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Sommaire
- 😁 Ça m’a mis de bonne humeur
- #1 - Les eurodéputés votent pour interdire les publicités écologiques trompeuses (aka greenwashing).
- #2 - Dans le Golfe de Gascogne, les bateaux de plus de 8 mètres sont interdits de pêche pour protéger les dauphins.
- #3 - En Norvège, trois permis d’exploitation pétroliers ont été bloqués par la justice.
- 🤯 Ça m’a fait vriller
- 🤭 Ça m’a fait rire (jaune)
- 🔎 Ça m’a soufflée - Les investissements dans les énergies fossiles présentent un risque de faillite pour les banques traditionnelles.
- Banques + énergies fossiles = 🖤
- Actifs fossiles → actifs échoués (oui c’est leur vrai petit nom)
- Vers une nouvelle crise financière ?
- ✨ Ça vous fera briller en société
- 🗳️ L’avis du meilleur public
- 🧑🍳 La recette pour pimenter l’hiver
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[Gazette rédigée avec 😀 par Caroline.]
Hello tout le monde,
Comme 99,9 % des Françaises et Français à l’heure actuelle : j’ai le nez qui coule.
C’est assez désagréable. Heureusement, on a la chance d’être en 2024 et d’avoir accès à un gadget certes peu ragoûtant, mais efficace : le mouche-bébé.
Bon à savoir : ça fonctionne aussi très bien sur les adultes (ne me demandez pas comment je sais ça).
En parlant de truffe humide, vous saviez que l’empreinte laissée par le museau d’un chien est aussi unique que nos empreintes digitales et peut servir à l’identifier ?
D’ailleurs, avant le tatouage et la puce, c’est l’empreinte de leur truffe qui était la méthode d’identification officielle de nos meilleurs amis.
Bon, si vous vous attendez à ce qu’on parle ici d’Amélie Oudéa-Castéra et de la qualité du papier toilette de l’école privée Stanislas : dommage pour vous, on est trop originaux pour ça.
Au programme de cette gazette : des dauphins sauvés, des poissons-globes gonflés et surtout, un truc que j’ai découvert en arrivant chez Green-Got, et qui m’a littéralement soufflée (je pèse mes mots).
[Et là vous vous dites : va-t-elle balancer sur ses collègues ? Vous verrez bien. #grosteasing]
Le tout avec mes petits commentaires car, contre toute attente, Maud a aimé que je sois en roue libre le mois dernier : elle m’a proposé de continuer à gérer cette gazette à ma sauce.
SALSA DE CHILI SUPER PICANTE AÏE AÏE AÏE ! 🌶️
En échange, je l’ai autorisée à m’appeler Caro, elle était super contente. Comme quoi, les grands de ce monde ont aussi un petit cœur qui ne demande qu’à être aimé.
Bonne lecture !
😁 Ça m’a mis de bonne humeur
#1 - Les eurodéputés votent pour interdire les publicités écologiques trompeuses (aka greenwashing).
Une compagnie aérienne qui se dit “écolo” car elle vous propose de louer vos slips sur place pour alléger vos bagages, ça vous hérisse le poil ?
Détendez-vous : les députés européens ont dit “oui” à une législation interdisant les allégations environnementales génériques et trompeuses, telles que “100 % naturel” ou encore “produit vert”.
Désormais, les expressions imprécises doivent apporter des preuves sérieuses : bye bye les histoires de “neutralité carbone” basées uniquement sur la plantation d'arbres. Si les entreprises veulent vendre du vert, elles vont devoir montrer patte blanche (enfin, patte verte).
Même si les ONG saluent le vote, elles réclament une surveillance musclée du marché et une loi encore plus forte contre le greenwashing.
Source : France Info
#2 - Dans le Golfe de Gascogne, les bateaux de plus de 8 mètres sont interdits de pêche pour protéger les dauphins.
Chaque année, entre 5 000 et 10 000 cétacés périssent en mer, tués accidentellement par les filets de pêche sur la façade atlantique française.
Pour limiter les captures accidentelles de dauphins et de marsouins — qui n’ont rien demandé à personne — la pêche est interdite pendant un mois (période de reproduction) du nord de l’Espagne à la Bretagne, pour les bateaux de huit mètres ou plus, équipés de certains filets.
Les pêcheurs et toute la filière, qui seront indemnisés par l'État, dénoncent une mesure inutile pour lutter contre le phénomène alors que les associations écologistes, elles, veulent aller encore plus loin.
Moi perso, qu'on protège un peu les dauphins, ça me donne la pêche !
Source : France Bleu
#3 - En Norvège, trois permis d’exploitation pétroliers ont été bloqués par la justice.
Youpi pour le climat !
Le tribunal d’Oslo a annulé trois permis d’exploitation de gisements en Norvège — dont un déjà actif — à la suite d’un recours des ONG Greenpeace et Natur og Ungdom (n’essayez pas de le prononcer), qui avaient attaqué l’État norvégien en justice en juin 2023.
