement des autres activités de la transition.
👁️
Focus : le scope 4 et les émissions évitées Lorsque l’on cherche à mesurer l’empreinte carbone d’un investissement, on analyse le bilan carbone des entreprises financées. Dans ce bilan carbone, les émissions de gaz à effet de serre sont réparties en trois catégories appelées scopes : le scope 1 correspond aux émissions directes de l’organisation (liées à la combustion d’énergie fossile par exemple), le scope 2 recouvre les émissions indirectes et liées à l’énergie (l’achat d’électricité par l’organisation notamment), et le scope 3 aux autres émissions indirectes, y compris en amont et en aval dans la chaîne de valeur. Cependant, il existe aussi un scope 4, dont on parle encore peu, mais qui a un rôle primordial à jouer : ce sont les réductions d'émissions qui se produisent en dehors du cycle de vie ou de la chaîne de valeur d'un produit, et qui résultent du remplacement d’un usage ou d’un produit par la mise en place d’un nouveau produit. Ce qui importe ici, c’est le différentiel entre la quantité de CO2 émise par l’ancien et le nouveau produit. Prendre en compte le scope 4 est essentiel, car il permet d’être plus ambitieux qu’une seule trajectoire 2°C. En effet, sélectionner uniquement des entreprises dont la trajectoire climat est compatible avec l’Accord de Paris peut mener à financer uniquement des entreprises de services, de logiciels B2B ou du numérique, dont l’impact sur le climat est certes limité, mais qui ne permettent pas non plus de réaliser la transition. Il y a de nombreuses entreprises dont les produits et services peuvent être plus intensifs en carbone lors de leur production, mais qui permettent d’éviter des émissions par le changement des usages. C’est notamment le cas des outils de télétravail ou des infrastructures ferroviaires qui, sur le coup, nécessitent de l’acier et de lourds travaux, ce qui est très émetteur, mais qui permettent ensuite un report d’usage de l’aérien et du transport routier, permettant ainsi une grosse diminution des gaz à effet de serre sur le long terme.

Assurer un bon équilibre financier avec votre épargne Green-Got

Choisir de rediriger les flux financiers vers la transition écologique et énergétique, ce n’est pas pour autant renoncer aux grands principes de l’investissement. Nous avons à cœur de trouver le meilleur équilibre entre risque, liquidité, rendement et durabilité.

La gestion des risques et la diversification

On connaît l’adage, pour limiter les risques, il ne faut pas mettre tous ses œufs dans le même panier. En finance, c’est la même chose, investir dans des projets et des entreprises différentes permet de limiter le risque. C’est exactement ce que l’on fait chez Green-Got, car pour soutenir la transition, il n’est pas nécessaire de prendre davantage de risque avec votre argent.

La liquidité

Il n’est pas toujours simple d’avoir son argent bloqué sur une longue durée et de ne pas pouvoir le récupérer en cas de besoin. C’est pourquoi nous voulons proposer rapidement plusieurs typologies d’investissement avec des horizons de placement différents : de l’épargne de précaution, qui peut être disponible à tout moment ou de l’investissement plus long terme pour préparer le futur.

Le rendement

C’est la cerise sur le gâteau. Chez nous, pas de promesses mirobolantes de rendement à deux chiffres à court terme. Nous regardons en premier lieu les investissements compatibles avec la transition écologique, et parmi ceux-ci, nous sélectionnons ceux avec le meilleur niveau de rendement et de risque. Nous cherchons un rendement stable et durable qui vous permettra de vous protéger contre l'inflation et de gagner de l’argent, sans pour autant mettre en danger notre avenir commun. Autant vous prévenir tout de suite, si vous souhaitez gagner une fortune en une nuit sans aucune considération de l’impact, nos produits ne sont probablement pas ceux qu’il vous faut.

La durabilité

Choisir de soutenir des entreprises et activités qui ne compromettent pas notre avenir commun, c’est garantir des conditions de vie viables, avec des bénéfices marchands et non marchands de long terme : cela permet de limiter les conséquences du changement climatique et les coûts associés aux événements climatiques extrêmes, d’améliorer les conditions de vie et de santé, de développer des filières économiques et des emplois ou encore de préserver l’équilibre des écosystèmes dont nous dépendons.
 

Lisez le rapport complet en PDF 👉 ici

 
 

 
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Aurélie

Ecrit par

Aurélie

Responsable impact chez Green-Got

Andréa

Ecrit par

Andréa

Co-Founder et CEO de Green-Got