Sommaire
- Pourquoi les banques polluent autant ?
- Comment une banque peut-elle être écologique ?
- Exclure les énergies fossiles via des politiques d’exclusion
- Financer les entreprises vertes
- Financer les entreprises de la transition écologique
- Banque écologique, verte ou éthique, quelles différences ?
- La mienne est-elle écologique ?
- Le problème avec la banque verte
- Green-Got est-elle une banque écologique ?
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On l’appelle aussi banque verte, banque éco-responsable ou même banque éthique et on en entend de plus en plus parler. Et c’est tant mieux quand on voit l’impact dévastateur que les autres banques traditionnelles ont sur le climat, la biodiversité et sur toute la planète.
Malgré leurs engagements, elles continuent massivement de soutenir les industries du pétrole, du charbon ou la déforestation. Les études sur l'impact néfaste du financement de ces industries se suivent et se ressemblent, mais ces grandes institutions ne sont pas prêtes à changer ! Il ne fait désormais plus de doute que le rôle de la finance dans la lutte contre le réchauffement climatique est primordial.
Heureusement de nouveaux acteurs financiers voient le jour et sont prêts à bousculer ce vieux monde en apportant une nouvelle solution au changement climatique.
Pourquoi les banques polluent autant ?
En règle générale, la première chose qui vient à l’esprit quand on évoque la pollution d'un établissement financier, c’est la consommation électrique de ses serveurs, de ses agences et de ses guichets. Les grandes banques mettent de plus en plus en avant les nombreux efforts qu’elles font pour atténuer ces aspects et elles auraient tort de s’en priver puisque les efforts sont réels.
Sauf qu’en fait, ces deux éléments ne constituent qu’une toute petite partie des émissions de CO2 des banques. Il manque des informations sur le reste et la réalité, c’est que les banques polluent massivement à cause des financements et crédits accordés à des industries qui polluent énormément. L'étude d’Oxfam " Banques : des engagements à prendre au 4ème degré" a révélé que les banques françaises ont financé et soutenu des projets qui ont émis plus de 8 fois l’empreinte carbone de la France entière et nous amènent tout droit vers un monde à +4 °C aux conséquences dramatiques, alors que l'Accord de Paris sur le climat exige de ne pas dépasser les 2°C de réchauffement.
Et encore les banques françaises ne sont pas les pires ! On peut par exemple citer HSBC ou les banques américaines qui sont à la traîne dans la quasi-totalité des critères de l’étude de l’ONG Rainforest Action et de son rapport Banking on Climate Chaos. Selon ce dernier, on apprend aussi que depuis l’Accord de Paris sur le Climat, les 60 plus grandes banques du monde ont alloué 4600 milliards de dollars aux énergies fossiles. En 2021 uniquement, 742 milliards de $ ont été injectés dans le fossile par les banques. C’est autant que le PIB de la Suisse.
Plutôt que de financer des entreprises polluantes, tous ces milliards d'euros devraient financer des projets environnementaux.
Comment une banque peut-elle être écologique ?
Contrairement à la banque éthique qui a été définie par la Fédération Européenne des Finances et Banques Éthiques et Alternatives (FEBEA), les banques écologiques n'ont pas de définition officielle.
On pourrait simplement les définir comme une banque qui va plus loin que la seule recherche d’un profit financier et même plus loin que le respect de la planète puisqu’elle mobilise l’intégralité de ses ressources pour financer des projets à impact positif pour l’environnement.
Et ça passe par l’ensemble de ses activités du compte courant au crédit en passant par les produits d'épargne, le conseil ou même l’assurance quand elle en propose. Il y a plusieurs autres manières pour une banque de faire de la finance éthique ou verte. Elle peut par exemple proposer de replanter des arbres à chaque transaction, d’aider les consommateurs et consommatrices à faire les choix les plus éthiques dans leurs dépenses du quotidien ou bien de donner une partie de ses bénéfices à des associations environnementales. Le don est aussi souvent pratiqué par la banque responsable.
Elles peuvent prendre plusieurs formes : banque coopérative, banque solidaire, mutualiste ou banque en ligne. Aucune de ces formes n'est obligatoire, ce qui compte, c’est les bonnes pratiques et les bonnes décisions.
Le principal levier que peut actionner un établissement financier pour devenir véritablement écologique, c’est d’investir ses actifs (et donc l’épargne de ses clients et clientes) uniquement dans les entreprises et projets à impact positif. Il existe plusieurs produits d'épargne verts : un livret (comme le LDDS ou livret de Développement Durable et Solidaire), une assurance-vie, des actions ou même du financement participatif sous forme de prêt à des entreprises locales, bref presque tous les produits d'épargne peuvent soutenir des projets environnementaux.
Et pour déterminer comment une entreprise ou un projet a un impact positif, une entreprise peut agir de plusieurs façons, mais attention, toutes ne sont pas égales.
Exclure les énergies fossiles via des politiques d’exclusion
C’est la 1ère méthode : arrêter de financer les énergies fossiles et toutes les entreprises ou projets qui détruisent la planète. En finance, c’est ce qu’on appelle des politiques d’exclusion. En plus des industries fossiles, ces politiques peuvent aussi cibler des secteurs comme l’industrie du tabac ou de l’armement, dans ce cas on parlera plutôt de banque éthique.