La raison : il n’y a pas eu d’étude préalable sur l’impact climatique de ces projets, en amont du feu vert donné au développement des gisements.
Tusen takk les ONG (ça veut dire merci beaucoup en norvégien).
Source : Ouest France
🤯 Ça m’a fait vriller
La nouvelle tendance sur les réseaux sociaux ? Faire gonfler des poissons-globes.
Parenthèse biologie : le poisson-globe est un poisson qui, quand il se sent menacé, peut se gonfler d’eau en un claquement de nageoires. Il devient alors plus gros, ce qui dissuade ses prédateurs.
Comme c’est rigolo à voir, c’est la nouvelle tendance de s’amuser à les manipuler (je reste polie) pour en faire des vidéos pour les réseaux sociaux.
Sauf que :
- Ces manipulations leur procurent du stress. Beaucoup de stress.
- Ils s’épuisent en se gonflant, ce qui réduit leur espérance de vie.
Et ce n’est pas tout.
Au-delà de la maltraitance qui devrait être suffisante pour que les humains les laissent tranquilles, ces poissons peuvent aussi être dangereux et potentiellement mortels, en raison de la présence de tétrodotoxine, une neurotoxine extrêmement puissante.
En plus, le poisson-globe a aussi un rôle écologique : il est essentiel pour les récifs coralliens.
Bref, personne n’a rien à gagner de lui faire faire de la gonflette forcée.
Imaginez qu’on nous force à faire du développé couché en nous filmant : la flemme !
Alors oui c’est très mignon et ça me donne évidemment envie d’aller vivre pour le restant de mes jours dans l’eau entourée de poissons-globes, mais s’il vous plaît Petit Jésus, peut-on arrêter ces tendances nulles ? Merci.
Source : @ecotalk
🤭 Ça m’a fait rire (jaune)
🔎 Ça m’a soufflée - Les investissements dans les énergies fossiles présentent un risque de faillite pour les banques traditionnelles.
Voici ce que j’ai découvert quand je suis arrivée chez Green-Got.
Continuer à investir massivement dans les énergies fossiles, en plus d’accélérer la crise climatique, pourrait également déclencher une crise financière mondiale et la faillite des grandes banques, selon plusieurs Think Tank comme le Shift Project et l’Institut Rousseau, ou encore Carbon Metrics.
Cette info, j’étais complètement passée à côté. Pourtant, c’est pas faute d’avoir écouté 62 016 minutes de podcasts en 2023 (selon Spotify), dont la moitié sur l’écologie.
Comme j’estime que tout le monde devrait être au courant, je vous en fais part aujourd’hui, gratuitement (mais si vous voulez donner un peu : RIB en MP).
Banques + énergies fossiles = 🖤
Comme vous le savez probablement puisque vous nous lisez, les banques du monde entier investissent massivement dans l’industrie des énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon).
J’ai dégoté quelques chiffres, rien que pour vous :
- Depuis l'Accord de Paris sur le climat (2016), les 60 plus grandes banques du monde ont dirigé l’équivalent du PIB de la France ET de l’Italie dans le fossile : 5 500 000 000 000 $ (ça en fait des zéros).
- Même si on y mange très bien, la France est le 3ème pays à soutenir le plus l’expansion des combustibles fossiles avec ses banques (et donc avec notre argent) derrière les USA et la Chine.
“En fournissant fidèlement à l’industrie fossile les capitaux dont elle a besoin pour opérer et investir, les banques financent des volumes colossaux d’émissions de gaz à effet de serre. Ce faisant, elles limitent également leur capacité à financer des alternatives durables, car c’est autant d’argent qui ne peut être mobilisé en faveur de la transition.” dixit l’Institut Rousseau.
Actifs fossiles → actifs échoués (oui c’est leur vrai petit nom)
Imaginez une banque qui a misé gros sur le pétrole, en finançant des projets d'exploitation avec l'espoir que la demande reste forte.
“Hi Hubert, tu sais cette petite poche de pétrole à 600 mètres au fond de l’eau, tu peux inscrire au bilan que ça vaut XXX € stp ? Kiss my ass!
- D'accord, faisons comme ça !”
Sauf qu’au fil du temps, il peut se passer plusieurs choses :
- La réglementation interdit l’exploitation de ce gisement pour respecter l’Accord contraignant de Paris, comme ça s'est passé au Canada ou en Norvège récemment.
- Le coût des alternatives propres comme le solaire ou l’éolien baisse : dépenser de l’énergie pour aller chercher du pétrole devient non rentable.
- Les comportements des consommateurs et consommatrices changent : ils refusent que leur argent finance de nouveaux projets fossiles.
L’un de ces changements rapides peut alors faire passer la valeur des actifs de la banque de XXX € à 0 € dans son bilan (non je n'ai pas oublié de mettre le nombre, c’est juste pour l’exemple).
Voilà comment, en raison de réglementations, de changements du marché, de nouveaux comportements de consommation ou encore de catastrophes naturelles, des actifs liés aux énergies fossiles deviennent des actifs échoués.
Et là vous me demandez : avoir des actifs échoués, c’est grave docteur ?
Vers une nouvelle crise financière ?
Des actifs fossiles qui deviennent des actifs échoués : “c’est la cata, c’est la cata, c’est la catastrophe.”
Cette dévalorisation plus ou moins rapide pourrait produire d’importantes turbulences, et générer une nouvelle crise financière.
Elle pourrait aller jusqu’à mettre la banque en situation de faillite, s’il s’avère que ses fonds propres — le volume de capitaux détenus par la banque pour lui fournir un matelas de sécurité en cas de coup dur — sont insuffisants pour l’absorber.
Et vous ne devinerez jamais qui cumulent un stock de plus de 530 milliards d’euros d’actifs liés aux énergies fossiles, soit 95 % du total de leurs fonds propres : les 11 plus grandes banques européennes !
Le Think Tank Carbon Tracker a ainsi mis en garde les investisseurs dès 2013 sur l’existence d’une bulle carbone d’ici les prochaines années.
Ça vous rappelle quelque chose ? Yes Sir, les subprimes !
Sources : Rainforest Action, Banking on Climate Chaos 2022 - Oxfam - Actifs fossiles, les nouveaux subprimes ? Quand financer la crise climatique peut mener à la crise financière
✨ Ça vous fera briller en société
Lorsqu’il fait froid et très humide, on peut observer de longs filaments blancs sur un arbre mort : on appelle ça des cheveux de glace, en raison de leur apparence (comme vous l’aurez compris). Et c’est produit par la présence d’un champignon.
Il s’agit d’un phénomène rare qui ne se produit que lorsque certaines conditions météorologiques sont réunies : températures négatives et sol humide, mais non gelé.
En plus de ces conditions météorologiques, les cheveux de glace se forment en présence d’un champignon vivant dans le bois mort : l’Exidiopsis effusa. Oui, ça pourrait être le nom d’un sortilège dans Harry Potter. Ce champignon libère de l’eau, qui traverse les pores du bois.
Si la température est négative à ce moment-là et que l’humidité est élevée, l’eau ne peut pas s’évaporer et gèle immédiatement. Les petites particules d’eau restent alors en suspension et s’accumulent jusqu’à former des cheveux de glace.
C’est beau, la nature.
Source : Futura Sciences
🗳️ L’avis du meilleur public
What time is it? It’s sondage time!
Cette semaine, j’ai préparé un sondage un poil intéressé, mais c’est pour votre bien. On travaille actuellement sur le lancement de nouvelles assurances pour la carte Green-Got, et on aurait besoin de savoir quelles assurances vous attendez le plus :
- Location de véhicules
- Achat sur internet
- Garantie voyage bas-carbone
- Frais médicaux à l'étranger
🗳️ Pour voter, cliquez simplement sur la ou les réponses de votre choix : résultat dans la prochaine newsletter.
Si vous avez d’autres idées, proposez-les nous ici (svp).
Résultats du mois dernier
En décembre, on vous avait demandé (non sans ironie) avec combien de mois de retard allait sorti l’assurance-vie GG Planet ? Voici vos réponses :
A. 13 mois, ça vaaaa !
10,7 %
B. 15 mois : c’est beaucoup, mais je vous aime quand même.
24,6 %
C. 17 mois : vous poussez le bouchon un peu loin (heureusement que vous êtes cool).
16,2 %
D. Mieux vaut tard que jamais !
48,5 %
Un grand merci à (presque) la moitié d’entre vous, pleine d’encouragement.
Vous êtes 10,7 % à avoir visé dans le 1 000 : GG Planet sera disponible d’ici quelques jours pour les premières personnes inscrites sur notre liste d’attente.
QUOI ? VOUS N’ÊTES PAS SUR LA LISTE D’ATTENTE ? Mettez vous à la queue leu-leu juste ici.
🧑🍳 La recette pour pimenter l’hiver
Comme j’aime toujours en faire trop, j’ai décidé en janvier de faire un combo : Veganuary + Dry January. Jusqu’ici tout va bien, j’ai encore des amis et le moral est au beau fixe. En même temps, j’ai la chance d’avoir dans ma vie le chou-fleur caramélisé à la sauce piquante :
Voilà pour les infos du mois, j’espère que vous avez passé un bon moment à me lire.
Si oui : très bonne année 2024 à vous.
Si non : très bonne année 2024 à vous (je ne suis pas rancunière).
À très vite,
Caro 🦊
Vous avez aimé lire ma gazette ? Merci pour moi. N’hésitez surtout pas à en parler autour de vous, j’adore ça.
Par ici pour la partager aux francophones du monde entier.