Financer les entreprises vertes
C’est la 2ᵉ méthode : ne financer que les entreprises les plus vertueuses d’un secteur donné. Par exemple, une banque peut décider de prêter de l’argent uniquement aux entreprises qui font des efforts pour diminuer au maximum leur empreinte sur la planète. C’est ce qu’on appelle l’investissement Best in Class.
Financer les entreprises de la transition écologique
Enfin, la 3ᵉ et la plus efficace des méthodes consiste à ne financer que des projets et entreprises qui travaillent uniquement à la transition, comme les énergies renouvelables, l’agriculture biologique et durable, des transports décarbonés ou la rénovation thermique. C’est ce que fait par exemple le label Greenfin. En plus, ces investissements sont de plus en plus intéressants et peuvent rapporter des intérêts importants pour les usagers.
Il faut aussi rester attentif au greenwashing : malgré des touches de vert par-ci par-là, nombre de grandes banques restent axées sur le business as usual. Or, la finance doit profondément revoir son modèle d’investissement, au risque de se retrouver avec quantité d’actifs échoués sur les bras si elle ne le fait pas. Nous avons vraiment besoin que la finance verte joue son rôle pour financer la transition énergétique et écologique.
Banque écologique, verte ou éthique, quelles différences ?
Banque verte et banque écologique, ou-même éco-responsable c’est la même chose, l’offre est de plus en plus grande et séduit un public de plus en plus nombreux.
En revanche, la banque éthique c’est un peu différent. Alors que le premier groupe est dédié au financement des projets liés à la transition environnementale et la protection de l’environnement, les banques éthiques privilégient les projets solidaires et l’économie sociale et sont souvent détenues par des sociétaires qui sont à la fois client·es et actionnaires des banques. C’est une très bonne chose mais les finalités sont différentes. En France, le Crédit Coopératif ou La Nef sont de bons exemples.
Chez Green-Got, la priorité, c’est l’environnement, mais ce n’est pas pour autant que l’on sacrifie les projets solidaires et l’économie sociale !
Mais ce qui rassemble ces groupes bancaires et contrairement aux banques classiques, c'est une forte volonté de transparence, de concentrer leurs activités sur les territoires et un travail renforcé avec les associations. Elles sont toutes du même côté.
La mienne est-elle écologique ?
La réponse est très probablement non. Sur les 340 banques reconnues par la Fédération Bancaire Française, seule une poignée d’entre elles peuvent prétendre à ce statut et permettent de réellement protéger la planète. Même chose pour les banques éthiques. Pour découvrir lesquelles, on vous conseille de regarder notre calculateur de CO2 qui vous présentera quelles sont les banques les plus vertueuses.
Petit spoiler : des acteurs comme le Crédit Mutuel ou la Banque Postale s'en sortent mieux que le Crédit Agricole, la Société Générale ou la BNP. Et les plus mauvais élèves ne vont pas dans la bonne direction. Selon Oxfam encore, entre 2017 et 2020, la quantité de gaz à effet de serre émis pour un euro investi a augmenté de 2 % en moyenne, avec une augmentation de 22% des investissements dans les énergies fossiles depuis le début de la crise sanitaire pour les 4 plus grandes banques françaises.
Le problème avec la banque verte
Ça fait déjà longtemps que vous connaissez le problème de la pollution des banques, mais vous n’avez pourtant pas encore souscrit à ces nouveaux comptes bancaires plus responsables. Et vous n’êtes pas seul·e. Ces acteurs ont du mal à séduire les Français et Françaises, beaucoup y ont songé mais la majorité renonce au projet car ces établissements manquent encore très souvent des fonctionnalités les plus importantes, leurs services et offres sont limités. Certaines ne proposent par exemple pas de compte courant pour les particuliers (uniquement de l’épargne comme à La Nef) et leurs applications sont très souvent très en retard par rapport aux standards du secteur bancaire.
Pas facile de faire un choix entre simplicité d’utilisation et protection de l’environnement.
Green-Got est-elle une banque écologique ?
Presque ! Green-Got n'est pas vraiment une nouvelle banque écologique ni une banque verte car elle n'en a pas le statut. l'ACPR (l'Autorité de Contrôle Prudentiel et de Résolution) lui interdit cette appellation comme depuis peu celui de néobanque, qui sont des banques en ligne conçues spécialement pour le smartphone. Pour l'utilisation, il n'y a pas trop de différences mais Green-Got ne peut pas accorder de prêt ou de crédit à ses utilisateurs et utilisatrices, pour ça il faudra encore patienter un peu (mais on y travaille dur !). En revanche avec Green-Got vous pouvez payer et être payé·e avec une empreinte écologique réduite et surtout financer la transition écologique grâce à des produits d'épargne sur mesure. Le principal avantage de Green-Got par rapport aux autres établissements c’est d’enfin proposer une alternative bancaire pratique (grâce à sa technologie et son appli mobile).
Avec Green-Got on peut enfin payer, retirer, se faire payer, faire des virements, gérer ses prélèvements automatiques et bien plus encore. Une bonne manière de profiter de toutes les fonctionnalités d’une banque moderne sans sacrifier ses valeurs environnementales.
Alors, quelle est votre décision sur ces nouveaux acteurs ? Seriez-vous prêt·e à en rejoindre un ? En tout cas si ça vous tente Green-Got est sans engagement, alors pourquoi ne pas l'essayer ?
PS :
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